Sâadia Lakehal, fondatrice et présidente du Forum mondial de l’industrie 4.0 au féminin, et CEO de l’agence internationale Emperia Industrie Connect, revient, dans cet entretien, en exclusivité avec notre journal Eco Times, sur son remarquable parcours, ainsi que sur les objectifs qu’elle s’est assignés à travers son agence. Citoyenne active et engagée, Sâadia Lakehal souhaite faire connecter l’Algérie, son pays d’origine, au Canada, son pays d’accueil. Ecoutons-là.
Entretien réalisé par notre correspondant à Montréal, Salah Benreguia
EcoTimes: De prime abord, qui est Sâadia Lakehal ?
SâadiaLakehal : Microbiologiste de formation, et diplômée de l’Université des sciences et de la technologie Houari Boumediene (USTHB). J’ai occupé plusieurs postes de responsabilité à Alger où j’ai d’abord été cadre microbiologiste au sein du laboratoire d’analyses microbiologiques et d’hygiène & salubrité à l’Institut Pasteur, l’hôpital militaire d’Aïn Naâdja et universitaire de Kouba durant cinq ans, avant d’être nommée directrice générale de la clinique obstétrique chirurgicale d’Alger. Entre 1996 et 2001, j’ai occupé des postes de responsabilité dans trois organismes, à savoir directrice des ventes et des approvisionnements à l’Office National des Approvisionnements et Services Agricoles (ONAPSA) ou j’ai collaboré avec plusieurs laboratoires pharmaceutiques vétérinaires étrangers comme Pfizer, Bayer, Sanofi, GlaxoSmith&Kline, entre autres. Ensuite, comme directrice marketing du laboratoire belge Pharmacine et enfin directrice de la publicité marketing de plusieurs éditions scientifiques comme Santé Animale de 2000 à 2007. Parallèlement à cela, j’ai travaillé comme formatrice en hygiène et salubrité alimentaire à l’École de Restauration d’Alger.
Dans le cadre de mes fonctions, j’ai été amenée à effectuer plusieurs déplacements professionnels internationaux. Ceci m’a permis d’acquérir une ouverture d’esprit sur les diverses cultures.
Notamment, dans le cadre d’une étroite collaboration avec toutes les ambassades (Canada, États-Unis, Allemagne, Suisse, Belgique, France, Italie, etc.), autour du projet de lutte contre le criquet Pellerin subsaharien. Cette opération a été initiée par le poste de commandement à l’institut National de la protection des végétaux (INPV).
Vu que je suis toujours restée en contact avec le service développement économique de l’Ambassade du Canada et lors de ses activités de maillage algéro-canadiennes, j’ai eu l’occasion de rencontrer l’ex-Premier ministre Jean Christien et l’ex-ministre du Commerce international Peter Pettigrewen 2000. C’est en 2007 que mon choix s’est arrêté alors, sur le Canada. Ce regard vers l’extérieur qui s’est inscrit dans une logique de continuité.
J’ai donc débarqué à Montréal en tant que femme déterminée à créer et réussir dans les domaines où j’ai toujours excellé : la Santé, l’Agriculture et l’Industrie,
Passionnée par la gestion, j’ai complété une formation spécialisée en gestion de projets aux HEC Montréal, en plus d’une certification HACCP au campus de Saint-Hyacinthe en contrôle de la qualité pour le secteur manufacturier agroalimentaire ainsi qu’un certificat en leadership du programme Chefs & Cie.
J’ai enchainé, par la suite, plusieurs postes dans le domaine de l’industrie que j’ai créée par l’Intraprenariat. En 2010, j’ai agi à titre de cadre pour la Chaire CRSNG du génie de conception environnementale du département de génie chimique à l’École polytechnique de Montréal. Là, j’ai organisé des évènements scientifiques et j’ai tissé de nombreux liens entre l’industrie forestière et le monde universitaire.
