Le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations organise, aujourd’hui à Alger, un atelier sur les procédures bancaires, douanières et fiscales liées à l’exportation. Cette rencontre, placée sous l’égide des ministres du Commerce, Tayeb Zitouni, et des Finances, Laaziz Faid, vise à accompagner les exportateurs algériens dans le développement de leurs activités à l’international.
Par Nadjib K.
L’atelier réunira des responsables et des experts des secteurs du Commerce et des Finances, de la Banque d’Algérie, des Douanes et des Impôts, ainsi que des acteurs du secteur bancaire et financier, tels que l’Association des banques et des établissements financiers (ABEF), les banques et la Compagnie algérienne d’assurance et de garantie des exportations (CAGEX). Des représentants du monde économique, notamment des associations professionnelles, des filières sectorielles et des entreprises exportatrices dans divers domaines, seront également présents.
Objectif : créer un espace de dialogue et de conseil
L’objectif de cet atelier est de créer un espace de dialogue et de conseil, où les exportateurs algériens pourront faire part de leurs préoccupations et de leurs défis en matière de procédures financières, bancaires et douanières, et où les experts pourront leur apporter des solutions et des informations utiles pour faciliter leurs démarches d’exportation. Il s’agit également, de renforcer la collaboration entre tous les intervenants du processus d’exportation, afin de promouvoir le commerce extérieur du pays et de stimuler son économie.
Il est à rappeler que l’Algérie est un pays qui dispose d’un potentiel important pour l’exportation de ses produits, notamment vers l’Afrique. Cependant, les exportateurs algériens sont souvent confrontés à des difficultés liées aux procédures financières, bancaires et douanières. Cet atelier est une opportunité pour lever ces contraintes et permettre aux exportateurs algériens de développer leurs activités à l’international, indiquent ses organisateurs.
Une hausse de 15% par rapport à 2022
En effet, le gouvernement algérien a mis en place une série de mesures pour encourager l’exportation et limiter les importations. Ces mesures comprennent notamment la création de zones franches, la réduction des taxes et des droits de douane, et l’octroi de subventions aux exportateurs.
L’objectif de ces mesures est de diversifier l’économie algérienne et de réduire sa dépendance aux hydrocarbures. L’Algérie espère ainsi devenir un acteur important sur le marché international.
Selon les données du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, les exportations algériennes ont atteint 38,5 milliards de dollars en 2023, en hausse de 15% par rapport à 2022. Les principaux produits exportés sont le pétrole brut, le gaz naturel, les hydrocarbures raffinés, les produits chimiques et les métaux.
En 2023, les exportations algériennes vers l’Afrique ont atteint 10,5 milliards de dollars, en hausse de 10% par rapport à 2022. Les principaux produits exportés vers l’Afrique sont le pétrole brut, le gaz naturel, les hydrocarbures raffinés, les produits chimiques et les métaux.
L’Algérie est le deuxième plus grand exportateur de pétrole brut en Afrique, après le Nigeria. Le pays exporte également du gaz naturel vers plusieurs pays africains, notamment l’Egypte et la Tunisie.
Accroître les exportations vers l’Afrique
Le gouvernement algérien souhaite accroître ses exportations vers l’Afrique afin de diversifier ses marchés et de réduire sa dépendance aux importations. Le pays a mis en place une série de mesures pour encourager les entreprises algériennes à exporter vers l’Afrique, notamment la création de zones franches et la réduction des taxes et des droits de douane.
L’Algérie espère ainsi devenir un acteur important dans l’économie africaine et contribuer au développement du continent.
En effet, l’Algérie ambitionne de devenir le premier exportateur en Afrique. Le pays cherche à tirer profit de la zone de libre-échange africaine et a annoncé des négociations avancées avec des entreprises internationales pour exporter des produits avec des marques internationales.
Cependant, de nombreuses conditions sont à mettre en place pour que l’Algérie puisse atteindre ses objectifs. Il faudra notamment améliorer la logistique et appuyer les entreprises exportatrices, estiment les spécialistes.
N. K.
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