Les Oasis, en tant que zones singulières qui tranchent avec leur verdure et la présence d’eau avec le désert aride, sableux et rocailleux constituent des lieux d’excellence pour un tourisme particulier : le tourisme oasien.
Certaines oasis sont très connues, comme Taghit à Bechar, ou celles de Laghouat, Biskra ou El Oued, sont menacées par une baisse de fréquentation, accentuée par la Covid 19.
Notre tourisme oasien, outre une communication déplorable, a énormément souffert de l’insécurité qui a marquée les années 2000, nonobstant le faite qu’envisager l’activité touristique à l’échelle du Sahara est une gageure, et la pandémie de la Covid 19 n’a pas arrangé les choses.
«La fréquentation et en baisse constante», nous dit Ahmed gérant d’une agence de voyage à Mohammadia, une commune à l’Est d’Alger.
«Déjà que la période pour visiter les oasis est très restreinte, car elle ne concerne que la période de novembre à février. Avant la pandémie, les réservations par exemple pour la fin d’année, étaient complètes en septembre, cette année nos carnets sont presque vides, et satisfaire ces commandes ne serait rassemblement pas rentable».nous avoue t-il.
D’une manière générale, pur ce gérant, le tourisme oasien n’est pas très connu en Algérie mis a part la date de la fin d’année, et ce ne sont que les pesonnes aisées qui en profité «les tours operators étrangers ne font pas appel à nos services, et sans compter que pour bénéficier de ce genre de tourisme les transports sont excessivement élevés pout nos nationaux» nous a-t-il affirmé.
«Le tourisme oasien peut représenter des revenus non négligeant pour que l’aide à la population locale soit conséquent. Le touriste qu’il soit national ou étrangers a besoin de cet exotisme, mais dans certaines normes. Or localement il n’y a pas d’investissements locaux». «De plus, les offices locaux du tourisme ssont dépassés du point de vue gestion» a-t-il conclu.
Pour ce gérant, «le tourisme oasien a tous les atouts en main pour exploser, à condition ‘une bonne prise en charge à travers des mesures incitatives, et des prix attractifs surtout, car il reste cher».
H. R.