Dès 2012, j’ai occupé le poste de directrice générale de l’Association pour le Développement et l’Innovation en Chimie au Québec (ADICQ). En 2013, lors du colloque Chimie verte durable de l’ADICQ, j’ai initié le prix « Relève Chimie » et créé ainsi le premier maillage entre l’industrie chimique et les universités québécoises. N’en restant pas là, puisque j’ai contribué sur le plan international en donnant une allocution lors de la réunion de concertation sur l’accord de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne. Cette importante rencontre a été conduite en présence du ministre du Commerce international Edward Fast. En 2014, je suis devenue directrice générale de l’Association des Industriels d’Anjou (AIA). Durant cette période, riche il faut le dire en expériences, j’ai initié, en 2015, le premier Forum industriel pour l’est de Montréal et le prix « B2B industrie » ayant pour but de favoriser la communication entre les parcs industriels et de promouvoir la fierté et le marché local. À la suite du Forum, l’AIA s’est repositionnée pour devenir l’Association Interindustriel de Montréal (AIIM).
Je suis devenue membre fondatrice et directrice générale de l’AIIM. Dans la même année, j’ai également initié le programme Focus Croissance qui est subventionné par Emploi-Québec pour soutenir ses membres manufacturiers. Les évènements et rencontres se sont succédé, puisque j’ai également initié et organisé, en 2017, le forum interindustriel de Montréal (FIM). Une rencontre durant laquelle les industries de l’Est et de l’Ouest de Montréal, se sont réunies, pour la première fois, sous un même toit.
Parallèlement, à ses nombreux évènements, j’ai, en 2016, fondé l’agence internationale Emperia Industries Connect Inc.
Justement, pouvez-vous nous parler d’Emperia Industries ConnectInc ?
L’entreprise Emperia Industries Connect Inc est d’abord le fruit d’un parcours ponctué de succès, de résilience, d’intuition, des acquis académiques et d’une longue expérience professionnelle dans divers secteurs de l’Industrie, ensuite, d’une vision novatrice, de passion, et d’un sens des affaires polyvalent.
L’idée est née d’un constat, lors de mes visites industrielles auprès des entreprises québécoises, que ces dernières ne savent pas qu’il y avait autant d’opportunités ailleurs et, eux-mêmes, de constater qu’ils pouvaient exporter leurs produits vers d’autres pays autres que les États-Unis. Je voulais donc aider les industriels à prospérer et à développer les exportations dans un contexte de transformation industrielle et d’ouverture aux marchés mondiaux autour de l’industrie moderne verte et inclusive par le biais desconnexions interindustrielles interculturelles internationales.Je souhaite aussi amener le secteur manufacturier d’ici et d’ailleurs, à s’unir pour leur réussite réciproque et à la création de l’industrie du futur qui se veut intelligente, visionnaire, durable et connectée aux enjeux socio-économiques, humains, environnementaux et technologiques
Concrètement, comment accompagnez-vous les entreprises de l’industrie vers l’innovation ?
L’organisation d’évènements mondiaux dont les thématiques traitent des enjeux de l’industrie manufacturière et qui permet à tous les leaders des réseaux internationaux, des fournisseurs de solutions avant-gardistes et de la relève de demain de s’unir, de partager expériences et solutions, par des services de consultation, dispensés par une équipe d’experts, la représentation internationale, les visites industrielles et les missions économiques interindustrielles.
En 2019, vous avez également mis sur pied le premier Sommet Mondial Industrie 4.0 au Féminin. Comment vous est venue l’idée d’un tel évènement planétaire ?
Dans tous les pays du monde, les femmes jouent un rôle majeur dans le développement économique, social et environnemental. Emperia Industries Connect est une compagnie qui a également pour mission, de souligner l’importance des leaders féminins et valoriser l’intelligence féminine industrielle et lui ouvrir des marchés verrouillés. L’idée est née, alors, du besoin de les faire connaitre et leur donner une tribune pour promouvoir une culture qui mette en valeur l’opinion des femmes ainsi que pour partager leurs problématiques, leurs savoir-faire et les solutions préconisées. Le Sommet mondial de l’industrie 4.0 au féminin et mon magazine IndustriELLES visent à dynamiser et célébrer le leadership au féminin à l’ère de la quatrième révolution et à donner la parole aux femmes qui ont un rôle à jouer pour le développement de l’industrie intelligente inclusive et inspirer la relève féminine.
L’évènement a pour but de mettre en lumière l’état des lieux et les perspectives d’avenir pour les femmes dans l’industrie manufacturière 4.0 au Québec, au Canada et dans le monde. Qu’est-ce que vous voulez dire par l’industrie 4.0 au féminin ?
