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Le financement des start-up sera élargi via le secteur public et privé - ECOTIMES

Le financement des start-up sera élargi via le secteur public et privé

Le financement des start-up sera élargi via le secteur public et privé

La 15e édition du forum « Rakmana » a été organisés par le Groupement Algérien des acteurs du numérique (GAAN) en collaboration avec Algérie télécom sur « le rôle des startups et des micro-entreprises dans le développement de l’économie ».

Par Zidane Dalila

Pour bien comprendre les enjeux de ce Forum, mené à l’initiative de Mme Nacima Arhab, Secrétaire générale du ministère de l’Economie de la connaissance, des startups et des microentreprises, il faut mettre en lumière l’impératif du financement des start-up et la nécessaire diversification des acteurs financiers dédiés, à l’instar du fonds public ASF (Algerian Startup Fund), Créé en 2020 par six banques publiques et qui, constitué en société de Capital Risque, est versé dans le financement des fonds propres des startups avec prise de participation.

Le ministre de l’économie de la connaissance, Noureddine Ouadah, a également plaidé pour une accélération de l’écosystème des startups.

La start-up, symbole de la nouvelle ruée vers l’or des temps modernes, avec des icônes emblématiques à l’image des Yassir, Ouedkniss et Longli, pour ne citer que ces success stories à l’algérienne, présente la particularité de formuler des besoins en matière de RD (Recherche Développement).

Cette phase, dite de «l’impulsion de départ», se présente avant toute démarche de création ou de commercialisation des innovations.

Il s’agit de disposer d’une maquette et d’un prototype viable pour ensuite prétendre à intéresser un marché.

Qu’est-ce qu’une Start-up ?

La start-up est née de la nécessité, pour des «petits» porteurs d’idées, de pouvoir réaliser leurs idées.

Celles-ci étant, pour la plupart, de simples fantasmes nés dans la tête d’un rêveur mais qui, néanmoins, constituent une innovation dans un domaine donné et dont le potentiel de développement et la rapidité d’expansion, sont fulgurants.

Rapidité qui, en fait, cadre très bien avec l’ère du temps de la révolution numérique et virtuelle.

Par ailleurs, la start-up chemine souvent sur les voies de l’innovation tous azimuts mais principalement sur la voie de l’innovation de rupture.

Rupture technologique, rupture dans l’usage, rupture dans la conception, rupture dans l’innovation elle-même, ce qui communément porte le nom d’innovation disruptive et ce qui en fait un véritable secteur à haut risques pour toute institution classique de financement.

D’où le peu d’intérêt des banques classiques pour ce secteur «un peu trop risqué à leur goût».

En sommes, le manque de financement et d’acteurs financier dans l’écosystème start-up constitue le Talon d’Achille des politiques des États en la matière et l’Algérie, dans sa quête de diversification économique, d’élévation qualitative dans les sphères de la nouvelle économie et de maintien de sa position de Leader africain, s’efforce d’apporter ses solutions à la problématique du financement spécifique et propre à la startup.

Toutes ces initiatives viennent combler cette impulsion de départ, dont le besoin de financement est décisif voire vital pour la viabilité de la start-up.

En fait, la guerre qui se mène dans ce domaine entre «les Start-up Nations» se situe justement à ce niveau-là de l’action de financement, à l’image de la Chine qui y consacre plus de 40 milliards USD par an.

Pourquoi s’intéresser aux start-up?

La startup est une petite structure avec un effectif qui n’atteindra jamais celui d’une PME. De plus, il s’agit le plus souvent de domaines qui nécessitent une main d’œuvre de haut niveau.

L’intérêt pour les États n’est pas dans la capacité à absorber la masse de main d’œuvre disponible, mais dans l’élévation des capacités nationales en termes de création de richesses et d’innovation.

La startup exploite des concepts innovants, donc porteurs de fortes valeurs ajoutées qui, cumulées grâce au nombre de start-up activant dans le pays, participent inexorablement à booster le PIB de ce dernier.

Ainsi, le financement des startup, loin d’être une «corvée risquée» pour jeunes aventuriers du virtual thinking, constitue un véritable investissement très rapidement rentable car le temps de maturité dans l’environnement start-up donne des résultats en «deux temps trois mouvements».

Z. D.

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