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Maillon fort de la bonne gouvernance : L’administration s’engage dans les réformes - ECOTIMES
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Maillon fort de la bonne gouvernance : L’administration s’engage dans les réformes

Par Eco Times
16 janvier 2025
Dans Actualité
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Maillon fort de la bonne gouvernance : L’administration s’engage dans les réformes

Avec la projection et les ambitions du gouvernement sur les plans du développement économique, des investissements productifs, de la réhabilitation du cadre de vie des populations urbaines et rurales et de la modernisation des services publics, l’Algérie est en droit d’attendre l’émergence d’une administration à même d’encadrer et d’accompagner ces mutations majeures. Une administration qui doit subir, elle-même, une mutation majeure. À plusieurs reprises le président de la République a pointé des retards, des insuffisances et des travers de certaines administrations lorsqu’il s’agit d’accompagner et d’appuyer l’acte d’investissement.

Par Amar Naït Messaoud

Et c’est à bon droit qu’il a institué des commissions de wilayas chargés de lever les contraintes assimilées à des opérations de «gel»- grevant des dizaines de projets d’investissement longtemps gardés dans les tiroirs. À tous les échelons de son périmètre d’intervention- d’un simple guichet de mairie à un crédit d’un mégaprojet d’investissement-, l’administration traite cette image d’une «machine bureaucratique» qui se révèle être sans doute l’un des derniers maillons encore presque hermétique au vent des réformes.

Avec le projet de la numérisation généralisée, la réactivation optimale des secteurs techniques et économiques et l’ascension de la société civile en tant qu’acteur majeur de la vie nationale, l’administration n’a d’autre choix que de se hisser au diapason de ces ambitions.

Si le terme générique de « bureaucratie » est souvent employé pour accabler les institutions administratives, il n’a pas, cependant, l’avantage de la lisibilité. Il dit tout et rien à la fois. Et, lorsque, aux anciens cafouillages de l’économie nationale se sont greffées de lourds archaïsmes administratifs, le compte était bon pour la stagnation socioéconomique.

Certes, partout dans le monde où les appareils et les structures de l’État ont été appelés à subir des mutations commandées par l’histoire et l’évolution sociale, ce sont d’abord les segments économiques et commerciaux qui donnent le ‘’la’’ du fait d’une flexibilité intrinsèque de ces deux domaines d’activité.

Cependant, au bout de quelques changements ayant abouti à une adaptation partielle de l’activité économique aux mouvements de crise ou d’instabilité, le souffle et la dynamique du point de départ se perdent en cours de route.

Car, il ne peut y avoir d’évolution ou de changement que dans un cadre social et administratif évolué, susceptible d’affronter les nouvelles réalités sur la base d’une vision lucide et armée du sens de la prospective au sujet de l’environnement actuel, de l’évolution immédiate et des horizons futurs, fixas au moins à court et à moyen termes.

Un certain nombre d’actes et de mode de gestion, de méthodes de travail, de contractualisation et de techniques industrielles ont vu le jour dans la sphère économique et commerciale au cours des cinq dernières années sans pour autant que le cadre administratif dans lequel évoluent ces paramètres ait été touché et remanié dans sa substance.

Or, pour l’ensemble des analystes de la scène économique et politique algérienne, la réforme en profondeur de l’administration publique demeure une condition sine qua non de toute évolution ou relance économique durable.

Multiples chantiers

Les quelques bribes de débats ou d’analyses dont a fait l’objet jusqu’ici l’administration s’est focalisé quasi exclusivement sur les statuts particuliers de certains corps de métiers relevant de la Fonction publique et les grilles salariales qui sont censées en découler.

Promulguée en 2007, la loi relative à la Fonction publique avait mis beaucoup de temps pour bénéficier de l’application intégrale de ses dispositions et clauses et, ce, pour une raison de poids : les statuts particuliers de différents secteurs émargeant au budget de l’État n’étaient pas tous prêts en même temps.

Certains de ces statuts ont été révisés en raison de certaines incohérences qui avaient grevé leur première mouture.

