Laaziz Faid l’a affirmé : Un PIB à 400 milliards de dollars est possible 

Le ministre des Finances, Laaziz Faïd, a indiqué que l’augmentation du PIB à 400 milliards de dollars d’’ici 2026 n’est pas impossible. Pour lui, l’Algérie a un potentiel extraordinaire. D’ailleurs, le FMI et la BM « nous disent qu’avec un prix du baril à 80 dollars, on peut atteindre un PIB entre 340 à 350 milliards de dollars. Imaginez, donc, un baril à 85 et 90 dollars, on dépassera facilement les 400 milliards de dollars», affirme-t-il.

En plus du prix du pétrole, il y a les investissements que nous sommes en train de faire, dont un retour qui contribuera à l’augmentation du PIB. Pour illustrer ses propos, le ministre des Finances a cité le mégaprojet dans le domaine agricole qui sera réalisé dans la wilaya d’Adrar sur une superficie de plus 100 000 ha, d’une valeur de 3,5 milliards de dollars et la création de plus de 5000 emplois.

En effet, le gouvernement table sur les secteurs de l’agriculture, l’industrie, les services et le bâtiment qui vont tirer vers le haut la croissance, surtout avec la mise en place d’un climat d’investissement très favorable. Le ministre a rappelé également au passage que l’Etat a investi énormément dans la stabilité sociale et économique du pays.

Des budgets importants ont été alloués pour l’amélioration du pouvoir d’achat des ménages dans la Loi de finances 2024. Pas moins 5200 milliards DA pour les salaires, 5200 pour les transferts sociaux et 4900 milliards de dépenses d’équipements. C’est un effort immense en direction de l’investissement et l’amélioration du pouvoir d’achat, affirme-t-il.

Vers une baisse des taux d’intérêts des banques  

Concernant la réforme du secteur bancaire, le ministre Laaziz Faid a fait savoir que son département accorde une grande importance à ce secteur, dont un vaste chantier est ouvert. Le développement et la modernisation du secteur bancaire boosteront davantage l’investissement. Pour lui, sans la réforme bancaire on ne peut atteindre notre objectif, à savoir, la promotion de l’investissement. « Les banques sont liées directement à l’investissement », indique-t-il.

À cet effet, le ministre a annoncé que les taux d’intérêts des banques connaîtront prochainement une baisse, relevant que la réforme bancaire nécessite davantage de réformes structurelles. Le ministre a précisé que cette réduction portera ses fruits quant à la baisse du taux de l’inflation, et sera un atout indéniable pour booster l’investissement.

D’autre part, il a relevé la nécessité de poursuivre les efforts engagés dans la numérisation pour permettre au secteur bancaire de jouer pleinement son rôle dans le financement de l’économie nationale. Dans son exposé, le ministre a passé au peigne fin les efforts et le saut qualitatif et quantitatif enregistré par la finance islamique, relevant également que l’ouverture du capital du CPA et «la BDL d’ici la prochaine rentrée sociale», ainsi qu’une compagnie d’assurance et une entreprise publique qui ont manifesté leur intérêt d’ouverture du capital, impulsera une nouvelle dynamique au marché boursier. Dans sa stratégie, le gouvernement œuvre à la diversification des sources de financement et la réduction de la pression sur le Trésor public. 

C’est dans ce cadre que s’inscrit également la réforme bancaire. Le ministre a fait savoir que le Fonds national de l’investissement participe  dans le financement de l’économie nationale. Pas moins de 500 milliards de DA ont été, en effet, investis dans le financement des projets structurants notamment dans le secteur ferroviaire, des mines et dans le domaine agricole.

Lancement incessamment du m-paiement 

Le ministre Faid a annoncé également l’entrée en service du paiement via mobile d’ici la fin du mois courant. « Il ya une nette amélioration dans les services dispensés par les banques.

Dans l’avenir la situation va s’améliorer davantage surtout avec l’introduction de la numérisation et l’utilisation des nouveaux moyens d’e-paiement. Le m-paiement sera lancé d’ici fin de ce mois.  Il sera une réalité et tous les citoyens peuvent effectuer des opérations de paiement via le mobile aux niveaux de toutess les banques», annonce-t-il, notant que pas moins de 16 millions de cartes CIB et Edahabia sont en circulation.

Des chiffres qui témoigne sur une seule chose que la numérisation est une réalité et l’e-paiement également est visible sur le terrain. Maintenant le cap sera mis sur la sensibilisation afin de faire promotion à l’utilisation de ces nouveaux modes de paiement.

Enfin, le ministre fait savoir que le processus d’adhésion de l’Algérie à la banque des BRICS est pratiquement achevé et sera finalisé dans les prochains jours.

A. R.

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