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Accueil Analyses

L’Algérie perd l’équivalent de 02 Milliards USD chaque année : Il faut un véritable marché intérieur des déchets en Algérie

Par Eco Times
11 octobre 2022
Dans Analyses
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Déchets ménagers: la réalisation de 33 stations de traitement en cours d’achèvement

(3ème partie et fin)

Ainsi le marché des déchets est une opportunité :

  • Le cas de la France entre autre des pays européens:

La Fédération des Entreprises du Recyclage (Federec) a dressé le bilan du marché du recyclage en France en 2018. Contre une collecte des déchets en vue de leur recyclage qui atteint 107 millions de tonnes fin 2018. C’est une hausse de 2 % par rapport à 2017, notamment grâce à une activité du bâtiment en croissance. Ces évolutions positives ne parviennent cependant à entraîner une hausse du chiffre d’affaires. Il diminue de 0,8 % pour s’établir à 9,04 milliards euros fin 2018.

  • Le cas de l’Algérie

En Algérie, si la gestion des déchets a connu une évolution dans les domaines de la mise en place de nouvelles techniques et de mise en œuvre, le concept d’une économie circulaire reste au stade d’une réflexion à développer dans une démarche gouvernementale comme choix stratégique si on veut sauvegarder et pérenniser les investissements déjà acquis.

Pour rappel, la gestion des déchets solides urbains, s’inscrit dans le cadre du Plan National d’Actions Environnementales et du Développement Durable (PNAE-DD) à travers l’adoption d’un Programme National de Gestion Intégrée des Déchets Ménagers et Assimilés (PROGDEM), qui se veut une démarche intégrée, graduelle et progressive de la gestion des déchets ménagers.

La quantité de déchets ménagers et assimilés a connu une augmentation substantielle au cours des dernières décennies en raison d’une croissance démographie galopante conjuguée à une urbanisation exponentiel.

L’étude réalisée par l’Agence Nationale des Déchets (AND) a montré que la quantité moyenne des déchets ménagers et assimilés générée quotidiennement est de 0,8 Kg/habitant, soit 292 Kg/hab./an (AND, 2016). On est évidemment loin de la moyenne européenne (512 kg/hab./an).

Depuis, la production de déchets n’a cessé d’augmenter, tant en termes absolus que par habitant. Avec un taux de croissance annuelle de 3 % (AND, 2016), la quantité des déchets ménagers et assimilés générée en Algérie pour l’année 2020 est estimée à environ 42 millions de tonnes qui comprend également le tout-venant et le recyclable dont presque 20 millions de tonnes de déchets ménagers et assimilées (DMA) par manque d’indicateurs fiable ces chiffres peuvent être plus importantes

Et en l’absence presque totale du tri ; tout type de tri, et malgré cela le marché informelle reste le seule maitre sur le terrain. On estime presque 300 millions de dollars seulement qui est captée à travers diverses formules de valorisation et échanges produit dans sa majorité par des réseaux du marché parallèle ou de l’informelle qui constitue uniquement entre 07 à 10 % du totale gisement des déchets en Algérie.

Malheureusement ce qui se fait actuellement comme récupération et recyclage par manque du savoir faire et non maitrise de séparation des flux hélas est de loin d’être de véritable matière première recycler au normes exigé et caractéristiques nécessaires pour considéré tel ou tel produit comme étant une matière recevable pour l’introduire dans chaine de production industrielle.

Il y a un grand travaille à faire pour former ces récupérateurs même étant issue du l’informelle car ils constitue le premier embryon d’un marché des déchets qu’il faut organisé afin de leur permettre de recycler et récupérer correctement les déchets valorisable ou recyclable et donnée à ces matières les caractéristiques technique normalisé et d‘être commerçables et recevable ou acceptable par les industrielles.

C’est lune des principales cause que le marché parallèle n’a pas pu connaitre un véritable décollage et prendre l’allure d’un vrai marché des déchets d’où la nécessité de l’intervention de l’état pour mettre en place les normes et les méthodes adéquates pour qu’une matières soit récupérable et la règlementation de leurs éligibilités d’être introduite dans la chaine d’industrialisation des ces produits et leurs permettre d’avoir leurs réelle valeurs marchand et constitué par la suite une matière première de seconde vie comme il a été acquis dans les pays développé qui acquis ces techniques et ce savoir faire.

Et cela, nécessite la contribution de chacun des départements ministérielles : la formation professionnelle pour les métiers qualifiées, l’industrie et le commerce pour la normalisation des produits recycler et exigence de leurs introductions dans les chaines de productions, les finances, les micro-entreprises, l’intérieur pour leurs accompagnement et les mesures incitatives et la réservation des zones spécifiques pour la création et réalisation de ces petite et moyennes entreprises émergeantes, aussi les ministères de la recherche scientifique et l’environnement pour approfondir la recherche dans ces multiples domaines afin de garantir la maitrise et l’amélioration des performances des matières et produits issues du recycles et s’ouvrir sur d’autres domaines de l’innovation et l’invention pourquoi pas à l’instars des start-up et leurs permettre d’accédé aux divers marché internationaux tel que l’Asie et l’Afrique pour permettre à ce créneau de devenir le véritable levier économique pour le pays.

