Warning: mysqli_query(): (HY000/1194): Table 'wp_options' is marked as crashed and should be repaired in /home/ecotimesdz/public_html/wp-includes/class-wpdb.php on line 2351
Le risque de récession de l’économie mondiale 2O25 : Tirer les leçons de la crise de 1929 et celle de 2OO8 - ECOTIMES
mardi, 24 juin , 2025
  • S'identifier
ECOTIMES
  • Actualités
  • Economie & finances
    • Banques & finances
    • Industrie
    • Agriculture
    • Produits & Services
    • Automobile
    • Hi-Tech
    • Entreprise
    • Environnement
    • Bourses
  • Energies
  • Régions
  • Monde
  • Interview
  • Analyses
  • Contact
Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Actualités
  • Economie & finances
    • Banques & finances
    • Industrie
    • Agriculture
    • Produits & Services
    • Automobile
    • Hi-Tech
    • Entreprise
    • Environnement
    • Bourses
  • Energies
  • Régions
  • Monde
  • Interview
  • Analyses
  • Contact
Aucun résultat
Voir tous les résultats
ECOTIMES
Aucun résultat
Voir tous les résultats

Le risque de récession de l’économie mondiale 2O25 : Tirer les leçons de la crise de 1929 et celle de 2OO8

Par Eco Times
10 avril 2025
Dans Actualité
641
A A
Le risque de récession de l’économie mondiale 2O25 : Tirer les leçons de la crise de 1929 et celle de 2OO8

Impactant la majorité des pays surtout l’Afrique, le 08 avril 2O25 , comme effet de l’annonce de la hausse des tarifs douaniers décidés par le président Trump, il y a eu panique au niveau de toutes les bourses mondiales, les indices de la bourse de Paris baissant de 4,7%, -4,1%, pour la bourse de Francfort, pour les bourses asiatiques où Shanghai s’est effondrée de 11%.

Par Abderrahmane MEBTOUL

Et depuis le 2 avril 2O25, l’indice élargi S&P 500, le principal à Wall Street, a chuté de près de 11% et a effacé plus de 5.300 milliards de dollars de capitalisation boursière, les investisseurs anticipant alors des hausses de prix dans quasiment tous les secteurs et comme valeur refuge l’once d’or atteint un niveau historique 3O25 dollars l’once.

Cela a eu un impact à la fois sur les épargnes des épargnes placés en actions ou obligations et sur les hydrocarbures, le 09/04/2O25 durant la matinée, le pétrole ayant été côté les 9 avril 2O25 à 61,62 dollars le Brent 57,79 dollars le Wit, une première depuis avril 2021, dans un marché inquiet pour la demande mondiale en raison de la guerre commerciale, surtout si le droit de la Chine de 1O4% est appliqué et pour gaz 36,54 dollars le mégawattheure après avoir dépassé les 5O dollars.

Je rappelle que les USA sont devenus le premier producteur mondial avec plus de 13 millions de barils jour devant la Russie et l’Arabie Saoudite avec entre 1O et 11 millions barils et exportateur important de GN, l’OPEP représentant 33% de la production commercialisée mondiale et l’OPEP+ avec le rôle dé- terminant de la Russie et de l’Arabie Saoudite, les autres pays étant marginaux, environ 5O% et donc 5O% se faisant hors OPEP.

D’où l’importance du devoir de mémoire devant tirer les leçons du passé et donc de comprendre l’essence tant de la crise de 1929 que celles de 2008/2OO9, tenant compte des nouveaux rapports sociaux et des bouleversements mondiaux. (Pour les crises de 1929 et 2OO8 – extrait d’un séminaire de doctorat donné en 2O18 par le professeur Abderrahmane Mebtoul et de plusieurs conférences internationales)

1 – Comprendre l’essence de la crise de 1929

Le krach de 1929 est consécutif à une bulle spéculative, dont la genèse remonte à 1927. La bulle fut amplifiée par le nouveau système d’achat à crédit d’actions, les investisseurs pouvant acheter des titres avec une couverture de seulement 10%.

Le taux d’emprunt dépend du taux d’intérêt à court terme ; la pérennité de ce système dépend donc de la différence entre le taux d’appréciation des actions et ce taux d’emprunt. C’est le 24 octobre 1929 que la fameuse crise se déclencha aux Etats-Unis ; on appela ce jour le «jeudi noir» ou Black Thursday ? Le krach boursier de Wall Street plongeant l’économie américaine et l’économie mondiale dans la tourmente et ce, malgré l’apparente santé de l’économie américaine dont les bases de sa croissance étaient pourtant faibles.

A la mi-octobre 1929 l’annonce de la baisse des bénéfices des industries poussa les spéculateurs à vendre leurs actions pendant que le cours de Wall Street était encore élevé. Cette vente entraîne une chute encore plus rapide des actions, plus de 16 millions de titres seront bradés sur le marché, sans trouver toutefois preneur.

