Le prix moyen du baril de Brent devrait se stabiliser à 73 dollars en 2025, si les conflits géopolitiques dans le monde ne s’intensifient pas, a indiqué la Banque mondiale (BM) dans son dernier rapport publié mercredi.
Selon le rapport intitulé « Perspectives des marchés des matières premières », le baril du Brent terminera l’année 2024 avec un prix moyen de 80 dollars, en baisse de 3,2% par rapport à 2023, avant d’atteindre 73 dollars l’année prochaine, puis 72 dollars en 2026.
La BM explique cette baisse par une offre mondiale abondante qui dépassera la demande de 1,2 million de barils par jour en moyenne durant l’année prochaine, en raison notamment de « l’actuelle stagnation de la demande chinoise, due au ralentissement de la production industrielle », alors que certains pays non-membre de l’alliance Opep+ prévoient d’accroître leurs productions.
L’institution de Bretton Woods a établi ses prévisions sur la base d’un apaisement des tensions au Moyen-Orient. Mais en cas de persistance des conflits, l’offre devrait se réduire, provoquant une forte augmentation du prix du Brent, qui pourrait atteindre un pic de 92 dollars le baril, bien que « cette hausse serait de courte durée ».
D’autre part, les prix moyens du gaz naturel sur le marché spot européen passeront de 10,8 USD/mmbtu en 2024 à 11,5 dollars en 2025 (+6,5 %) avant de retomber à 10,5 dollars l’année suivante, selon la même source.
Les prix sur le marché spot américain devraient passer de 2,2 à 3,4 et 3,7 USD/mmbtu
au cours des trois mêmes années respectivement, tandis que les prix sur le marché spot
japonais augmenteront de 13,0 à 13,5 USD avant de redescendre à 12,5 USD.
APS