Le secteur des assurances vit en ce moment de crise une mauvaise passe. Si cette tendance est confirmée un peu partout dans le monde, vu les conséquences désastreuses de la propagation du Coronavirus Covid-19 sur l’économie mondiale, il demeure qu’en Algérie, ce secteur vit une crise structurelle qui date depuis plusieurs années déjà. Dans cet entretien, M. Hassan Khelifati, P-DG d’Alliance Assurances et non moins Vice-président de l’Union Algérienne des Assureurs et Réassureurs (UAR), revient longuement sur cette situation endémique, et propose des solutions pratiques pour sortir de la crise. Evoquant le désordre qui règne dans le secteur, notre interlocuteur qui regrette la prédominance des pratiques de concurrence déloyale et de dumping qui, selon lui, ont pignon sur rue, ne manque pas de souligner que le marché national des assurances offre bien des possibilités pour augmenter son chiffre d’affaires annuel, pourvu que des mesures sérieuses soient prises. Comme première suggestion, M. Khelifati estime que sans la mise en place d’un véritable marché financier et sans une autorité indépendante de régulation du secteur des assurances, on ne pourrait espérer mieux. Ceci dans le cas où il n’y aura pas aggravation, vu les conséquences de la crise sanitaire actuelle. Comme à son habitude, et sans mâcher ses mots, le PDG d’Alliance Assurances, montre le chemin à suivre et indique la direction à prendre… Entretien.
Entretien réalisé par
Lyazid Khaber
Eco Times : La crise sanitaire due au Coronavirus, a été éprouvante pour l’économie en général, et pour le secteur des assurances en particulier. En votre qualité de vice-président de de l’Union Algérienne des Assureurs et Réassureurs (UAR), quel constat faites-vous de la situation du secteur en Algérie ?
Hassan Khelifati : D’abord, je tiens à vous remercier de m’avoir donné cette occasion de m’exprimer. Concernant la situation du secteur des assurances en Algérie, je pense que pour faire un constat réaliste, on devra la scinder en deux. On devra commencer par faire parler les chiffres puis on va parler de la situation du secteur.
Ainsi, il faudra retenir que durant l’année 2020, avec l’impact de la crise sanitaire, nous avons eu un taux de croissance négatif de moins de 6%, alors que les prévisions établies auparavant prévoyaient un taux beaucoup plus bas qui devrait se situer à moins 15-20%, et ce grâce à un élément externe concernant les réassureurs internationaux impactés par la crise COVID et qui ont décidé de réévaluer à la hausse les primes des grands risques publics, notamment ceux concernant la Sonatrach.
Par conséquent il y avait eu une revalorisation de plus de 30% en moyenne, ce qui a amortis la chute et permis à certaines compagnies publique qui ont le gros risque Sonatrach de bénéficier de cet apport.
L’autre élément à prendre en ligne de compte est celui inhérent au taux de pénétration qui est encore évalué à moins de 0,70% au moment où la moyenne mondiale est à 6% et la moyenne régionale entre 2 et 4%.
Le troisième élément est le taux de créances qui est de l’ordre de 60 Milliards de dinars soit 50% du chiffres d’affaires du secteur et qui s’aggrave et il est difficilement recouvrables vu la conjoncture. Le quatrième élément qui est également très important, à savoir le taux de règlement des sinistres qui est de 37,4% pour l’année 2020, selon les estimations du CNA.
Cela veut dire que deux dossiers sur trois ne sont pas réglés et que les stocks sinistres doublent chaque 16 mois. Cette situation fait qu’on ne collecte pas assez de primes pour payer les sinistres, ce qui est la conséquence directe de la guerre des prix, du dumping qui sont devenus monnaie courante sur le marché national.
Le cinquième élément et qui n’est pas des moindre, c’est que sur la zone MENA et la sous-région africaine nous sommes le seule pays où le secteur des assurances a enregistré une croissance négative en 2020. Même la Libye qui se trouve en pleine guerre, et le Liban avec toutes ses crises multidimensionnelles, et l’un des sinistres les plus graves suite à l’explosion qui a eue lieu le 4 août 2020 au niveau du port de Beyrouth, ont enregistré des taux de croissance positifs.
