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Face aux tensions géostratégiques et au terrorisme : L’ANP garante de la sécurité nationale  

Par Eco Times
18 juillet 2022
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Crash d’un hélicoptère militaire à Bouharoune (Tipaza) : Trois morts à déplorer (Vidéo)

Il faut rendre hommage à   l’ANP et toutes les forces de sécurité, dont l’objectif essentiel est la protection du territoire, ciment de l’unité nationale,  qui contribuent  également à  apaiser les tensions régionales, le terrorisme étant une menace planétaire supposant une large coopération régionale et internationale. Car l’Algérie ne saurait à la fois supporter seul le fardeau financier, devant s’orienter vers une mutualisation des dépenses militaires et sécuritaires.

Par Dr Abderrahmane MEBTOUL

Le poids d’une Nation en ce XXIème siècle se mesurant à son poids économique, espérons donc pour le devenir de l’Algérie que cette même énergie soit déployée pour consolider le front social intérieur impliquant l’approfondissement de l’Etat de droit et de la démocratie tenant compte de notre anthropologie culturelle. Des stratégies d’adaptation qui interpellent tant l’Algérie sous-continent de l’Afrique du Nord et plus globalement l’Afrique,

1.-Les derniers évènements notamment l’épidémie du coronavirus, l’accélération du réchauffement climatique et le conflit en Ukraine et dans d’autres contrées  du monde,  avec le risque d’une crise alimentaire, avec ses répercussions géostratégiques et économiques, où le dernier rapport du FMI de juillet 2022 prévoit une récession de l’économie mondiale 2022/2023,   n’ont fait qu’amplifier  les déséquilibres mondiaux.  Déjà dans une contribution sous ma direction parue en décembre 2011 à l’Institut Français des Relations Internationales IFRI  « l’Afrique du Nord  face aux enjeux géostratégiques j’avais soulevé certains questionnements à savoir la sécurité du Maghreb et de l’Europe. A ce titre, j’avais mis   particulièrement  en relief  le rôle stratégique de l’Algérie comme facteur de stabilisation de la région. Par la suite le 17 février 2014, à l’invitation  de mon ami Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre français de l’Intérieur, de l’Éducation nationale et de la Défense et grand ami de l’Algérie , puisqu’il a été  président de l’Association Algérie-France, en présence d’importantes personnalités (politiques, députés, sénateurs, experts internationaux) des deux rives de la Méditerranée en partenariat avec l’Union européenne, j’ai animé à cette occasion, au siège du Sénat français,  une conférence sur le thème « face aux enjeux géostratégiques pour un co-partenariat entre le Maghreb et l’Europe, facteur de stabilité de la région ». Cela a été  suivi d’une autre intervention lors d’une rencontre  internationale fin 2014 par des dirigeants européens, africains et maghrébins  à l’invitation de . L’Alliance pour Refonder la Gouvernance en Afrique (ARGA) » constituée d’importants acteurs africains et non africains dont le siège est à Dakar – (Sénégal),  qui a organisé une rencontre internationale entre le 26/30 janvier 2014 sur le thème « l’Afrique  doit réinventer son économie ».Au cours de ces rencontres,  il  a été souligné  les relations entre les deux rives du Sahara et les dynamiques de la conflictualité saharienne actuelle interpellent l’espace méditerranéen et africain , nécessitant  des stratégies nouvelles des pays du Maghreb en direction de leur Sud et sur les relations de toutes natures entre le Maghreb et l’Afrique subsaharienne.  C’est que nous assistons  à des  mutations de la géopolitique saharienne après l’effondrement du régime libyen, car comment ne pas rappeler aussitôt Kadhafi disparu,  des centaines de milliers, dont 15 000 missiles sol-air étaient dans les entrepôts de l’armée libyenne, puis ont équipé les rebelles au fur et à mesure de leur avancée dont une partie a été accaparée par différents groupes qui opèrent au Sahel, puis par d’autres groupes  terroristes venus d’autres régions  et  les conséquences pour la région des tensions au Mali,

. Les enjeux géostratégiques au niveau de cet espace renvoient  à  des logiques géopolitiques divergentes tenant compte  de l’histoire et des anthropologies culturelles  devant  éviter  la  vision européo- centriste car le monde depuis qu’il est monde a connu différentes formes de civilisations et le dialogue des cultures est source d’enrichissement mutuel devant tenir compte de l’importance des échanges économiques (formels et informels) , des flux migratoires notamment des migrants subsahariens notamment en direction vers l’Europe. Du point de vue géographique et politique, l’Afrique du Nord  comme mis en relief   deux ouvrages réalisés sous ma direction et celle du docteur Camille Sari,  sur le Maghreb  face aux enjeux géostratégiques (‘Édition  edition Harmattan Paris  2014/2015)   était et reste toujours une sorte de barrière sur la voie des réfugiés illégaux des pays d’Afrique subsaharienne en Europe. Bien avant et surtout depuis la chute du régime de Kadhafi le Sahel est l’un de ces espaces échappant à toute autorité centrale, où se sont installés groupes armés et contrebandiers.  Cet espace est caractérisé par  l’ancienneté du système caravanier transsaharien, l’unité culturelle forgée autour de l’Islam et l’existence d’un «complexe de sécurité» dans la bande sahélienne et les dangers de la pénétration de l’islamisme radical à ne pas confondre avec l’Islam religion de tolérance à l’instar du judaïsme ou du christianisme. Il  y a lieu  d’éviter  des déclarations hâtives de verser dans la xénophobie qui alimente le discours des extrêmes, ce qui se passe actuellement ne saurait en aucune manière refléter les idéaux de l’Islam fondés sur la tolérance. Et sans oublier qu’existent des influences religieuses autour de la conception de l’Islam qui influence largement les dirigeants politiques au niveau du Sahel, entre les frères musulmans qui encouragent  le maraboutisme (zaouias) dominantes d’ailleurs au Maghreb, et les djihadistes  qui y voient une dérive de la religion.