C’est tout simplement l’adoption du numérique par la femme dans un contexte industriel et technologique. En fait, l’Industrie 4.0, appelée également quatrième révolution industrielle, est une démarche d’utilisation des outils numériques dans un contexte de connectivité. L’industrie du futur pourrait, notamment, augmenter sa compétitivité et ses profits en s’enrichissant des talents féminins et instaurer, ainsi, une parité homme-femme qui répondrait collectivement et intelligemment, aux besoins d’une industrie interconnectée grâce à laquelle les machines, les systèmes et les produits communiquent en permanence.
L’industrie 4.0 est aussi une option nécessaire pour l’Agriculture. D’ailleurs, je prépare la prochaine édition du Sommet mondial des femmes dans l’agriculture 4.0-AgTech qui a été décrit comme la quatrième révolution agricole.
Vous êtes biologiste de formation en Algérie. Vous avez « grandi » dans l’industrie chimique avant de vous lancer dans le milieu des affaires au Canada, quelques années après votre installation… Quels sont les conseils que vous donneriez aux femmes qui veulent se lancer dans l’entrepreneuriat ?
Tout est possible quand on y croit! Mais avant de se lancer en affaires, il est important de savoir qui nous sommes pour définir l’intention de ce que nous voulons faire et pourquoi le faire. Il faudrait travailler son développement personnel, être honnête avec soi-même et se faire surtout confiance et écouter son intuition…avoir un cœur responsable et un esprit puissant et fort. Il faudrait avoir une vision, la passion, la détermination et la résilience pour ne jamais abandonner…Savoir tout approcher avec empathie, flexibilité et une bonne écoute.
On parle beaucoup, ces temps-ci, de la diaspora algérienne vivant à l’étranger et de ses capacités à donner un plus aux efforts de recherche et de développement déployés en Algérie. Concrètement, quel apport pourrait avoir cette diaspora à l’Algérie, un pays qui a toujours besoin de ses enfants ?
La diaspora peut faire beaucoup…Il est tout à fait clair que personne n’oublie ses racines …On est parti pour revenir comme acteurs de changement …
Commençons par promouvoir l’entrepreneuriat, et donner l’espoir et croire aux femmes et à nos jeunes qui ont un grand rôle à jouer comme leaders et entrepreneurs, pour construire une Algérie nouvelle! L’innovation et l’éducation digitale sont incontournables.
La relance économique dépendra d’une stratégie industrielle nationale pour le développement industriel et des PME ! L’industrie numérique et manufacturière, les technologies propres et l’agriculture du futur sont des piliers inter-reliés pour stimuler la croissance. Il est indéniable que la société évolue vers un avenir numérique…
Les entreprises et les startups doivent adopter de nouvelles technologies pour demeurer compétitives et pertinentes. Ça peut se faire en exportant l’expertise technologique et le savoir-faire de mon pays d’accueil, le Canada, où bon nombre de secteurs sont à exploiter pour développer et moderniser l’Industrie et l’Agriculture en Algérie. Il faut dire que le Canada et l’Algérie entretiennent d’excellentes relations diplomatiques.
D’ailleurs, Emperia Industries Connect a pour mission de propulser et connecter les industriels canadiens à l’international, dans une perspective de rayonnement et d’innovation et d’orchestrer des projets de partenariat afin de créer des liens-ponts entre les industries d’ici et d’ailleurs à travers le monde. Étant une citoyenne active et engagée, mon objectif ultime est de connecter mon pays d’origine à mon pays d’accueil et de réaliser des projets de coopération bilatérale.
S. B.
Elle est fondatrice du sommet mondial de l’industrie 4.0 au féminin
SâadiaLakehal, une femme, une vision, une signature
Dans le gotha non exhaustif de ces Algériens qui continuent de briller sous le ciel canadien, le nom de Sâadia Lakehal est, incontestablement, aux premières loges. Le profil de Saadia Lakehal est hors normes, romanesque. Une success story qui se joue sur plusieurs continents, entre Afrique, Europe, Amérique du Nord et Asie. Et pour cause, son curriculum vitae a de quoi impressionner et son parcours de carrière est unique.