Sans la mise en place du tri rien ne sera acquis pour la mise en place d’un marché des déchets !!

Ce qui nous amène à nous poser les questions suivantes :

La gestion inefficiente des déchets en Algérie est-elle due à l’absence d’un cadre juridique adéquat ? Peut-on parlé d’économie circulaire en l’absence presque totale d’une politique de tri, valorisation des déchets ? Le citoyen ne contribue-t-il suffisamment à la politique mis en place en matière de gestion des déchets ? Comment booster cette politique à une démarche de gestion durable des déchets en Algérie ?

Nous sommes à une période charnière pour la gestion qualitative des déchets, une attention particulière doit être accordée à la collecte sélective (absente complètement) qui tarde à se mettre en place par les collectivités locales et qui constitue l’handicape principale dans cette relation ménages et collectivités locales. Ces derniers qui ignorent toutes technicités pour entreprendre ces actions en faveurs d’une vision économique de la gestion des déchets dont il est plus que primordiale que le ministère de l’environnement ait le rôle de locomotive qui drainera toutes les actions à entreprendre dans le cadre d’une stratégie graduelle logique et pratique à très courte termes à travers les bonnes pratiques et le savoir faire qu’ils ont déjà acquis à travers les échanges internationaux, les études de cas et les réalisation entrepris depuis plus de deux décennies écoulées. 

On accuse souvent le citoyen de la non coopération ou manque d’éco-citoyenneté et/ou manque de civisme pour la mise en place du tri sélectif mais la  réalité elle tout à fait le contraire beaucoup d’exemple peuvent etre cités l’exemple des villages à Tizi-Ouzou et autres qui a gagnées des concours de meilleur village en matière de propreté, à Alger la capitale plusieurs expériences et tentatives qui n’ont malheureusement rien données

Ainsi, il est recommandé d’étudié le comportement des différents composantes de la société algérienne dans chaque région et voir sa réceptivité vis-à-vis ce projet sociétale et économique à la fois

Il ne suffit pas de planifié des stratégies et des politiques sans pour autant connaitre le feedback de ces principaux acteurs de cette dernière.

Jusqu’à maintenant aucun projet de tri sélectif n’a donné les outputs envisagé de l’ensemble des communes au niveau national car le citoyen constitue la pierre angulaire et le garant de la réussite de toute cette politique et vision économique. Une véritable stratégie de communication et sensibilisation envers les citoyens et les chargés de la gestion de déchets au niveau des collectivités locales et l’ensemble des concernés

Les enjeux principaux sont, d’une part, le développement et l’organisation des filières de recyclage et, d’autre part, la réduction des coûts de collecte et de traitement. Le déchet est devenue aujourd’hui un enjeu économique, sa valorisation a pris une dimension croissante et constitue une véritable industrie, qu’il faut pousser à l’innovation, pour créer de nouveaux marchés, d’autant plus que les technologies de recyclage et de valorisation existent. Et enfin, il y a un travail pour une meilleure vulgarisation des filières vertes qui créeront des emplois bénéfiques tant pour l’environnement que pour l’économie.

La valorisation des déchets face à la lourde facture de l’importation des matières premières

Des chiffres phares concernant l’importation de la matière première en Algérie qui alourdisses chaque année la facture en monnaies étrangères, cependant et selon les chiffres du Centre National de l’Informatique et des Statistiques 4 (CNIS), L’Algérie a importé près de 2,03 milliards de dollars d’intrants pour l’industrie de plastique en 2017, contre 1,9 milliards de dollars en 2016 et 1,7 milliards en 2015. Source (Centre National de l’Informatique et des Statistiques : https://www.cnis.fr/)

Pour le bois la dernière déclaration du secrétaire générale du ministère de l’industrie, en marge du salon sur le bois et dérivées que l’Algérie importe plus de 500 millions de dollars chaque années pour satisfaire les besoins du marché nationale de cette matière première et qu’il plus que nécessaire d’y réfléchir à trouver d’autres solution alternatives pour réduire au maximum cette lourde facture d’importation en monnaies étrangères

Pour les déchets ferreux et non ferreux, spéciaux et dangereux : Selon M. Bensalem Mabrouk, chef de département contrôle de gestion à l’entreprise nationale de récupération (ENR) entreprise spécialisée dans le domaine de la récupération, en marge du même salon REVAD que L’ENR récupère annuellement l’équivalent de 360 000 tonnes de déchets ferreux, ce qui représente seulement un tiers des déchets générés annuellement, qui est d’environ 1,2 millions de tonnes de fer » le traitement, le recyclage et la commercialisation des déchets (ferreux et non ferreux, spéciaux et dangereux) dont l’objectif principal est de contribuer à réduire les

A noter que ce créneau de la valorisation des déchets (récupération et recyclage) où l’investissement est encore très rare étant à peine naissante en Algérie est susceptible d’être à l’origine de la création de l’équivalent de 100.000 postes d’emploi directs et indirects et pourrait être une alternative en matière de marché hors hydrocarbure si .. !?

Derradji-Belloum ALKAMA

Expert consultant en Environnement

& Développement Durable 

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