Les épargnants paniquent et se précipitent auprès de leur banque pour retirer leur argent. Bientôt des centaines de milliers d’actionnaires se trouvèrent ruinés ; les banques ne purent se faire rembourser leurs crédits et les épargnants retirent leur argent de leurs comptes.

Un grand nombre de banques n’ayant pas les moyens de rembourser, leurs clients furent faillites. Pour s’en sortir le seul moyen des banques furent de stopper les prêts à l’étranger et de réclamer le remboursement de ceux déjà effectués. De plus les capitaux américains cessent de circuler autour de la planète, la conséquence inévitable fut l’expansion de la crise à l’ensemble des pays industrialisés.

Entre le 22 octobre et le 13 novembre 2009, l’indice Dow Jones passe de 326,51 à 198,69 (39%), ce qui correspond à une perte virtuelle de 30 milliards de dollars, dix fois le budget de l’État fédéral américain de cette époque.

Par un effet de dominos, c’est l’ensemble de la Bourse qui s’effondre, et la chute de 1930 à 1932 est supérieure à celle de l’année 1929. Le 8 juillet 1932, le Dow Jones tombe à 41,22, son plus bas niveau depuis sa création en 1896. La baisse des prix fut générale et atteignit environ 30% de 1929 à 1932.

Suite à la hausse des taux d’intérêt en avril 1929, lorsque survient la première stagnation des cours, le remboursement des intérêts devient supérieur aux gains boursiers et l’économie réelle montre des signes de faiblesses : ainsi, la production automobile chute de 622 000 véhicules à 416 000 entre mars et septembre et la production industrielle recule de 7% entre mai et octobre.

Ce ralentissement est en partie dû à un phénomène d’asphyxie : les capitaux disponibles accourent à la bourse plutôt que vers l’économie «réelle» La perte de confiance due à la crise boursière affecte la consommation et les investissements lors des mois suivant le krach.

Les crédits se tarissant, la consommation, l’investissement et la production continuent de chuter, le chômage explose (de 1,5 millions à 15 millions en 1933), et la crise bancaire devient une crise économique en 1931.

Les mesures protectionnistes telles que la loi Hawley-Smoot de 1930 sur les droits de douane, favorisent la propagation de la crise à toutes les économies occidentales à partir de 1931. Début 1933 les profondes crises sociales et économiques favorisent les interventions publiques et la naissance de différents fascismes européens.

Début 1933 la crise était au plus haut aux Etats-Unis, le nouveau président, fraîchement élu, Franklin D. Roosevelt, lança le New Deal (intervention accrue de l’Etat, infrastructure pour lutter contre le chômage, assainissement des finances).

La dépression recula un peu, mais c’est surtout l’entrée en guerre des Etats-Unis grâce aux dépenses militaires qui la fit disparaître en 1941. En Allemagne et en France on adopta aussi les théories de Keynes : les dépenses publiques devaient compenser le manque d’investissements privés.

En 1934 le gouvernement de Laval décida le blocage du salaire des fonctionnaires ; les résultats économiques furent infimes, mais l’agitation sociale s’en trouva renforcée. L’extrême droite française s’était aussi renforcée, mais le Front populaire face à cette crise remporte les élections en 1936. En Allemagne la crise avait permis à un homme de parvenir au pouvoir : Adolf Hitler et en Italie Mussolini.

2 – Qu’en est-il de la crise d’octobre 2008 ?

Entre le 02 janvier et le 20 novembre 2008 les plus grandes places financières ont perdu presque la moitié de leur capitalisation soit environ 35.000 milliards de dollars soit plus de deux fois le produit intérieur brut amé- ricain de 2007, touchant presque tous les pays puisque Moscou pour la même période a perdu 72% de sa capitalisation et les dirigeants asiatiques japonais, chinois, indiens disent ouvertement maintenant que la crise les atteint.

Existent bon nombre de similitudes entre la crise d’octobre 1929 et celle d’octobre 2008 : boom économique précédent la crise, endettement croissant et divorce entre la sphère réelle et financière, répercussion sur la sphère réelle avec la chute des valeurs technologiques (idem pour le parc transport, notamment le segment automobiles. Ainsi en octobre 2008, les ventes de voitures ont dégringolé aux USA de 32% par rapport à la même période de 2007.

Les volumes sont passés sous la barre des 900 000 véhicules pour la première fois depuis 1993, le constructeur américain Ford ayant annoncé une réduction supplémentaire de 10% de sa masse salariale aux Etats Unis en même temps qu’une perte de 129 millions de dollars au troisième trimestre. Au quatrième trimestre 2008, le sidérurgiste va diminuer l’ensemble de sa production de 35%.

L’Europe, où la situation est généralement «plus difficile» qu’ailleurs, est particulièrement touchée. Il s’ensuit une baisse du niveau de consommation des ménages et un signe inquiétant du début de licenciement.

