Le ministre de l’Energie et des Mines, M. Mohamed Arkab, qui a inauguré au Centre International de Conférences, Abdelatif Rahal, les activités de la journée des médias pour la promotion de l’investissement minier, a plaidé pour plus de partenarait Privé-Public, et même étranger. Pour Arkab, il est important de développer le partenariat sous toutes ses formes, notamment le partenariat public-privé et étranger, qui constitue un axe majeur de développement du secteur minier pour assurer le financement pérenne de ses activités et le transfert de technologie.
Par Reda Hadi
Dans son discours d’ouverture, le ministre a souligné l’importance du secteur minier et la nécessité de le développer pour contribuer à l’avancement de l’économie nationale, et ce, d’autant plus que notre pays dispose d’importantes capacités minières
En ce sens, M Arkab a précisé aussi que le développement de nouvelles mines commence par accorder une importance particulière à la phase d’exploration minière, qui nécessite des investissements et la mise à disposition de capacités financières importantes, sachant que cette phase est encore parrainée par le seul Etat qui constitue un pilier pour le développement du domaine.
De plus, le PPP (partenariat Public-Privé), permettra le transfert de technologie. Le ministre a également souligné l’importance d’investir dans l’élément humain pour répondre aux besoins urgents en matière de formation et de formation continue.
De lourds financements
A ce sujet, M. Omar Moulahoum, ex-cadre à la retraite de l ‘ORGM, éstime avant tout, qu’il y a la nécessité d’une révision en profondeur de la loi minière actuelle, afin que le cadre législatif et réglementaire soit attractif et adapté aux nouvelles mesures visant à promouvoir l’investissement, car le plus important dans la réforme du cadre législatif et réglementaire, est la fourniture d’informations et de données de base, ainsi que l’intensification des programmes de recherche minière pour découvrir de nouvelles ressources minérales, tout en augmentant la productivité, affirme-t-il et de souligner que ce type de financement, c’est synonyme de « désengagement progressif » de l’Etat. Tout en précisant sa pensée, il ajoute que « le secteur minier est un champ ouvert pouvant prouver les capacités du pays, avec sesrichesses minérales, à ressusciter le secteur et en faire un contributeur efficace à la roue du développement », conclut-il l’Algérie mise, en fait, sur le développement du secteur des Mines à l’effet d’accélérer la diversification de son économie, fondée essentiellement, sur l’industrie pétrolière et gazière. Le lancement du plan d’action 2020-2024 doit permettre ainsi au secteur, dont la contribution reste modeste en dépit de ses potentialités, de contribuer davantage au développement de l’économie nationale et à la création de postes d’emploi.
R.H.