Ceci nous interpelle sur notre marché sachant qu’aujourd’hui nous faisons moins d’un milliard de dollars sur la partie dommages, 1 milliard 200 à peu près, y compris les assurances des personnes.
Le marché des assurances en Algérie a un potentiel réalisable à moyen terme de 6 à 8 milliards de dollars/an. Si on analyse la situation en termes de productivité d’assurance par tête d’habitant, nous avons trois chiffres qui sont très importants : en Algérie c’est 29 dollars per T/H, en Tunisie c’est 71 dollars et au Maroc c’est 127 dollars par tête d’habitant et par an.
Ceci dit, le gap est extrêmement important et pourtant nous avons un PIB beaucoup plus important que les deux pays voisins, et que tous les problèmes du secteur des assurances sont connus.
On pourra nous rétorquer que les pays qui ont fait de la croissance ont un marché dynamique de l’assurance des personnes et l’assurance vie, or, justement en Algérie il y a un amalgame entretenu en classant les assurances de personnes dans la catégorie des assurances vie, alors qu’en réalité ce n’est pas le cas puisque on peut les classer aisément dans la catégorie des assurances dommage.
Ainsi, notre participation dans la capitalisation et l’épargne, est très négligeable. Je rappelle qu’en 2006, il y avait une décision que nous avions dénoncée à ce moment-là, et qui consistait à séparer l’activité vie des autres branches d’assurance avec une promesse que le marché vie allait exploser, mais c’était mettre la charrue avant les bœufs.
D’abord il y a lieu de noter que nous sommes le seul marché qui sépare les activités au moment où tous les autres marchés fonctionnent avec des compagnies hybrides avec des capitaux de 5 millions de dollars en moyenne, alors que nous n’avons demandé que 25 millions de dollars pour les deux activités, ce qui est énormes déjà.
Mais ce n’est pas cela le plus dur, mais c’est le fait que tout ce qu’on a fait n’a pas donné de résultat. Et c’est cela qui incite aujourd’hui à revoir les comptes pour espérer améliorer la situation du marché des assurances en Algérie.
Vous avez, par le passé, dénoncé le parti pris observé en défaveur des assureurs privés en Algérie, et un environnement pas du tout favorable pour le développement du secteur ; quelle lecture faites-vous actuellement, sachant que des changements de vision, au moins, sont en cours ?
La discrimination entre le secteur public et privé des assurances est un fait réel. Si dans le discours officiel, notamment celui du gouvernement, on nous dit à chaque fois qu’il n’y a pas de discrimination entre public et privé, force est de constater que sur le terrain il y a une discrimination qu’on peut situer à trois niveaux :
– une discrimination au niveau des cahiers des charges où on met, à chaque fois, des clauses discriminatoires contre le secteur privé en exigeant un certain niveau de capital, ancienneté, résultats…etc. Ce sont des cahiers de charge orienté alors que c’est aberrant, sachant la jeunesse du secteur privé des assurances dans le pays.
Ces pratiques sont soit le fait du souscripteur lui-même ou celui de certains intermédiaires en assurances qui les dirigent vers ces cahiers des charges discriminatoires.
– il y a aussi la discrimination opérée par certains guichets de banques publiques qui refusent illégalement les avenants de subrogation provenant des entreprises privées tout en orientant les clients publics vers les assureurs du même secteur public.
– cela s’ajoute au comportement qu’on ne peut qualifier que d’excès de zèle de certains managers publics. Nous venons de vivre une expérience dans ce cas, avec l’OPGI d’Annaba qui a verbalement refusé un contrat à une entreprise chinoise qu’Alliance Assurance avait précédemment signé avec ce partenaire étranger, tout en l’orientant vers un opérateur public.
Nous avons également vécu la même mésaventure à Tébessa, et nous avons encore d’autres cas que nous subissons à notre corps défendant un peu partout dans le pays.
Et cela concerne toutes les compagnies du secteur privé et qui nous remontent régulièrement ses dépassements.