De notre correspondant à Montréal Salah Benreguia
Microbiologiste de formation en Algérie puis diplômée du HEC de Montréal, Sâadia Lakehal est la fondatrice et présidente, à travers son agence Emperia Industrie Connect Inc, du Forum mondial de l’industrie manufacturière 4.0 au féminin ! Et il s’agit là, de son dernier « produit », d’autant qu’elle a été l’initiatrice de plusieurs évènements nationaux et internationaux depuis son installation au Canada, il y a un peu plus de dix ans ! Diplômée en microbiologie à l’Université de Bab-Ezzouar (USTHB), Sâadia Lakehal, passionnée par la gestion, a complété une formation spécialisée en gestion de projets à HEC Montréal, en plus d’une certification HACCP au campus de Saint-Hyacinthe en contrôle de la qualité pour le secteur manufacturier agroalimentaire. Elle est aussi certifiée en leadership du programme Chefs & Cie. Elle s’est dirigée, depuis son jeune âge, aussi bien en Algérie puis au Canada vers cette industrie, considérée dans une certaine mesure, comme « boy’s club ». D’ailleurs, actuellement, elle s’est engagée dans la communauté manufacturière. Connue pour son leadership dans le domaine manufacturier montréalais et québécois, elle a passé plus dix ans à la tête de plusieurs associations industrielles et avait même présidé le comité politique industriel de l’Association Interindustrielle de Montréal (AIIM), avant d’être nommée finaliste 2017 dans le cadre du gala du CMQ dans la catégorie « Femme leader ». Forte de son réseau mondial, propulser et faire rayonner les entreprises du secteur industriel canadien sur la scène internationale, voici la mission que se donne, actuellement, Sâadia Lakehal. « Aujourd’hui, je souhaite mettre à profit mes 20 années d’expérience et ma grande expertise en contribuant à la création d’un avenir plus éthique » nous annonce-t-elle d’emblée.
Une femme de cœur et d’actions !
Alliant, à la fois, sa vision aiguisée des affaires et son expertise en gestion, Sâadia Lakehal, a, depuis son arrivée au Canada, tracé son propre chemin. « J’ai tout planifié avant ma venue ici au Canada. L’immigration est un projet aussi bien personnel, intime, mais aussi et surtout, professionnel », nous a avoué celle qui possède deux expertises. « La première expertise étant scientifique, j’ai œuvré dans la gestion de l’hygiène et de la salubrité hospitalière dans l’industrie agroalimentaire et pharmaceutique (santé humaine et vétérinaire). La deuxième étant managériale, j’interviens dans le développement des affaires internationales et en organisation d’évènements internationaux » explique-t-elle. Et d’ajouter, non sans fierté, qu’elle « a créé plusieurs des postes qu’elle a occupés » ! Toujours investie et sans cesse afin d’améliorer son sens de l’entrepreneuriat et dedévelopper une expertise dans l’organisation d’évènements, les relations publiques et le développement économique, elle a également mené différents mandats dans le milieu des affaires, souvent liés au monde scientifique. « Déjà, en 2010, j’ai agi à titre de cadre pour la Chaire CRSNG du génie de conception environnementale du département de génie chimique à l’École polytechnique de Montréal. Et j’avais même organisé des événements scientifiques et tissé de nombreux liens entre l’industrie forestière et le monde universitaire » se rappelle-t-elle avec fierté.
