Depuis les retards constatés dans l’élaboration ou, pour être plus précis, dans la modification du cahiers des charges et la délivrance des agréments pour l’importation de véhicules neufs au bénéfice des concessionnaires automobiles agréés et détenteurs d’une exclusivité , ce sont les revendeurs multimarques qui s’imposent aujourd’hui sur le marché de l’automobile neuf
Kheir Edddine Lyes/agences
Ces revendeurs qui jadis importait des bolides et des véhicules haut de gamme avec des licences moudjahidines, semblent changer pour certains de stratégie et investir dans un créneau plus porteur, celui des voitures faciles à vendre et des véhicules pour « tout le monde »
Ainsi donc, à travers des pages Facebook sponsorisées et des annonces sur les sites de vente en ligne , ces revendeurs multimarques proposent des véhicules de petites cylindrées importés depuis l’Asie comme l’Inde, la chine, la Thaïlande, le Viêtnam ou certains pays d’Europe
C’est ainsi que le citoyen algérien avide de véhicule neuf face aux prix exorbitants constatés sur le marché du neuf et celui de l’occasion, constate amèrement que les véhicules de petites cylindrées introduits sur notre marché s’affichent à des prix extrêmement chers. La Suzuki Swift nouvelle fabriquée en Inde et dotée d’un moteur 1.2 litre s’affiche aujourd’hui à 320 millions de centimes, la Suzuki Spresso avec moteur de 1 litre à 245 millions ou encore la Toyota WIKO à 350 millions ou encore la Nissan Sunny à …380 millions
Dacia Sandero nouvelle génération en finition privilège s’affiche à … 460 millions alors que le nouveau Renault Express est facturé à 550 millions
D’autres ont introduit des Renault Twingo avec un moteur de 1.2 litres pour un prix de 350 millions
Tous ces véhicules sont proposés avec la carte grise, c’est-à-dire qu’ils sont déjà dédouanés. Le bénéficiaire n’a cependant aucune garantie du constructeur en cas de défaut de fabrication, encore moins un service prés vente ou une disponibilité de la pièce de rechange
Cette hausse des prix chez ces revendeurs multimarques s’explique par le prix d’achat de la devise ( Euro et Dollars ) aux marchés parallèles qui est élevé par rapport au dinars national mais aussi par la hausse ( jusqu’à cinq fois) des prix du transport maritime. Il faut rajouter à tout cela la rareté depuis des années du véhicule neuf ce qui fait que la demande national est davantage plus importante que l’offre insignifiante sur notre marché
La « libération » du cahier des charges et des agréments au profit de concessionnaires agréés par les maison mère va sans doute permettre une diminution des prix du véhicule du véhicule à moyens termes mais aussi une garantie de cinq ans ou 120 000 Km et une disponibilité de la pièce de rechange et du service après vente
K. E.L.