L’Algérie « dispose de tous les atouts pour franchir l’étape de l’acquisition d’une technologie locale dans le domaine du génie chimique pour l’industrie pétrolière et gazière », a déclaré, mardi à Sétif, le directeur central Recherche et Développement du groupe Sonatrach, Mustapha Mohamed Benamara.
Le même responsable a indiqué, dans une déclaration à l’APS en marge de l’ouverture d’une conférence internationale de 2 jours sur le génie chimique pour l’industrie pétrolière et gazière, organisée par l’université Ferhat-Abbas (Sétif-1), en partenariat avec le groupe Sonatrach, qu’en 2023 et 2024, Sonatrach a signé 4 contrats de valorisation des hydrocarbures, dont le pétrole et le gaz, investissant pour cela plus de 14 milliards de dollars sur 4 ans, dans le but de créer plus de valeur ajoutée lors de l’exportation de nos ressources brutes en hydrocarbures.
Il a qualifié, dans ce contexte, ‘’d’important’’ le fait de passer à l’étape de l’acquisition d’une technologie algérienne dans ce domaine afin de d’économiser davantage de devises.
Il a également indiqué, à cet égard, que depuis 2020, le groupe Sonatrach s’est engagé dans un processus d’ouverture sur les partenaires et les chercheurs au niveau national, tenant plusieurs rencontres qui ont abouti à la conclusion de contrats de partenariat avec de nombreuses universités du pays, et au développement de programmes de recherche appliquée avec différentes parties liées au domaine aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.
De son côté, le chef du département de Génie des procédés de l’université Ferhat-Abbas, et président de cette conférence, Tayeb Fakhreddine Boukezoula, soulignant que cette rencontre réunit 260 experts, chercheurs et universitaires issus de différentes wilayas du pays et de 4 pays étrangers (Turquie, Malaisie, Canada et Espagne), a affirmé que cette initiative s’inscrit dans le cadre des projets de recherche conjoints entre l’université de Sétif 1 et Sonatrach, conformément à la législation en vigueur.