Des peines allant de 30 ans d’emprisonnement jusqu’à la réclusion criminelle à perpétuité à l’encontre des personnes impliquées dans la spéculation, dans le cadre du projet de loi sur la lutte contre la spéculation.
Tel est le fait saillant du Conseil des ministres, qui s’est tenu, hier, sous la présidence du président de la République, Chef suprême des Forces armées et ministre de la Défense, Abdelmadjid Tebboune.
Par Zoheir Zaid
L’Etat semble bien déterminé à prendre le taureau par les cornes quant à la lutte contre la spéculation. D’où, l’engagement du président de la République, de mener une lutte sans merci contre toutes les parties impliquées dans la spéculation et la hausse des prix des produits divers, visant de semer la zizanie.
Tebboune a également instruit le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, d’entamer des campagnes de sensibilisation en direction des commerçants et des citoyens, sur la nécessité de s’imprégner de la réglementation ayant trait à la loi sur la spéculation, et d’en informer le grand public, via les médias, des importantes mesures prises.
Deuxième sujet abordé lors de ce Conseil des ministres, la Grande Mosquée d’Alger (Djamaa Ei-Djazair) ou la mosquée d’Algérie, qui sera, désormais, sous tutelle du Premier ministre, ministre des Finances, Aymen Benaderrahmane. Par ailleurs, le président de la République a donné son accord de principe sur les textes de loi organisant la mosquée d’Algérie.
En ce qui concerne l’Université, troisième dossier abordé, de nouveaux mécanismes seront préconisés pour la répartition des spécialités universitaires, qui seront, dorénavant, orientées vers les sciences exactes et les technologies. Il y a été également exigé de se baser sur les critères de l’excellence et de la spécialisation pour ériger de nouveaux Pôles universitaires. Tebboune, a aussi demandé d’associer les compétences universitaires algériennes pour réussir la souveraineté numérique.
Dans le domaine de la formation et de l’enseignement professionnels, le cap sera mis sur la formation en aquaculture, la construction navale et les Energies renouvelables (EnR), tout en adaptant les bassins de la formation aux besoins économiques. Enfin, un Numéro Vert au niveau des consulats et ambassades a été mis à la disposition de la diaspora, qui peut, à tout moment, dénoncer les contraintes auxquelles elle est confrontée.
Z. Z.