Pis encore, depuis deux ans au moins, et depuis le début du Hirak et la vague d’arrestations opérée, ciblant plusieurs managers, nous avons perdu 80% des soumissions et sur la base de décisions arbitraires, rien que parce que les managers publics ne veulent plus attribuer des projets, minimes que soient-ils.
Il y a une sorte de frilosité chez les managers publics, qui refusent d’attribuer des marchés aux opérateurs privés, alors qu’il s’agit de marchés qui devraient être attribués dans un cadre légal en observant toutes les règles de transparence, surtout qu’on n’a jamais de marché de gré-à-gré dans les assurances.
Donc, il y a un énorme faussé entre le discours officiel, pourtant très clair à ce sujet, et les faits. Les comportements demeurent discriminatoires.
Face à cette situation problématique, nous avons et nous continuons à dénoncer, mais vu la prédominance de ces comportements illégaux, nous avons décidé d’aller plus loin et de saisir les juridictions compétentes, car il s’agit là d’actes pénalement répressibles et interdits par les lois de la République.
Il y a lieu de rappeler à ce propos que les entreprises privées sont des entreprises Algériennes qui font travailler des Algériens et qui contribuent à l’essor de l’économie nationale, et c’est pour cette raison qu’elles ont droit d’être traitées de la même façon que les entreprises publiques, loin de tout monopole, de discrimination et dans le respect absolu des principes de la concurrence loyale.
Alliance Assurances compte présentement parmi les compagnies les plus performantes en matière de résultats, et ce en dépit des difficultés conjoncturelles nées de la crise sanitaire. Quelle sont vos perspectives pour les prochains mois, pour poursuivre cet essor ?
Au fait, si l’on considère la différence entre l’année 2020 et 2021, je dirais que l’année en cours sera encore plus difficile que la précédente pour toute l’économie nationale. D’abord, il y a le fait que nous sommes dans une année électorale, sans oublier que la conjoncture économique est très délicate.
Ainsi, si sur le plan politique il y a un plan de stabilisation qui est mis en place, sur le plan économique on ne devra pas s’attendre à de grands bouleversements, sachant que durant une année électorale, donc de facto de transition, il y a souvent peu de réformes qui peuvent être engagées.
Cela va surtout pour le secteur des assurances, puisque nous avons déjà un projet de réforme qui sommeille depuis déjà 5 ans sans qu’il ne connaisse un aboutissement.
Entre autres réformes souhaitées, et qui ne risquent pas de survenir de sitôt, la mise en place d’une autorité de régulation indépendante pour le secteur des assurances, et l’interdiction notamment des ventes à crédit.
Pour revenir à Alliance Assurances, en 2020 nous avons beaucoup travaillé sur la diminution et la maitrise des charges, et nous poursuivons à présent notre plan de digitalisation des services et des process.
Maintenant nous avons un autre projet d’innovation concernant les produits et services qui permettra de capter le maximum de clients avec en sus, de la plus-value tant pour le client que pour la compagnie.
Pour les perspectives, nous attendons également la relance du marché automobile, même si cela demeure encore incertain sachant la complexité dudit dossier.
Néanmoins, et principalement, nous veillons à stabiliser la situation en attendant des jours meilleurs que nous souhaitons pour 2022 ou 2023 ; étant donné que la crise sanitaire demeure une grande inconnue dont on ne pourrait deviner la fin.
Ceci dit, nous nous contentons de maintenir la stabilité tout en veillant à maintenir aussi notre personnel en place.
Plusieurs produits d’assurance sont impactés par la crise, enregistrant un recule certain, mais vous avez toutefois renforcé votre offre adaptée à cette situation, à travers notamment de nouveaux produits. Pouvez-vous nous parler des retours sur investissement et de l’aboutissement de votre démarche ?
Au fait, il faudra noter que depuis au moins deux ans, la baisse du pouvoir d’achat à beaucoup impacté l’acte d’achat d’assurances, du coup beaucoup d’entreprises ont diminué leurs budgets d’achats d’assurances en diminuant les garanties et les valeurs.