2.- Pour Eric Denécé, ex Directeur du Centre français de recherche sur le renseignement, est clair sur l’origine de la situation présente : «il faut dire et répéter que le facteur déclenchant de l’instabilité régionale est l’intervention occidentale en Irak et en Libye. Ce qui ne disculpe pas l’ancien régime fondé non pas  sur des institutions mais sur des relations personnalisées qui explique l’effondrement   actuel de l’Etat libyen et dont bon nombre d’Etat  devraient tirer les leçons renvoyant à  un Etat de droit et donc  au processus démocratique, devant éviter de plaquer des schémas importés. L’ex  directeur du FBI, James Comey a affirmé le 14 novembre 2013 devant le Congrès «qu’Al Qaida au Maghreb Islamique (Aqmi) constituait une forte menace aux intérêts américains et occidentaux dans la région de l’Afrique du nord et du Sahel» et pour  l’ex directeur du Centre américain du contre-terrorisme, Quant à Matthew Olsen, dont les services dépendent du Directeur du renseignement national des Etats-Unis (DNI), il a déclaré devant la commission sénatoriale que les groupes terroristes arrivent, à trouver refuge dans les zones les moins peuplées du nord du Mali et continuent à commettre des attaques de représailles, tout en soulignant que  l’Algérie est  un acteur stratégique de la stabilisation de la région. C’est dans ce cadre que   la plupart des dirigeants du Maghreb de l’Afrique de l’Europe , des Etats Unis d’Amérique , de la Russie et de la Chine s’accordent dorénavant sur la nécessité de coopérer davantage face à la menace de l’insécurité et du crime organisé, insistant sur une coopération étroite des pays du Maghreb et du Sahel.  Ce thème a été  développé lors d’une rencontre internationale des experts le 04 décembre 2013 à Paris, en marge du sommet des chefs d’Etat 06/07 décembre 2013  à laquelle j’ai eu l’honneur de  participer. La résolution finale a mis  l’accent sur l’obligation de mettre en application une stratégie interrégionale qui associe l’ensemble des pays de la zone   et de  l’urgence d’une coopération tant africaine que mondiale dans la lutte contre la criminalité transnationale  nécessitant une amélioration des bases de données afin de lutter efficacement contre le crime transfrontalier et le terrorisme.   C’est dans cet objectif que se sont établis des dialogues stratégiques notamment entre les USA/Algérie et Europe/Algérie sans compter la coopération sécuritaire Algérie/Russie et Algérie Chine considérant le dialogue stratégique comme « le fondement » pour  lutter contre le terrorisme international.  Il s’agit donc de lever les contraintes du fait que la corruptibilité générale des institutions, pèsent lourdement sur les systèmes chargés de l’application des lois et la justice pénale en général qui ont des difficultés à s’adapter aux nouveaux défis posés par la sophistication des réseaux du crime organisé. La collaboration inter-juridictionnelle est ralentie par l’hétérogénéité des systèmes juridiques notamment en Afrique du Nord et en Afrique noire. De plus, la porosité des frontières aussi bien que la coordination entre un grand nombre d’agences chargées de la sécurité aux frontières posent de grands problèmes. À terme, la stratégie vise à attirer graduellement les utilisateurs du système informel vers le réseau formel et ainsi isoler les éléments criminels pour mieux les cibler tout en diminuant les dommages collatéraux pour les utilisateurs légitimes.

En conclusion, il existe un lien dialectique entre sécurité et développement. Le non développement accroît l’insécurité et l’insécurité freine le développement.   C’est que  la résolution de ce mal implique de s’attaquer à l’essence (un co-développement) et non aux apparences comme le montre une étude du Forum économique mondial – WEF- qui révèle que fortement secoués  par des crises politiques à répétition, les pays d’Afrique du Nord, sont à l’aube d’une crise majeure, une source d’inquiétude, ces pays traversant une crise morale du fait du manque de valeurs au niveau du leadership , d’où l’importance de repenser leur gouvernance à travers la lutte contre la corruption, et les pays développés devant éviter  des actions de domination  afin de réaliser une  prospérité partagée, condition de la sécurité collective.  C’est que  le fossé entre les riches et les pauvres devient de plus en plus grand et tandis que l’écart de revenus renforce les inégalités en matière de richesse, l’éducation, la santé et la mobilité sociale sont toutes menacées. L’étude met en garde contre les conséquences pernicieuses du chômage : «une génération qui commence sa carrière dans un désespoir complet sera plus enclin aux politiques populistes alors que l’ampleur de la récession mondiale et le rythme du rétablissement ont laissé des cicatrices profondes, spécialement parmi la jeunesse».  Le rapport considère qu’il y a maintenant un consensus croissant selon lequel la région (Mena, Proche-Orient et Afrique du Nord) est à l’orée d’une période d’incertitude croissance, aux racines ancrées dans la polarisation de la société. 

A. M.

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