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Accueil Analyses

Face aux tensions géostratégiques, la sécurité et le développement : Les défis du futur gouvernement

Par Eco Times
1 juillet 2021
Dans Analyses
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Présidence: le Président Tebboune retourne en Allemagne pour des soins post-Covid

L’Algérie célèbre le 05 juillet 2021 la fête de l’indépendance marquant la fin de la colonisation française depuis la conquête de l’Algérie de 1830 à 1871 par la France, qui marquera une longue résistance avec l’avènement du nationalisme avant le déclenchement de la guerre de libération nationale. Toutes les régions du pays de l’Est à l’Ouest, du Sud au centre où la Kabylie à l’instar de toutes les régions du pays, ont payé un lourd tribu à la libération du pays et contribué à l’unité nationale.

Par Abderrahmane Mebtoul

Professeur des Universités

Docteur d’Etat en sciences économiques

Expert international

Du 05 juillet 1962 au 05 juillet 2021, l’Algérie est toujours à la recherche de son destin avec une transition inachevée. Les défis qui attendent l’Algérie sont nombreux et complexes. Toute politique de développement de 2021 à 2025, n’aura de chances d’aboutir que si d’abord l’on tient compte des trajectoires du passé afin d’atténuer les tensions budgétaires et sociales, ayant des incidences sécuritaires, qui seront vivaces. Dans cette conjoncture difficile, le pouvoir n’a pas besoin de louanges de courtisans, en contrepartie d’une rente, contreproductif pour le pouvoir lui-même, mais d’un langage de vérité, ni sinistrose, ni autosatisfaction s’il veut mobiliser la population

1.-IL EXISTE UN LIEN DIALECTIQUE ENTRE SECURITE ET DEVELOPPEMENT car sans sécurité, point de développement. L’ANP s’oriente vers la professionnalisation grâce à une formation permanente s’adaptant aux nouvelles technologies, sa vocation étant de protéger le territoire national, assurer la sécurité des biens et personnes et ce au moment où de vives tensions géostratégiques se trament au niveau de la région, pouvant déstabiliser le pays. Dans les pays dits démocratiques, les armées et les forces de sécurité, contrairement à certaines propagandes, jouent un rôle central dans la sécurité et le développement, existant un lien dialectique entre l’industrie militaire et les secteurs économiques du civil où selon une étude de l’Institut international de recherche sur la paix (Sipri), les ventes d’armes sur la planète ont crû de 5,5% en volume sur la période 2015-2019, par rapport à la période 2010-2014, ayant dépassé les 400 milliards de dollars en 2019 et  selon le rapport 2020 sur les exportations d’armement de la France, les ventes d’armes ont atteint 8,3 milliards d’euros en 2019, dont la moitié a été réalisée dans le secteur naval sans compter les investissements massifs récents pour contrecarrer les cyber attaques, initiés par les différentes services de sécurité. En plus, si l’on prend les expériences récentes, les USA ont eu un président patron de la CIA le feu père Bush et la Russie Vladimir Poutine un ancien patron du KGB sans parler d’Israël ou le Mossad joue un rôle clef dans la politique, de la Chine qui déploie ses forces de sécurité pour dynamiser ses exportations, de la majorité des pays du tiers monde où les forces armées jouent un rôle central. En France, lors du décès d’un soldat au Mali, le président Emmanuel Macron en personne, en présence de toutes les autorités du pays, des partis au pouvoir et opposition, lui rendent un grand hommage. Pour  se cantonner à ses missions républicaines et éviter de lui faire supporter le poids de la sécurité à l’avenir, il appartient au gouvernement d’éviter l’incohérence de sa politique socio-économique qui crée l’insécurité et aux partis politiques, non créés artificiellement, en cas de malaise social, comme cela se passe dans les sociétés démocratiques de servir d’intermédiation politique, épaulés par une société civile dynamique, collant avec la réalité sociale afin d’éviter un affrontement direct forces de sécurité citoyens. L’on peut faire une les meilleures lois du monde (ce mythe bureaucratique du juridisme), l’important étant d’analyser le fonctionnement de la société par la pratique sur le terrain. Comme l’a démontré brillamment l’économiste indien professeur Sen, A. K., Prix Nobel d’économie, pas de bonne économie sans vraie démocratie tenant compte des anthropologies culturelles, mais n’existant pas d’Etat standard mais que des équipements anthropologiques qui le façonnent. D’où l’importance d’institutions démocratiques, pour une société participative car pour faire respecter le contrat de coopération, s’impose une efficacité des institutions qui régissent des règles de coopération qui peuvent être informelles (comme les tabous, certaines traditions) ou formelles (écrites, codifiées comme le droit moderne). Les enjeux actuels et futurs des réformes passent par une évaluation à son stade actuel et ses environnements politiques, économiques, sociaux et internationaux, une identification des acteurs internes et externes impliqués dans le processus des réformes, une analyse des stratégies développées ou qui risquent d’être développées par les acteurs hostiles et une série de contre-mesures à mettre en œuvre par les acteurs favorables et anticiper les risques d’échec.  C’est que tout projet social est porté par des partis politiques, en fonction d’affinités idéologiques et économiques dont le but, loin des slogans populistes, est d’améliorer la situation sociale des citoyens, de concilier efficacité économique avec une profonde justice sociale impliquant une économie forte, toute Nation ne partageant que ce qu’elle a préalablement produit. L’Algérie n’a pas besoin d’une pléthore de 40 ministères qui se télescopent dont l’expérience récente a montré le manque de cohérence. Rejoignant  nos analyses (www.google.com 2019/2021), une enquête récente de juin 2021, d’un centre de recherche sérieux, le CREAD, montre clairement  une situation économique toujours préoccupante pour 2021, après une croissance négative d’environ 6% en 2020, contrairement aux discours  euphoriques du Ministre des Finances et du président du Conseil Economique et Social, voulant justifier un bilan mitigé, point de vue que je ne partage pas, même le président de la République, ni la majorité des experts, induisant en erreur les  décideurs.