Il y a lieu de rappeler que, depuis le milieu des années 1990, soumis au droit de regard du Fonds monétaire international (FMI) par l’intermédiaire duquel l’Algérie procéda au rééchelonnement de sa dette extérieure, ce volet important de l’administration et de l’économie du pays a eu une histoire chaotique qui avait installé, avant l’instauration de l’autonomie des entreprises publiques en 1988 et le divorce structurel de l’État d’avec le parti unique, une dommageable confusion entre les structures administratives de l’État, symbole de sa souveraineté et instrument de la puissance publique, et le reste de la sphère économique et idéologique.

Après le découplage définitif entre l’administration et la sphère partisane, qui préfigurait d’autres formes d’évolutions tendant à assurer à l’administration son autonomie et à lui conférer les attributs de puissance publique, la Fonction publique se heurtera à moult écueils charriés par la libéralisation de l’économie, la nécessité de stabiliser les indicateurs macroéconomiques et l’impérative adaptation aux différents changements qui ont affecté le paysage économique et social du pays.

L’économie du pays, malgré ses insuffisances, a fait des bonds qualitatifs et a investi de nouveaux créneaux. La société, de son côté, a évolué sur le plan culturel et de la formation, comme elle fait face actuellement à d’autres défis d’emploi, de violence urbaine, de consommation de stupéfiants, de santé, de transport, etc. Les confits fonciers entre les membres de la famille n’ont jamais atteint les niveaux qui sont les leurs aujourd’hui.

Les métiers proposés aux jeunes à la recherche d’un emploi, candidats au microcrédit, sont presque saturés. Les autres créneaux relèvent de l’innovation et de la synergie entre plusieurs secteurs.

Ils existent pourtant. Il faudrait les identifier sur le terrain et leur élaborer des fiches techniques qui établissent leur protocole d’exécution. Qui doit le faire ? Qui en est administrativement et techniquement habilité ? L’administration est censée regrouper, à cette fin, les acteurs, à commencer par les directions techniques de wilaya et l’Université.

Car, il ne suffit pas d’évoquer l’administration dans sa seule relation avec le citoyen, pour lequel elle réserve un jour de semaine à le recevoir dans un bureau et écouter ses préoccupations.

Dans un grand nombre de cas, la procédure est peu concluante, car la structure concernée est impuissante à satisfaire toutes les sollicitation des citoyens reçus, renvoyant souvent à des projets qu’il faut concevoir, étudier et budgétiser.

Phase d’adaptation et de créativité

L’administration est censée suivre et accompagner l’évolution économique et sociale du pays. Elle en est l’expression la plus visible.

Avec plus de trois millions de fonctionnaires payés sur le budget de fonctionnement de l’État, et avec des milliards de dinars destinés chaque année à l’alimentation du budget d’équipement piloté par cette même administration, peu d’analyses ont été faites, de manière approfondie des véritables missions dévolues aux structures de l’État dans l’étape cruciale que traversent actuellement l’économie et la société algériennes.

Une chose est sûre : avec un tel nombre d’employés, l’État demeure le premier employeur du pays. Cependant, une vision purement statistique ne risque pas de toucher aux véritables problèmes qui couvent dans la Fonction publique. Pire, elle risque même de les voiler face aux enjeux de l’ouverture économique et des défis de la mondialisation.

La commission des réformes de l’administration et des structures de l’État, présidée au début des années 2000 par Missoum Sbih, grand commis de l’État, ancien directeur de l’École nationale d’administration (ENA) avait posé un diagnostic sans complaisance où se côtoyaient plusieurs symptômes: pléthore du personnel, bureaucratie, méthodes de travail dépassées.

Il a été également relevé la faiblesse de l’encadrement, l’inefficacité des méthodes de travail et le décalage entre la formation scolaire/universitaire avec les missions de service public et de puissance publique.

La commission n’avait pas manqué de souligner la centralisation excessive des pouvoirs de l’administration et les dés- équilibres et incohérences de la division administrative du pays.

En 2025, l’administration algérienne s’apprête à poursuivre les efforts d’adaptation au nouveau contexte économique, social et politique du pays, notamment le projet de décentralisation et de nouvelle division administrative du pays, comme elle se déploiera pour continuer le chantier ouvert avec le programme de numérisation de ses services.

Par ailleurs, on ne peut pas ignorer l’impact qu’aura la révision des codes de la wilaya et de la commune- actuellement en phase de finalisation- sur marche générale des collectivités locales et des services publics déconcentrés.

A.N.M.

Tags: AdministrationAlgériebonne gouvernanceéconomieréformes
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