Le ministre du Commerce intérieur et de la régulation du marché, Tayeb Zitouni, a réitéré la vision de l’Algérie concernant le commerce extérieur, en affirmant : «Nous n’avons pas fermé le commerce extérieur, mais nous l’avons rationalisé».
Grâce à cette politique, la production locale dans divers secteurs a connu un nouvel essor, contribuant également à la réduction des importations.
Pour illustrer ses propos, le ministre a cité l’exemple de la filière cosmétique, qui couvre actuellement 70 % des besoins nationaux, avec l’ambition d’atteindre l’autosuffisance dans un avenir proche et de conquérir des parts de marché à l’international.
«Nous avons réussi à réduire la facture d’importation à seulement 58 millions de dollars en 2024, alors qu’elle était de 500 millions de dollars auparavant », a souligné le ministre en marge de sa visite, lors du dernier jour de la troisième édition du salon Cosmetica, qui s’est tenue à la Safex du 22 au 25 janvier 2025.
Cette filière, comme d’autres, s’est développée grâce aux mesures de soutien accordées aux 250 sociétés opérant dans ce domaine, notamment à la protection de l’économie nationale en encadrant le commerce extérieur.
Il a précisé que les matières premières sont majoritairement fournies par des opérateurs algériens, grâce au développement de la recherche et à une étroite collaboration entre les start-ups, les universités et les entreprises du secteur.
Le ministre a également affirmé que l’Algérie a atteint l’autosuffisance dans le domaine des produits de soins corporels, ce qui a conduit à la suspension des importations de cette catégorie de produits et à la préparation du terrain pour l’exportation de produits cosmétiques « made in Algeria », dont la qualité et les prix sont irréprochables.
A. R.