Mais à la différence de 1929 existe une nette volonté de régulation des Etats, comme en témoigne, pour juguler la crise de 2OO8/2OO9 la socialisation des pertes de certaines banques la rapidité des interventions des banques centrales que ce soit la FED américaine, la banque centrale européenne, la banque d’Angleterre, japonaise, russe, chinoise et indienne de coordination pour briser le cercle vicieux du manque de confiance, prêts interbancaires bloqués qui constitue l’élément vital de fonctionnement de l’économie mondiale.

Car, la FED américaine avait avant la crise récente de 2OO9 avait un taux directeur de (2%) et le 8 octobre 2008 à 1,5% et ramené le 31 octobre 2008 à 1% ; idem pour le taux européen, (BCE) il était de 4,50%, a baissé de 4,25%, venant d’être ramené à 3,75% depuis le 8 octobre 2008 et le taux de la banque d’Angleterre qui était de 5% et a été ramenée depuis le 8 octobre 2008 à 4,50% et à 3% le 6 novembre 2008.

Le taux directeur de la banque centrale du Japon (BoJ) est resté inchangé depuis février 2002 avec un taux directeur à 0,50%, et a été ramené depuis le 31 octobre 2008 à 0,30%.

Aussi, à la différence de 1929, nous avons une interconnexion de plus en plus poussée des différents pays à l’économie mondiale supposant paradoxalement une propagation plus rapide de la crise, mais également sa résolution progressive.

A. M.
La suite dans notre prochaine édition

Tags: AlgérieDonald Trumpéconomierisque de récessionTarifs douaniers
partager273Tweeter171partager48
Publicité

Publications associées

Six universités algériennes dans le top mondial : Les réformes portent leurs fruits
Actualité

Six universités algériennes dans le top mondial : Les réformes portent leurs fruits

Par Eco Times
23 juin 2025
Industrie pneumatique : Lancement d’un projet de 50 milliards DA à Oran
Industries

Industrie pneumatique : Lancement d’un projet de 50 milliards DA à Oran

Par Eco Times
23 juin 2025
Emploi et diversification économique : Le monde du travail en pleine mutation
Actualité

Emploi et diversification économique : Le monde du travail en pleine mutation

Par Eco Times
23 juin 2025
56ème Foire internationale d’Alger
Actualité

La 56ème Foire internationale d’Alger s’ouvre aujourd’hui : Le sultanat d’Oman invité d’honneur

Par Eco Times
23 juin 2025
Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Yacine El-Mahdi Oualid
Actualité

Dès la prochaine rentrée : La «nomenclature des formations», «le référentiel national de formations et de compétences»

Par Eco Times
23 juin 2025
Sonatrach : Rencontre-Débat sur la Gestion des Déchets
Environnement

Sonatrach : Rencontre-Débat sur la Gestion des Déchets

Par Eco Times
23 juin 2025
Octroi des licences d'exploitation de la 5G : Ouverture des plis de l'appel à concurrence
Hi-Tech

Octroi des licences d’exploitation de la 5G : Ouverture des plis de l’appel à concurrence

Par Eco Times
23 juin 2025
Charger plus

Articles récents

  • Six universités algériennes dans le top mondial : Les réformes portent leurs fruits
  • Industrie pneumatique : Lancement d’un projet de 50 milliards DA à Oran
  • Emploi et diversification économique : Le monde du travail en pleine mutation
  • La 56ème Foire internationale d’Alger s’ouvre aujourd’hui : Le sultanat d’Oman invité d’honneur
  • Dès la prochaine rentrée : La «nomenclature des formations», «le référentiel national de formations et de compétences»
  • Sonatrach : Rencontre-Débat sur la Gestion des Déchets
  • Octroi des licences d’exploitation de la 5G : Ouverture des plis de l’appel à concurrence
  • Port de Mostaganem : Lancement de la réalisation du troisième bassin avant la fin de l’année
  • Amélioration de l’accueil, gratuité d’accès aux plages, sécurité… Saison estivale 2025, c’est parti !
  • Béjaïa : Lancement officiel de la saison estivale 2025 
ECOTIMES

Quotidien Algérien de l'économie © 2020 ECO TIMES

Rubriques

  • Actualité
  • Economie & finances
  • Energies
  • Régions
  • Monde
  • Interview
  • Analyses
  • Contact

Nous suivre

Bon retour!

Connectez-vous à votre compte ci-dessous

Mot de passe oublié?

Retrieve your password

Veuillez saisir votre nom d'utilisateur ou votre adresse e-mail pour réinitialiser votre mot de passe.

S'identifier
Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Actualité
  • Economie & finances
    • Banques & finances
    • Industrie
    • Agriculture
    • Produits & Services
    • Hi-Tech
    • Environnement
    • Automobile
    • Entreprise
    • Bourses
  • Energies
  • Régions
  • Monde
  • Interview
  • Analyses
  • Contact

Quotidien Algérien de l'économie © 2020 ECO TIMES