Le continent africain vit présentement sa pire récession économique depuis 25 ans, en grande partie à cause de la pandémie Covid-19. Selon certaines estimations, l’économie africaine va se contracter de 2,6%, poussant environ 29 millions de personnes dans l’extrême pauvreté et entraînant 19 millions de pertes d’emplois, alors que les envois de fonds vers l’Afrique subsaharienne devraient baisser de 23,1% (37 milliards de dollars), cette année.
De notre correspondant au Kinshasa (RDC)
Flory Musiswa
Selon Christina Duarte, conseillère spéciale auprès du secrétaire général des nations Unies, «le défi de l’Afrique n’est pas dans l’absence de liquidités ou de fonds pour financer le développement. Ses problèmes sont des flux financiers illicites massifs qui drainent les capacités de financement et le manque d’appropriation des ressources naturelles, associés à tout un discours construit autour de la gestion de la pauvreté plutôt que du développement, et décrivant l’Afrique comme un continent pauvre ayant besoin de l’aide de la communauté nationale.»
Les dirigeants africains doivent trouver en toute urgence de nouveaux moyens pour financer le développement, au risque de demeurer dans la mouise. Le financement du développement de l’Afrique a toujours été en panne, mais cette fois-ci, la pandémie Covid-19 ne fait qu’accélérer davantage la lenteur des progrès vers la réalisation des objectifs de développement durable (SDG) et de l’agenda 2063 de l’union Africaine. Des plans pour un avenir radieux, plus durable, et qui répondent aux défis mondiaux, à l’instar de la pauvreté, changement climatique… doivent être impérativement mis en place.
La pandémie a considérablement réduit la marge de manœuvre budgétaire
Sur ce, le président sud-africain, président en exercice de l’union Africaine, Cyril Ramaphosa, déclare :«la pandémie a fait reculer le processus des SDG, et nous avons maintenant besoin de ressources financières supplémentaires pour permettre aux économies en développement de réagir efficacement, non seulement à la pandémie, mais aussi de se rétablir et de construire.»
M. Ramaphosa soutient l’idée selon laquelle la pandémie a considérablement réduit la marge de manœuvre budgétaire des pays pour respecter leurs engagements pris pour enfin soutenir le développement. Il ajoute par ailleurs que les défis auxquels font face les pays en développement sont amplifiés, d’abord par l’absentéisme accru des infrastructures sanitaires de qualité pouvant riposter contre la pandémie, mais également par des filets de sécurité sociale limités, les niveaux élevés d’inégalité, le lourd fardeau de la dette, la réduction des recettes fiscales, les sorties de capitaux et suffisant aux marchés financiers.
F. M.
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