L’année 2024 sera celle de la promotion des produits «made in algeria». En effet, un riche et intense programme de la participation de l’Algérie aux manifestations économiques à l’étranger en 2024, vient d’être dévoilé par le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations.
Par Akrem R.
En effet, Il est prévu la participation de l’Algérie dans pas moins de 23 manifestations, notamment en Asie, en Europe et en Afrique, dont trois foires internationales, 14 salons Internationaux spécialisés et 6 expositions spécifiques des produits Algériens.
Selon le programme publié sur le site de la Chambre algérienne du Commerce et de l’Industrie (CACI), l’Algérie prendra part, du 15 au 25 mai 2024 à la Foire internationale de Tripoli en Libye, à la foire internationale de la Havane à Cuba en novembre 2024 et de Dakar au Sénégal prévue le mois de décembre 2024. Concernant les salons internationaux spécialisés, le programme comprend une série de manifestations économiques qui débuteront par l’Arab Health Medical Expo à Dubai (29 jan-01 fév 2024) pour s’achever au Gulf Information Technology Exhibition “GITEX” à Dubai( Octobre 2024) en passant par Yaoundé (Cameroun), Addis Abeba (Ethiopie), Tokyo (Japon), Londres (Royaume-Uni), Paris ( France) et Rimini (Italie). Des manifestations auxquelles s’ajoutent les rendez-vous économiques de Montréal (Canada), de Moscou (Russie) et de Riyad (Arabie Saoudite).
Par ailleurs, des expositions spécifiques aux produits nationaux sont prévues à Lagos (Nigeria), à Addis Abeba (Ethiopie), à Johannesburg (Afrique du Sud), à Abidjan (Côte d’Ivoire) et à Doha (Qatar). En effet, à travers ce riche programme l’Algérie affiche ses ambitions et sa détermination à aller à la conquête des parts de marchés internationaux et augmenter ses exportations hors hydrocarbures et à nouer des partenariats économiques et commerciaux.
Dans son plan d’action le gouvernement table sur la réalisation de 30 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures, annuellement, à partir de 2029. Une stratégie a été tracée à cet effet par le ministère du Commerce avec l’aide des organisations patronales et les associations professionnelles et économiques. Depuis son arrivée au Palais d’El-Mouradia, le Président Tebboune a affiché une réelle volonté politique pour la promotion de la production nationale et de développer les exportations hors hydrocarbures qui ne dépassaient pas les 2 milliards de dollars avant 2020.
Cette volonté politique accompagnée par un appui aux opérateurs économiques a été payante. Des résultats probants ont été réalisés. En effet, grâce à la nouvelle politique économique adoptée par le Gouvernement, en application du programme et des orientations du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, une politique privilégiant la performance et visant à réaliser un développement durable au profit des générations futures, l’Algérie a réussi à augmenter le volume de ses exportations hors hydrocarbures, depuis 2021, les portant à 7 milliards de dollars (USD) l’année dernière, contre 1,3 et 1,8 milliard USD/an durant les précédentes décennies.
Atteindre les 30 milliards de dollars en 2029
«Ce chiffre est un miracle si on le compare au passé, puisque nous avons réussi, pour la première fois, à augmenter le volume des exportations de 1,7 milliards de dollars en 2019 à 5 milliards de dollars en 2021, puis à 7 milliards de dollars en 2022, soit une progression annuelle de 30%», l’objectif étant d’arriver à 13 milliards de dollars cette année, pour booster le développement, avait indiqué le Président Tebboune. Pour l’année en cours, les exportations hors hydrocarbures devraient atteindre les 10 milliards de dollars. Avec le parachèvement des réformes bancaires, l’ouverture d’agences bancaires à l’étranger, l’amélioration et le développement de la logistique (ouverture de lignes maritimes et aériennes avec des pays africains) et l’ouverture incessamment de zones franches aux niveaux des zones frontalières et également l’organisation de foires permanentes en Mauritanie et Sénégal, les exportations de l’Algérie en divers produits devraient connaitre un nouvel essor, en particulier avec l’entrée en vigueur du nouveau Code de l’investissement. À fin novembre 2023, 4651 projets d’investissement sont enregistrés à fin novembre. Des investissements qui devraient accroitre la production nationale et l’exportation des excédents vers les pays du continent africain, notamment.
A. R.