Cette situation s’est trouvé aussi couplée à une vraie crise de trésorerie qui a poussé certains à ne plus s’assurer, et par conséquent, il y a eu, ces deux dernières années, beaucoup de pertes d’assurés.
Sur le circuit de l’automobile nous avons constaté un basculement de la «tous risques» vers les polices d’assurances dommages et collision qui sont moins chères ce qui diminue la base des primes et le chiffre d’affaires.
C’est pour cela que nous nous sommes lancés dans de nouveaux challenges, à l’instar des offres destinées aux startups pour accompagner les nouveaux entrepreneurs, comme nous avons également lancé les assurances multirisques professionnels et multirisques entreprise, tout en essayant d’améliorer notre tarification pour le particulier automobile.
Toujours dans la même démarche, nous travaillons actuellement sur le lancement prochain de nouvelles offres qui s’inscrivent dans le sillage de notre plan de digitalisation, sans oublier bien sûr toutes les mesures concernant l’efficacité dans la prise en charge des sinistres.
Dans une note datée du 09 mars 2021, le ministre des Finances, a donné instruction aux compagnies d’assurances de réduire la durée d’indemnisation des risques à 21 jours. D’après-vous, est-il possible de se tenir à ce délai, sachant les difficultés financières dont souffrent actuellement les assureurs ?
Il y a lieu de rappeler à ce propos, que la loi détermine la durée maximale pour le remboursement à 30 jours. Ceci dit, et de par notre expérience, nous dirons qu’en termes de délais, cela peut être valable pour les dossiers simples où il n’y a pas de procédure compliqué, sachant que ces derniers représentent à peu près 90% du volume global des sinistres.
Ainsi, pour Alliance Assurances, nous avons 75% des sinistres automobiles qui sont payés à moins de 21 jours, sur les 25% restants 15% sont payés à moins de 30 jours et les 10% qui restent ce sont les dossiers où il y a des PV des services de sécurité et des complications découlant de la procédure légale en pareils cas.
Du coup, je dirais que c’est jouable, mais cela ne peut être possible en l’absence de ressources financières nécessaires. En ce sens, faut-il admettre qu’il est quasiment impossible de disposer de ressources lorsqu’on vend à perte ou à crédit.
Il faut comprendre que le produit des assurances est un produit économique qui a un prix mais qui a également un coût. Et dans le cas où le prix n’est pas adéquat on ne pourra parier sur une meilleure prise en charge des sinistres.
On a pour preuve les résultats donnés par le CNA qui a estimé le taux de règlement à 37,4%, ce qui signifie qu’il n’y a pas assez de prime pour rembourser les assurés, et par conséquent on est en train de retarder les échéances pour assurer un certain équilibre.
Ainsi donc, pour arriver à assurer les remboursements dans les délais voulus – et on peut y arriver -, il faut revenir à l’orthodoxie et la rigueur financière. Ceci dit, il ne faut plus vendre à des prix qui ne reflètent pas le coût.
A titre d’exemple : aujourd’hui toutes les compagnies d’assurances en Algérie perdent 3 dinars pour un dinar encaissé sur RC automobile. On ne peut pas continuer comme ça !
Je vous donne un exemple très significatif : dans un pays voisin qui a un parc estimé à 4 millions de véhicules, la production de l’assurance automobile représente 1,1 milliard de dollar, c’est un peu tout ce que produit le marché algérien des assurances en entier. L’Algérie a un parc estimé à 8 millions de véhicule, et elle ne produit que 500 millions de dollars en assurances.
C’est-à-dire que pour nous, les 8 millions de véhicules doivent produire plus de 2 milliards de dollars annuellement en matière d’assurance automobiles seulement. Citons aussi le cas du Sri-Lankais, avec 21 millions d’habitants et qui fait plus, sinon autant de chiffre d’affaires que le marché algérien.
