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Accueil Economie & finances Agriculture

L’élevage camelin en Algérie : Le développement de la filière sous contraintes

Par Eco Times
25 décembre 2021
Dans Agriculture
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Du nouveau en faveur des agriculteurs : L’obtention du crédit Rfig sera facilitée

L’élevage camelin en Algérie fait face à plusieurs contraintes.  Malgré ses aptitudes et ses spécificités, il est resté longtemps marginalisé, ce qui a engendré une érosion de la filière cameline marquée par une forte régression des effectifs.

Par Akrem R.

Le dromadaire a fait l’objet de peu d’attention. On peut faire le constat actuel qu’il s’agit d’un élevage marginalisé, la plupart du temps absent des actions de développement, et première victime de la dégradation des pâturages. C’est ce qu’a montré une enquête menée sur plusieurs années dans les trois grandes aires de distribution du camelin  en Algérie  à travers les régions du Souf (sud est), du Hoggar (extrême sud) et de Tindouf (sud ouest), par les chercheurs Abdelkader Adamou et Bernard Faye publiée par Cread.  En effet, des contraintes majeures se dressent en obstacles au développement de l’élevage camelin. La  sécheresse  prolongée  de  ces  deux  dernières  décennies  n’a  pas permis la régénération de la flore fourragère, d’autant plus que durant cette  sécheresse  qui  semble  perdurer,  aucun  programme  de gestion pastorale n’a été envisagé. Les parcours ont  connu une telle dégradation que même  des  plantes vivaces  connus  pour  leur  résistance  à  la sécheresse ont disparu de certains parcours. Cette  situation a entraîné une  chute du  cheptel  camelin,  résultant  des mortalités, de l’absence des naissances et de l’accélération de la vente car  l’une  des  stratégies  adoptées face  à  cette  régression  du  couvert végétal  consiste  à  vendre  une  partie  des  animaux  pour  acheter  des aliments (orge) dans le seul but d’assurer la survie du reste du cheptel camelin. D’autres  éleveurs  ne  faisant  pas  recours  à  la  complémentation, préfèrent  partir  continuellement  à  la  recherche  de  pâturage  même  si cela  demande  de  longs  déplacements  avec  tous  les  problèmes  que cela pose. Mais les petits propriétaires ne disposent d’aucun moyen pour affronter une  sécheresse  dévastatrice  et  aucune  adaptation  au  niveau  du système  de  production  n’est  envisagée,  telle  l’émigration  ou  des activités  complémentaires,  et  l’Etat  n’était  d’aucun  secours  pour  ces éleveurs  camelins  qui  restaient  impuissants  devant  le  nombre considérable de mortalités enregistrées. L’abreuvement  constitue  également  un  autre  problème  pour  le chamelier  d’autant  plus  que  l’eau  reste  un  paramètre  qui  échappe complètement  au  contrôle  de  l’éleveur  et  dépend  des  capacités hydrauliques  de  la  région,  donc  de  la  pluviométrie  et  des  réserves souterraines. Or, dans les trois aires de distribution du camelin, le manque de puits  est très ressenti (dans la région de Tindouf, en moyenne un puits tous les 612 km2) ; les puits sont caractérisées par un déséquilibre dans la répartition  spatiale,  et  ils  sont  pour  la  majorité  endommagés  ou abandonnés.  Ajoutant à cela, l’élevage camelin est un élevage à rotation très lente. Longueur  de  l’intervalle  entre  deux  mises  bas  (la chamelle ne produit que 0.39 chamelon par an soit un chamelon tous les  30  mois).

Ainsi, le soutien de l’Etat reste insuffisant. En effet, en dehors de la prime à la naissance initiée par le ministère de l’Agriculture,  opération éphémère  car  n’ayant  pas  été  réfléchie  en tenant  compte  des  réalités  du  terrain  et  parce  que,  également,  les premiers concernés (chameliers) n’ont pas été associés à la réflexion, l’Etat n’a fait aucun effort pour revenir en aide à cette catégorie d’éleveurs et ce, à quelque niveau que ce soit (alimentation, crédits assurance…).

140 000 têtes de cheptel seulement !

L’étude a soulevé également le problème de la succession. Cette contrainte est surtout ressentie par les bergers. En effet, leurs fils ou  leurs  frères  commencent  à  se  désintéresser  de  l’activité  de gardiennage  pour  aller  chercher  en  ville  des  emplois  plus rémunérateurs  stables  et  moins  contraignants. Les accidents  de  la  route  viennent  s’ajouter  aux  autres  problèmes expliquant la régression des effectifs. Une autre cause est à l’origine de ces accidents : après les pluies, l’eau stagnante dans les différents fossés le long de la route, attire les animaux. Les bergers se plaignent de l’absence de toute assurance couvrant les animaux dans de telles situations ; pire encore, ils n’osent pas se manifester de peur de se voir verbalisés. Face à toutes  ses  contraintes, l’éleveur  camelin  continue  à  lutter  seul contre la précarité de son existence, de celle de sa famille et de la vie de son troupeau camelin, l’unique trait d’union avec sa vie pastorale.

 Au  final,  l’élevage  camélin  souffre  d’une  absence  de  reconnaissance économique,  en  dépit  de  son  rôle  social  éminent  en  zone  désertique et  subit  les  conséquences  des  dégradations répétées de son environnement obérant sa productivité zootechnique et numérique. Ces contraintes induisent une régression des effectifs camelins, si bien que le cheptel ne compte actuellement que 140 000 têtes. On est loin des 260 000 dromadaires qui sillonnaient les parcours sahariens de l’Algérie en 1890.

A. R.

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