ECOTIMES
Aucun résultat
Voir tous les résultats
dimanche, 22 mai , 2022
  • Actualites
  • Economie & finances
    • Banques & finances
    • Industries
    • Energies
    • Agriculture
    • Produits & Services
    • Automobile
    • Hi-Tech
  • Entreprise
  • Régions
  • Monde
    • Afrique
    • Europe
    • Asie
    • Amérique
  • Interview
  • Analyses
  • Bourses
  • Archive
  • Contact
Editorial
ECOTIMES
  • Actualites
  • Economie & finances
    • Banques & finances
    • Industries
    • Energies
    • Agriculture
    • Produits & Services
    • Automobile
    • Hi-Tech
  • Entreprise
  • Régions
  • Monde
    • Afrique
    • Europe
    • Asie
    • Amérique
  • Interview
  • Analyses
  • Bourses
  • Archive
  • Contact
Aucun résultat
Voir tous les résultats
ECOTIMES
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Accueil Economie & finances

Importation de voitures neuves : Pas pour demain

Par Eco Times
7 décembre 2021
Dans Economie & finances, Produits & Services
735
A A
0
Le décret régulant les activités de la construction et d’importation des véhicules en vigueur : Le secteur de l’Automobile… «recadrée»

Voitures d'occasion de marque Renault, concessionnaire Parc automobile de vehicules neuf et d'occasion, parking de voitures *** Local Caption *** deconfinement

Le dossier de l’importation de véhicules neufs refait surface et sa finalisation risque de prendre encore plus du temps que prévu. Au moment,où les Algériens d’une manière générale s’attendent à l’importation de premiers lots de voitures avant de l’année en cours, le gouvernement a décidé de procéder à la révision du cahier des charges régissant cette activité, à l’arrêt depuis 2018.

Par Akrem R.

En effet, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a ordonné au ministère de l’Industrie la révision immédiate de ce cahier des charges. D’ailleurs, des orientations claires ont été données par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, aux cadres du ministère de l’Industrie afin de veiller à la protection des investisseurs et du consommateur en garantissant la continuité des services, notamment, après la vente. Selon le directeur des ressources humaines et des affaires juridiques du ministère de l’Industrie, Bachir Kechroud, le nouveau cahier des charges en question sera prêt au niveau du ministère avant la fin du mois de mars 2022.  Ceci dit, l’importation de véhicules neufs ne sera pas pour demain et l’année prochaine risque d’être une année «blanche».

Il est à noter dans ce cadre, que les démarches administratives  et autres procédures techniques (recrutement du personnel, domiciliation bancaire, la commande auprès d’un fournisseur, les délais d’acheminement,  etc.), exigent une période entre 6 à 8 mois.    

Pour l’ex-président de l’association des concessionnaires automobiles, Youcef Nabech, ce n’est pas la première fois que le Président Tebboune intervient sur le dossier. «Le problème réside au niveau de la non- application des directives par les responsables chargés du dossier. Il faut une réelle volonté politique pour en finir avec ce dossier qui traine depuis deux ans maintenant !». Et d’ajouter : «Le problème avec ce dossier, ne réside pas dans le cahier des charges en lui-même, mais dans sa mise en application», a-t-il dit, en laissant entendre que les premières voitures importées pourraient voir le jour à la fin du deuxième trimestre de 2022. Il est rappeler que ce département ministériel a déjà consommé deux ministres, en l’occurrence Ferhat Aït Ali et Mohamed Bacha, durant cette courte période, sans toutefois, trouver une solution à ce dossier. Cette situation  selon, Hamza Boughadi, s’explique par le manque de visibilité chez l’Etat, notamment, avec la pandémie de Covid-19 et le souci de préserver les réserves de change. Notre interlocuteur a fait savoir, ainsi, que le cahier des charges d’avril dernier était souple et simplifié. «Toutes les contraintes, bloquant auparavant les concessionnaires, ont été levées. Mais, jusqu’à aujourd’hui, le dossier est à la traine», a-t-il précisé, en soulignant l’importance des véhicules dans la relance économique. « La voiture est un outil de production. Il ya un manque important sur le marché», ajoute-t-il.