Après la réalisation de plusieurs évènements depuis 2010, (voir les détails dans l’interview ci-après qu’elle nous a accordée en exclusivité), sa volonté à mobiliser et à rassembler autour d’une même table, les différentes parties d’un secteur professionnel l’ont amené à initier et présider en 2017 le Forum Interdustriel de Montréal (FIM) et à réunir pour la première fois dans l’histoire, les industries de l’Est et de l’Ouest de Montréal sous un même toit. Dotée d’un parcours ponctué de succès et grâce à sa résilience, son intuition, ses acquis académiques et son expérience professionnelle dans divers secteurs de l’industrie, Mme Lakehal a lancé Emperia Industries Connect Inc. en 2016. Sa vision novatrice, sa passion, son sens des affaires et sa polyvalence en sont les fondements. «Rassemblant les acteurs du milieu, ces évènements ont pour mission d’encourager les relations interindustrielles pour répondre aux impératifs économiques, technologiques, organisationnels, environnementaux et sociétaux actuels et futurs » explique-t-elle. « A travers mon agence Emperia Industries Connect Inc, j’organise des délégations économiques et crée, gère et met en œuvre des événements d’envergure mondiale dédiés au secteur manufacturier en vue de promouvoir l’industrie de demain et ses différents métiers à l’ère du numérique et de l’intelligence artificielle » fait-elle remarquer. D’ailleurs, son dernier « produit », en l’occurrence, le sommet mondial des femmes dans l’industrie manufacturière et Tech sous le thème industrie 4.0 au féminin qu’elle a organisé et initié en 2019, a été un franc succès. « Les femmes représentent environ la moitié de la population mondiale. Malheureusement, au sein de l’industrie manufacturière, seulement 28% de la main-d’œuvre industrielle sont des femmes selon le canadian manufacturers and exporters (CME) , mais celles-ci demeurent encore invisibles ou ne disposent pas, ou peu, de tribunes pour faire prendre conscience de leur rôle moteur dans l’avenir de l’industrie manufacturière à l’ère de la robotisation et de l’intelligence artificielle » plaide-t-elle plus loin, avant de noter : « Le Sommet mondial des femmes dans l’industrie manufacturière est une plateforme de dialogue et d’action visant à rassembler les pionnières de l’industrie manufacturière des quatre coins du monde à travers des moments d’inspiration, la reconnaissance des succès et la participation de leaders inspirantes. Il vise aussi à faire participer les hommes à titre d’intervenants essentiels pour obtenir un changement positif et à connecter les professionnelles du milieu pour échanger, créer des contacts et développer des opportunités de travail et d’affaires. Enfin, il invite au partage des bonnes pratiques et des expertises au cœur d’une communauté visionnaire et solidaire ».
Une remarquable conférencière !
Comme on peut le constater, Sâadia Lakehal a initié et participé à la création de plusieurs évènements structurants pour l’économie québécoise et montréalaise….Son engagement « politique » au profit des femmes s’est ainsi exprimé sur plusieurs plateformes, rencontres internationales, conférences et colloques…Oratrice à l’esprit vif et aux propos consensuels et convaincants, elle est sollicitée tout au long de sa carrière pour s’adresser à différents publics, autant au Canada qu’un peu partout ailleurs. Préoccupée par la place et l’impact des femmes dans le secteur industriel, celle-ci ne cesse, à travers ses participations internationales, de « prêcher la bonne parole », celle de la nécessité de présenter des modèles féminins inspirants…Promouvoir une culture qui mette en valeur l’opinion des femmes, et encourager de nouvelles initiatives tout en démontant des clichés bien ancré, sur les difficultés ou défis de la femme à faire carrière en industrie, sont, entre autres, les points défendus bec et ongle par cette consultante internationale. Parallèlement aux préparatifs du prochain Sommet qui se tiendra cette année, l’année 2020 a été très enrichissante avec une reconnaissance mondiale pour Sâadia Lakehal. « J’ai été invitée en tant conférencière internationale et ambassadrice de l’industrie et l’industrie au féminin du Canada dans plusieurs évènements mondiaux, pour traiter diverses thématiques. Au Québec, je suis intervenue au Grand colloque Agtech du Québec, en Inde au World Leaders Summit, au Bangladesh au WomenEntrepreneurshipCongress- 2020, ainsi que Banking Support & Global Connections for SME’s En Algérie, j’ai traité la thématique du Numérique et territoire, lors d’un colloque international, organisé par l’Université Badji Mokhtar (Annaba) et CEDITER (Paris). Au Maroc, je suis intervenue à travers l’industrie. 4.0 n’est pas une option pour l’économie mais une nécessité ! En Inde au 24th International Conference for SMEs (ICSME), j’ai traité le sujet de l’impact socio-économique sur les entreprises canadiennes post Covid-19, alors qu’au Cameroun, sur l’impact et les solutions à envisager durant cette pandémie » nous a-t-elle détaillé. Que ce soit en tant conférencière, ou modératrice, à travers ses participations internationales, celle-ci ne cesse d’agrandir son fabuleux carnet d’adresses. Un carnet d’adresses constituant un important réseau mondial. A titre indicatif, elle est nommée, en 2020, International Partnermembre du Global Woman LeadersCommittee / Global AgriTech par World Business Angels Investment Forum (WBAF).Engagée envers ses projets mobilisateurs, les mots d’ordre qui sont au cœur de ses initiatives sont, socio-économie, environnement et humain.
S. B.