Donc, opérer les paiements dans les 21 jours qui suivent le sinistre est possible, à condition de faire cesser le dumping et la concurrence déloyale et de mettre les compagnies devant leurs responsabilités pour voir est-ce qu’elles prennent correctement les provisions de leurs sinistres, car le doublement de stock n’est bénéficiaire à personne, autant pour le dumping qui porte gravement atteinte aux équilibres et aux intérêts de l’économie nationale. Car, si nous avions pu produire les 2 milliards de dollars, tout le monde, les assurés, les compagnies, le trésor, le fisc…etc. serait gagnant.
Moi je pense qu’avec un plan de redressement, avec plus de rigueur dans le suivi, avec l’engagement de tous les acteurs. Ainsi, dans cinq ans, nous pouvons quadrupler ou quintupler le chiffre d’affaires du marché Algérien. Bien sûr en lançant le marché financier et l’assurance vie capitalisation.
Pour cela, j’estime que ce n’est pas aussi difficile qu’on puisse le supposer, puisque la plupart des compagnies d’assurance nationales relève du portefeuille public et la régulation se fait au niveau du trésor, ce qui rend la tâche plus aisée.
Toutefois, il faudra bien avoir un plan à plusieurs échelles : ainsi pour lancer le marché de l’assurance vie, il faut lancer le marché financier et le rendre dynamique ; pour redresser le secteur, il faut d’abord instaurer une autorité de régulation indépendante qui aura des exigences sur les compagnies lesquelles seront obligées à mettre les moyens nécessaires pour redresser la situation et asseoir les bonnes pratiques garantes de meilleurs résultats.
A en croire les pronostics faits ici et là, tant par les spécialistes que par les pouvoirs publics, la relance des différentes activités économiques est attendu d’ici la fin de l’année en cours. D’après-vous quels sont les secteurs sur lesquels le secteur des assurances doit se baser pour redorer son blason ?
Comme le secteur des assurances accompagne tous les autres secteurs, il demeure qu’il dépend aussi du niveau de croissance de ces derniers mais aussi du niveau de conscience auprès des différents opérateurs, concernant l’utilité et l’importance de l’assurance. Citons l’exemple de l’agriculture qui est un secteur très dynamique, mais qui demeure très sous-assuré.
C’est le cas par ailleurs des secteurs de l’habitat, du bâtiment ou encore du Tourisme où il y a de vrais opportunités, mais qui restent sous exploitées. Mais, faudrait-il comprendre que l’enjeu majeur est au niveau du secteur financier qui peine à sortir de sa situation actuelle.
On cite l’exemple l’introduction, à l’heure qu’il est, de la finance islamique dans les banques tout en projetant même d’introduire la formule «takafoul» en matière d’assurances.
Nous-mêmes nous avons déjà installé un comité d’experts pour la mise en œuvre de cette formule à travers l’ouverture de fenêtres au niveau de nos agences.
Une démarche qui pourra éventuellement aboutir à la création d’une compagnie spécialisée. Dans ce cadre par exemple, il y a le volet inhérent à l’assurance vie qu’on appelle «family takafoul» qui promet à l’avenir, mais pour cela il faudra encore attendre les textes d’application qui ne sont pas encore élaborés.
Toutefois, ce marché «takafoul», même avec tout le potentiel qu’il promet, n’aura aucune signification sans un marché financier de capitalisation.
L’autre volet concerne les assurances dommages dont il faut d’abord réhabiliter le coût tout en veillant à ce que tout le monde respecte les règles d’usage.
Ceci dit, aller vers l’introduction graduelle de nouvelles pratiques et s’engager sur une démarche vertueuse de réforme du secteur, permettra à coup sûr de relancer le secteur des assurances dans le pays et d’augmenter significativement son chiffre d’affaires annuel.
Un dernier mot…
Pour un dernier mot, j’espère que les réformes promises seront concrétisées très rapidement, même si nous sommes au courant des difficultés de l’heure.
Parallèlement à cela, et considérant le gros potentiel dont dispose notre pays, nous demeureront convaincus que c’est à nous les opérateurs, nos associations représentatives et les autorités publiques de mettre le cap sur l’avenir et de mettre en place un plan de redressement sur cinq ans, pour remettre le secteur sur la voie de la croissance.
L. K.







