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Filière avicole : Une flambée des prix signe de fragilités structurelles du secteur
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Filière avicole : Une flambée des prix signe de fragilités structurelles du secteur

Par Eco Times
19 octobre 2025
Dans Agriculture
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Filière avicole : La production nationale de viande blanche en nette évolution

Le troisième trimestre 2025 confirme la volatilité chronique des produits avicoles en Algérie. Selon la Note de conjoncture produits et intrants avicoles publiée par l’Observatoire des filières avicoles algériennes (OFAAL), les prix du poulet de chair et des œufs de consommation ont connu une nouvelle envolée entre juillet et septembre, traduisant les déséquilibres persistants qui minent la filière nationale. L’Observatoire pointe une série de facteurs combinés : défaillances de la production, conditions climatiques défavorables, flambée du coût des intrants et persistance de pratiques informelles.

Synthèse Akrem R.

Sur la période analysée, le prix du poulet vif à la sortie du poulailler a progressé de 21 %, celui du poulet abattu de 25 %, et le poulet vidé au détail de 21 %. Les œufs de consommation ont enregistré, pour leur part, des hausses respectives de 38 % à la production et 36 % au détail.

Cette flambée est d’autant plus significative qu’elle intervient après un deuxième trimestre marqué par une chute des prix, qui avait déjà conduit de nombreux éleveurs à réduire ou interrompre leur activité. Les causes de cette tension sont multiples.

Les fortes chaleurs estivales ont provoqué une mortalité importante dans les élevages, entraînant des pertes de poids et une baisse des rendements. Beaucoup de petits producteurs, fragilisés par la hausse des coûts et l’absence de marges bénéficiaires, ont préféré abandonner temporairement l’élevage, réduisant mécaniquement les volumes mis sur le marché.

L’effet de rareté s’est amplifié à la rentrée sociale, période de forte demande en viandes blanches et en œufs, provoquant une hausse rapide et désordonnée des prix. En comparaisons trimestrielles et annuelles, la même note relève une conjoncture contrastée.

En effet, la comparaison entre le deuxième et le troisième trimestre 2025 révèle une tendance à la stabilisation : +1 % à la production pour le poulet, 0 % à l’abattage et au détail.

Mais en comparaison annuelle, les prix demeurent en baisse par rapport à 2024 : -22 % à la production, -19 % à l’abattage et -18 % au détail, confirmant le caractère cyclique du marché.

Les œufs, à l’inverse, affichent une hausse annuelle modérée (+9 % à la production, +4 % au détail), traduisant un redressement progressif de la rentabilité pour les producteurs. Le rapport attire également l’attention sur un problème récurrent : l’activité des tueries non agréées, qui continuent d’opérer clandestinement dans plusieurs régions.

Ces structures échappent aux contrôles vétérinaires et sanitaires et ne respectent pas les normes d’hygiène, constituant ainsi un risque certain pour la santé publique. L’Observatoire recommande une action concertée entre les directions des services vétérinaires (DSV), les ministères de l’Agriculture, du Commerce, des Finances et de l’Intérieur pour éradiquer ces circuits illégaux.

Il propose aussi d’encourager les éleveurs à travailler avec des abattoirs agréés, en introduisant des incitations financières symboliques — par exemple une prime par kilogramme livré — afin de fidéliser la production légale. Parallèlement, les propriétaires d’abattoirs conformes devraient bénéficier d’un accès facilité au crédit bonifié afin d’investir dans des équipements modernes (chaînes de froid, salles de découpe et de stockage) et dans des unités de transformation.

Une stabilité fragile des intrants alimentaires

Sur le plan des matières premières, la note de conjoncture relève une stabilité relative des prix du maïs et du tourteau de soja sur le marché national, grâce à l’intervention de l’Office national des aliments du bétail (ONAB).

Le maïs s’échange autour de 44 000 dinars la tonne, tandis que le tourteau de soja varie entre 75 000 et 78 000 dinars la tonne, hors taxes.

Cette stabilité reste toutefois précaire, car elle dépend largement des importations et des fluctuations des cours internationaux, influencés par la météo, la géopolitique et la disponibilité des stocks.

L’OFAAL salue, par ailleurs, l’initiative des pouvoirs publics ayant permis à l’ONAB d’importer directement le maïs et les oléagineux, garantissant un meilleur approvisionnement des unités d’aliments du bétail (UAB) privées et des coopératives agricoles.

Mais pour réduire la dépendance structurelle, l’Observatoire préconise une diversification agricole vers des cultures locales de substitution comme le triticale, l’orge ou d’autres sous-produits à potentiel énergétique et protéique équivalent. L’objectif : renforcer l’autonomie alimentaire, réduire la facture en devises et stabiliser durablement les coûts de production.

Des signaux positifs du côté industriel

Le rapport met en avant un signe encourageant : la mise en service de l’usine Kotama Agri-Food, relevant du groupe public MADAR, dans la wilaya de Jijel.

Cette unité, spécialisée dans la trituration des graines oléagineuses (soja, tournesol, colza), produira à la fois des huiles végétales de table et des tourteaux destinés à l’alimentation animale. Selon la même source, ce projet constitue un levier stratégique pour renforcer la souveraineté alimentaire et stabiliser les coûts des intrants à moyen terme.

Sur un autre registre et concernant les intrants biologiques, l’OFAAL a indiqué que ce volet reste marqué par une instabilité préoccupante. Durant l’été, le prix du poussin d’un jour “chair” a chuté jusqu’à 20 dinars l’unité, avant de rebondir de 40 à 50 % fin septembre, selon les opérateurs.

Cette volatilité s’explique par l’absence de données fiables sur la production réelle des couvoirs – incubations, taux d’éclosion, coûts de revient- qui empêche toute planification rationnelle.

L’Observatoire estime que, pour la filière chair, le nombre de poules reproductrices en production a atteint 7,27 millions de sujets sur les neuf premiers mois de 2025, soit un niveau supérieur de 50 % aux besoins théoriques calculés.

Pour la filière ponte, les importations de poussins reproducteurs (plus de 120 000 unités entre janvier et mai 2025) assurent la pérennité d’un cheptel capable de produire plus de 6,4 milliards d’œufs commercialisables par an, un volume qui couvre largement la demande nationale.

Une filière stratégique à structurer durablement

L’OFAA conclut que la filière avicole algérienne reste hautement vulnérable aux chocs climatiques, économiques et sanitaires. Elle subit de plein fouet la hausse du coût des intrants importés, le manque de régulation de la production, la faiblesse de la traçabilité et la domination d’un réseau informel de distribution.

Or, avec une consommation nationale dépassant 20 kg de viande blanche et 200 œufs par habitant et par an, le secteur constitue un pilier de la sécurité alimentaire.

Pour sortir de cette instabilité chronique, l’Observatoire appelle à une refonte du système d’encadrement et de suivi, à l’amélioration de la collecte de données statistiques et à la mise en place d’un mécanisme de régulation durable des prix au bénéfice des producteurs comme des consommateurs.

La consolidation des infrastructures d’abattage, la formation des éleveurs et l’encouragement à l’investissement local dans les intrants agricoles figurent parmi les priorités pour 2026.

A.R.

Tags: AlgérieéconomieFilière avicoleintrantsKotama Agri-FoodœufsOFAALONABPouletprixSécurité alimentaireTueries illégales
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