2.- EN RAISON DES CRISES INTERNES QUI LES SECOUENT PERIODIQUEMENT, du discrédit qui frappe la majorité, les formations politiques actuelles ont une faible capacité aujourd’hui de faire un travail de mobilisation et d’encadrement efficient, de contribuer significativement à la socialisation politique et donc d’apporter une contribution efficace à l’œuvre de redressement national. Quant à la société civile, force est de constater qu’elle est éclatée, y compris certaines confréries religieuses qui, avec la désintégration sociale et une jeunesse parabolée, ont de moins en moins d’impacts contrairement à une vision du passé. Comme pour les partis, la majorité ne se manifeste que sur instrumentalisation, vivant du transfert de la rente et non sur la base des cotisations de leurs adhérents. C’est que la confusion qui prévaut actuellement dans le mouvement associatif national rend urgent l’élaboration d’une stratégie visant à sa prise en charge et à sa mobilisation. Sa diversité, les courants politico-idéologiques qui la traverse et sa relation complexe à la société et à l’Etat, ajoutent à cette confusion et  la verra-t-on se scinder en quatre sociétés civile: premièrement, le premier segment qui a été par le passé le plus gros segment, interlocuteur privilégié et souvent l’unique des pouvoir publics sont des sociétés civiles appendice du pouvoir se trouvant à la périphérie des partis du pouvoir où les responsables sont parfois députés, sénateurs, vivant en grande partie du transfert de la rente. Deuxièmement, nous avons une société civile ancrée franchement dans la mouvance islamiste, certains segments étant l’appendice de partis islamiques légaux. Troisièmement, nous avons une société civile se réclamant de la mouvance démocratique, faiblement structurée, en dépit du nombre relativement important des associations qui la composent, et minée par des contradictions en rapport, entre autres, avec la question du leadership. Quatrièmement, nous avons une société civile informelle, inorganisée, atomisée qui est de loin la plus active et la plus importante, formant un maillage dense, tous les acteurs voulant un changement, mais du fait de tendances idéologiques contradictoires incapables de s’entendre sur un programme de gouvernement cohérent. L’intégration intelligente de la sphère informelle, non par des mesures bureaucratiques autoritaires, mais par l’implication de la société elle-même, est indispensable pour sa dynamisation. Car lorsqu’un Etat veut imposer ses propres règles déconnectées des pratiques sociales, la société enfante ses propres règles qui lui permettent de fonctionner. Mais ce discrédit de la classe politique traditionnelle n’est pas propre à l’Algérie où le monde est devenu une maison de verre avec la révolution du système de communication. Récemment avec l’épidémie du coronavirus, le monde de demain 2021/2030/2040, ne sera plus jamais comme avant, étant à l’aube d’une quatrième révolution économique et technologique, fondée sur deux fondamentaux du développement, la bonne gouvernance et l’économie de la connaissance (l’intelligence artificielle, le digital) ne devant jamais oublier que toute nation qui n’avance pas recule. D’où l’importance pour l’Algérie afin de relever les défis, de l’implication du citoyen dans le processus décisionnel qui engage l’avenir des générations futures, qui est une manière pour l’État, de marquer sa volonté de justice et de réhabiliter sa crédibilité en donnant un sens positif à son rôle de régulateur et d’arbitre de la demande sociale. Le monde de demain subira de profondes mutations politiques, militaires, socio-économiques et énergétiques, déclin des hydrocarbures traditionnels, développement des énergies renouvelables, l’hydrogène 2030/2040, avec de nouveaux segments engendrant de la valeur ajoutée nouvelle, déclassant les activités traditionnelles.  Nous devrions assister à d’autres relations sociales, de nouveaux comportements et d’autres méthodes de travail avec le développement des vidéo-conférences, le télétravail pour certains métiers et des recompositions territoriales autour de grands espaces régionaux pour une population mondiale de 8,9 milliards d’habitants en 2030 et 9,8 milliards en 2050. C’est que nos sociétés ont été perturbées depuis l’entrée en puissance des nouvelles technologies à travers Facebbok qui, contribuent à refaçonner les relations sociales, les relations entre les citoyens et l’Etat, par la manipulation des foules, pouvant être positif ou négatif lorsque qu’elle tend à vouloir faire des sociétés un Tout homogène alors qu’existent des spécificités sociales des Nations à travers leur histoire. Ces nouvelles dictatures peuvent conduire à effacer tout esprit de citoyenneté à travers le virtuel, l’imaginaire et la diffusion d’images avec pour conséquence une méfiance accrue par la manipulation des foules, lorsque des responsables politiques formatés à l’ancienne culture ne savent pas communiquer. Mais des dangers guettent le futur monde qui sont la guerre alimentaire et son corollaire l’eau, la guerre numérique (cyber attaque) qui modifiera notre mode de vie. Autre défi majeur, la guerre écologique, cette dernière pouvant conduire avec le réchauffement climatique à des déplacements de populations avec l’élévation du niveau des mers et la sécheresse, à d’importants flux migratoires et des millions de morts, dont l’impact actuellement du coronavirus ne serait qu’un épiphénomène.