Questionné sur l’arrivée de la première voiture en Algérie, Boughadi a affirmé qu’il est difficile de faire un pronostic, mais cela dépendra de la concrétisation des orientations du Président et de la volonté du gouvernement. Une fois que le concessionnaire ait décroché son agrément, une période de 7 mois, au moins, est nécessaire pour ce préparer, en recrutant le personnel, la location d’hangars, les lieux de stockages et de services après vente. « Il ya beaucoup de travail à faire », dira-t-il. Concernant les voitures de moins de trois ans, Boughadi a affirmé que ce dossier est lié à un problème structurel: « Autoriser les particuliers à importer leurs propres véhicules, alimentera davantage le marché informel ! Une contradiction avec la démarche des pouvoirs publics», a-t-il estimé. Par ailleurs, et selon l’expert Kherchi, l’Algérie a besoin de 400 000 voitures/an pour la stabilisation du marché et faire baisser les prix ayant atteint des seuils imaginaires.

Mohamed Sayoud, expert en investissement: « L’importation de voiture n’est pas une priorité pour l’Etat »

L’expert en investissement, Mohamed Sayoud, explique la lenteur dans le traitement de ce dossier par l’absence d’une volonté politique, du fait que l’Etat le considère comme étant un dossier non prioritaire. Ainsi, cette situation s’explique, également, par le souci des pouvoirs publics de ne pas puiser dans les réserves de change, ajoute-t-il, en affirmant que l’Etat a raison quant à sa démarche, mais il était préférable de dire les quatre vérités  aux Algériens afin de soulever toute cette ambigüité sur ce dossier. Sayoud, qui est également consultant international en investissement, a fait savoir que 90% des opérateurs économiques étant affaiblis par la crise financière et par la pandémie, n’ont pas les moyens financiers pour l’acquisition d’un nouveau matériel roulant (voitures, engin et autres). Ils préfèrent s’approvisionner en local, en matériels anciens à des prix compétitifs, explique-t-il. En outre, notre interlocuteur a estimé que la libération du marché pour le privé (l’importation aux particuliers) encouragera le marché informel. « La surfacturation va alimenter davantage le marché informel de la devise. D’ailleurs, 90 % de ce marché est alimenté par cette pratique », a-t-il expliqué, en faisant savoir, que les prix sur le marché local connaitront une flambée sans précédent.

Questionné, par ailleurs, sur la stratégie à mettre en place pour  développer un véritable tissu de sous-traitance industriel, Mohamed Sayoud est catégorique : « Il faut libérer l’investissement et donner plus d’importance au temps». Actuellement, la  méthode d’attribution du foncier industriel est contraignante et l’investisseur est obligé de consacrer entre 3 à 4 ans pour trouver et viabiliser un terrain !  C’est trop  long pour un investisseur. Si le président Tebboune est intervenu en personne pour le déblocage des projets à l’arrêt, Sayoud s’interroge sur le sort des nouveaux projets. « La solution est d’aller vers la construction de zones industrielles clés en main», préconise-t-il, tout en appelant à l’octroi de facilitation nécessaire pour les 30 000 importateurs suspendus du commerce extérieur en vue de les orienter vers l’investissement productif. Ils ont les moyens financiers nécessaires, conclut-il.  

A. R.

partager316Tweeter198partager55

Publications associées

Agriculture Algérie
Agriculture

Face à l’intérêt que suscite l’agriculture saharienne : Quid du modèle oasien et de l’équilibre écologique ?

