Warning: mysqli_query(): (HY000/1194): Table 'wp_options' is marked as crashed and should be repaired in /home/ecotimesdz/public_html/wp-includes/class-wpdb.php on line 2351
Le risque de récession de l’économie mondiale 2O25 : Tirer les leçons de la crise de 1929 et celle de 2OO8 - ECOTIMES

Le risque de récession de l’économie mondiale 2O25 : Tirer les leçons de la crise de 1929 et celle de 2OO8

Le risque de récession de l’économie mondiale 2O25 : Tirer les leçons de la crise de 1929 et celle de 2OO8

Par Abderrahmane MEBTOUL

3 – Les leçons de la crise de 2OO8

Durant cette période, avec les banqueroutes répétées, le crédit interbancaire source de l’expansion de l’économie mondiale a eu tendance à s’assécher surtout au niveau des banques d’affaires qui ont connu une expansion inégalée.

Car, à la différence d’une banque universelle, une banque d’affaires n’a pas la possibilité, en cas de conditions de marché difficiles, de s’appuyer sur les dépôts des particuliers pour lever des fonds pour le court terme, bien qu’elles continuent à émettre des dettes à court terme pour financer leur activité.

Or, de plus en plus les établissements financiers auprès desquels les banques d’affaires se refinancent, refusent en période de crise de prêter par manque de confiance dans la capacité de remboursement de ces banques.

C’est cette situation qui a poussé le FMI a adoucir sa position monétariste et la FED à injecter plusieurs centaines de milliards de dollars de liquidités sur les marchés et à étendre les accords de «swaps» avec ses homologues européens, japonais, britannique et suisse. C’est que l’accord swap permet aux banques centrales de se prêter réciproquement des liquidités à court terme pour stabiliser le système financier de son pays.

Au niveau des marchés financiers nous avons deux types de détention d’actions. La détention directe (ceux qui les détiennent en propres) et la détention indirecte (ceux qui les détiennent par le biais d’un intermédiaire : organismes de gestion, sociétés d’assurances-vie, caisses de retraite, SICAV).

Le fait nouveau réside dans la modification rapide et importante du type d’actions détenues par les ménages. La détention directe d’actions devient minoritaire, pendant que la détention indirecte s’est fortement développée avec le développement des fonds de pension contrôlant une partie de Wall Street.

Mais ce système financier accuse bon nombre de dysfonctionnements qui ont été concrétisées à travers la crise des prêts hypothécaires (subprimes) en août 2007, crise qui s’est propagée à l’ensemble des bourses mondiales avec des pertes estimées à plusieurs milliers de milliards de dollars que je résume en cinq étapes : les banques ont fait des prêts immobiliers à des ménages insolvables ou présentant peu de garanties, à des taux d’intérêts élevés ; diffusion des mauvaises créances dans le marché : pour évacuer les risques, les banques «titrisent» leurs créances, c’est-à-dire qu’elles découpent leur dette en produits financiers pour la revendre sur le marché. La mondialisation a fait le reste, en diffusant ces titres à risque dans les portefeuilles d’investisseurs de toute la planète.

Les fonds spéculatifs (hedge funds) ont été de gros acheteurs de subprimes, souvent à crédit pour doper leurs rendements (jusqu’à 30% par an), et faire jouer l’effet de levier, les hedge funds empruntant jusqu’à 90% des sommes nécessaires ; retournement du marché immobilier américain : vers fin 2005, les taux d’intérêts américains ont commencé à remonter alors que le marché financier s’essoufflait.

Des milliers de ménages ont été incapables d’honorer leurs remboursements entraînant des pertes pour les banques et les investisseurs qui ont achetés les titres obligataires ont vu leur valeur s’effondrer d’où la crise de confiance : les banques se sont retrouvées dans une situation ou comme dans un jeu de poker, elles savent ce qu’elles ont dans leur bilan, mais pas ce qui se trouve dans celui des autres car ces mauvais crédits immobiliers ont été achetés un peu partout dans le monde et on ne sait quelle est la répartition du risque d’où une grave crise de confiance et depuis juillet 2007, cette situation a fait chuter les bourses et paralysé le marché interbancaire, les banques ne se prêtant plus craignant que leurs homologues soient dans une ligne rouge et en dernier lieu, intervention des banques centrales : face à la paralysie du marché, les banque centrales en injectant plusieurs centaines de milliards de dollars et d’euros de liquidités.

En conclusion, comprendre les crises périodiques qui secoue le système mondial implique de les replacer dans leur contexte historique et d’analyser les stratégies d’adaptation notamment pour la période contemporaine avec l’entrée en puissance des nouvelles technologies à travers Facebook qui contribuent à refaçonner les relations sociales, les relations entre les citoyens et l’Etat, par la manipulation des foules, pouvant être positif ou négatif lorsqu’elle tend à vouloir faire des sociétés un Tout homogène alors qu’existent des spécificités sociales des Nations à travers leur histoire.

Ces nouvelles dictatures peuvent conduire à effacer tout esprit de citoyenneté à travers le virtuel, l’imaginaire et la diffusion d’images avec pour conséquence une méfiance accrue vis-à-vis des discours officiels.

Le monde ne sera plus jamais comme avant confronté à des évènements futurs, les cyberattaques, supposant la maîtrise de la transition numérique, le réchauffement climatique, avec la crise de l’eau enjeu du XXIème siècle pouvant conduire à des conflits. Espérons le dialogue, au lieu des conflits, dans toutes les contrées du monde, afin de promouvoir l’esprit de paix et de tolérance.

Tout cela nécessite en ce XXIe siècle la promotion de la culture, celle-ci étant le fondement du dialogue des civilisations, source d’enrichissement mutuel, où chaque Nation devra concilier la modernité et ses traditions. C’est que l’ère des confrontations n’a eu cours que parce que les extrémistes ont prévalu.

Connaître l’autre, c’est aller vers lui, c’est le comprendre, mieux le connaître. Face à un monde en perpétuel mouvement, tant en matière de politique étrangère, économique, que de défense, actions liées, se posent, l’urgence d’une coordination qui devrait être internationale et régionale, le but étant d’agir efficacement sur les événements majeurs afin de faire de notre monde, un lac de paix et de prospérité partagée.

A. M.

Quitter la version mobile