EN RESUME, comme je l’ai démontré dans une longue interview à l’American Herald Tribune (USA aout 2018), l’Algérie pays à fortes potentialités, toute déstabilisation aurait des répercussions dramatiques sur toute la région et l’ANP est un acteur stratégique   de la stabilisation de la région méditerranéenne et africaine. Mais une diplomatie forte en ce XXIème siècle doit reposer sur une économie forte, et la Chine en est un exemple édifiant. Aussi, pour éviter l’insécurité, le développement est du ressort du gouvernement et s’impose de profondes réformes socio-économiques, une nouvelle gouvernance reposant sur la moralisation de la société, et une société participative impliquant les citoyens. Le nouveau gouvernement relèvera-t-il ces défis complexes dont la primauté est le redressement de l’économie en léthargie, pour ne pas  aller vers une cessation de paiement, courant 2022, la solution de facilité étant de compter toujours sur la rente des hydrocarbures et une restriction drastique des importations sans vision stratégique, le taux d’intégration des entreprises privées et publiques ne dépassant pas en ce mois de juin 2021, 15%,  préparant à terme l’explosion sociale? Pour réussir les réformes, l’Algérie, acteur stratégique de la stabilité de la région méditerranéenne et africaine, a besoin de nouvelles intermédiations, loin des aléas de la rente. Pour cela, s’impose un regard critique et juste sur sa situation, sur ce qui a déjà été accompli de 1963 à 2020, et de ce qu’il s’agit d’accomplir entre 2021/2030 au profit exclusif d’une patrie qui a besoin de se retrouver et de réunir tous ses enfants autour d’une même ambition et d’une même espérance, la sécurité nationale et le développement économique et social du pays. 

A. M.

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