20 mai 2022
691
Projets de développement des zones d’ombre : Un premier bilan appréciable
Partenariat

Investissements directs en Algérie : Tebboune sollicite les hommes d’affaires turcs

20 mai 2022
678
Emploi précaire des jeunes : La pandémie accentue la paupérisation !
Actualité

Réforme du système des subventions : Début du processus cette semaine

16 mai 2022
686
Mostaganem : Baisse de la production d’olives de 25%
Commerce

Concours international de l’huile d’olive au Japon : Un producteur algérien remporte la médaille d’or

16 mai 2022
680
Charger plus
0 0 votes
Évaluation de l'article
S’abonner
Connexion
Notifier de
guest
guest
0 Commentaires
Inline Feedbacks
Afficher tous les commentaires

Articles récents

  • Il sera à l’ordre du jour d’un Conseil des ministres «spécial» : Vers le feu vert au Code des investissements  
  • Face à l’intérêt que suscite l’agriculture saharienne : Quid du modèle oasien et de l’équilibre écologique ?
  • Tizi Ouzou : Plus de 145 000 quintaux de céréales attendus
  • Investissements directs en Algérie : Tebboune sollicite les hommes d’affaires turcs
  • Lutte contre les incendies de forêts : Des dispositifs et projets sur le long terme
  • Signature de 15 accords de coopération, et 10 milliards de dollars d’IDE comme objectif : Alger et Ankara visent un partenariat stratégique
  • Réforme du système des subventions : Début du processus cette semaine
  • Ouverture du Batimatec 2022 à la Safex (Alger) : Cap sur l’efficacité énergétique
  • Concours international de l’huile d’olive au Japon : Un producteur algérien remporte la médaille d’or
  • Lutte contre la spéculation et la flambée des prix : De nouvelles mesures plus restrictives
Facebook Twitter LinkedIn Instagram

Actualites recentes

Conseil des ministres : les instructions de Tebboune

Il sera à l’ordre du jour d’un Conseil des ministres «spécial» : Vers le feu vert au Code des investissements  

20 mai 2022
Agriculture Algérie

Face à l’intérêt que suscite l’agriculture saharienne : Quid du modèle oasien et de l’équilibre écologique ?

20 mai 2022

Catégories

  • Actualité
  • Afrique
  • Agriculture
  • Amérique
  • Analyses
  • Asie
  • Automobile
  • Bourses
  • Chronique de Lies Hamidi
  • Chronique de Omar Aktouf
  • Coin Livresque
  • Commentaire
  • Commerce
  • Consommation
  • Diaspora
  • Economie & finances
  • Editorial
  • Energies
  • Entreprise
  • Environnement
  • Europe
  • Finances
  • Flash-Info
  • Habitat
  • Hi-Tech
  • Industries
  • Interview
  • Investissement
  • Les analyses d'Ali MEBROUKINE
  • Medias
  • Monde
  • Partenariat
  • Pèche
  • Produits & Services
  • Régions
  • Santé
  • Tourisme
  • Transports
  • Université

Site Navigation

  • Accueil
  • Contact
  • Actualites

suivez-nous

© 2021 ECO TIMES -Quotidien Algérien de l'économie .

Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Actualites
  • Economie & finances
    • Banques & finances
    • Industries
    • Energies
    • Agriculture
    • Produits & Services
    • Automobile
    • Hi-Tech
  • Entreprise
  • Régions
  • Monde
    • Afrique
    • Europe
    • Asie
    • Amérique
  • Interview
  • Analyses
  • Bourses
  • Editorial
  • Archive
  • Contact

© 2021 ECO TIMES -Quotidien Algérien de l'économie .

Bon retour!

Connectez-vous à votre compte ci-dessous

Mot de passe oublié?

Retrieve your password

Veuillez saisir votre nom d'utilisateur ou votre adresse e-mail pour réinitialiser votre mot de passe.

S'identifier
wpDiscuz
0
0
Nous adorerons vos pensées, veuillez commenter.x
()
x
| Reply