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Energie renouvelable et de fusion nucléaire : Arkab affiche les ambitions de l’Algérie - ECOTIMES

Energie renouvelable et de fusion nucléaire : Arkab affiche les ambitions de l’Algérie

Energie renouvelable et de fusion nucléaire : Arkab affiche les ambitions de l’Algérie

L’Algérie poursuit ses efforts pour la diversification de son mix énergétique, en s’orientant résolument vers les énergies propres, moins polluantes que les fossiles. En effet, après avoir lancé un ambitieux programme, dans le domaine des énergies renouvelables (EnR), de 15 000 MW d’ici 2030, dont les premières stations photovoltaïques entreront en service à partir de 2025, en plus de projets dans l’hydrogène vert, l’Algérie s’intéresse également à l’énergie de fusion nucléaire.

Par Akrem R.

C’est ce que le ministre de l’énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a affirmé hier depuis la capitale italienne, Rome, à l’ouverture de la réunion ministérielle inaugurale du groupe mondial de l’énergie de fusion de l’Agence internationale de l’énergie atomique.

Il a ainsi affiché l’ambition de l’Algérie de se lancer dans ce domaine de l’énergie de fusion nucléaire, qui est une source énergétique révolutionnaire et durable capable de répondre aux besoins énergétiques mondiaux tout en réduisant les impacts environnementaux, notamment l’empreinte carbone.

Soulignant que des progrès scientifiques récents qui ont fait de la recherche en fusion nucléaire un sujet d’intérêt croissant à l’échelle mondiale, Arkab a expliqué que l’énergie de fusion, en raison de ses nombreux avantages, contribue à fournir des solutions énergétiques fiables, sûres et à faibles émissions de carbone, surpassant ainsi les sources de combustibles fossiles traditionnels.

Il a également affirmé que la fusion nucléaire, en tant que source quasi illimitée, pourrait jouer un rôle décisif dans la diversification des sources d’énergie et la réduction des impacts environnementaux.

Il est à noter que l’Algérie est signataire des différents accords internationaux sur la protection de l’environnement et la réduction des changements climatiques.

Tout un programme est tracé par le groupe pétro-gazier Sonatrach pour la réduction de l’empreinte carbone, en dégageant un budget d’un milliard de dollars pour le lancement d’un vaste programme pour la captation naturelle du CO2 à travers la plantation de milliers de plantes et la généralisation des EnR aux niveaux de ses sites et champs de production de pétrole et gaz.

Ceci témoigne de l’engagement de l’Algérie en faveur du développement des énergies propres telles que le gaz naturel, l’hydrogène vert et l’énergie de fusion.

Son ambition est donc claire : poursuivre les évolutions mondiales en matière d’énergie afin de maintenir son statut de leader et d’acteur clé dans le bassin méditerranéen.

D’importants projets en partenariats sont à un stade avancé avec des pays européens, à l’instar de l’Italie et l’Allemagne pour la production et l’exportation de l’énergie propre vers les pays de l’UE.

Engagement de l’Algérie

Lors de cet événement qui s’est déroulé en présence de l’ambassadeur d’Algérie en Italie, Mohamed Khalifi, du PDG du groupe Sonelgaz, Mourad Ajal, du Commissaire à l’Énergie atomique (COMENA), Abdelhamid Mollah, le ministre Mohamed Arkab a réaffirmé l’engagement de l’Algérie envers la transition énergétique durable, en exprimant l’intérêt du pays pour l’accueil d’un projet pilote dans le domaine de l’énergie de fusion.

Cet intérêt reflète, dira-t-il, la volonté de l’Algérie de devenir un acteur clé dans le développement de cette technologie de pointe et de nouer des partenariats pour renforcer ses capacités nationales, notamment par le biais du développement des ressources humaines algériennes dans ce domaine.

Le ministre a également précisé que l’Algérie considère l’énergie de fusion comme une source à faible émission de carbone, offrant un potentiel immense pour fournir des solutions énergétiques modernes et durables pour l’humanité.

Il a rappelé que l’Algérie est déterminée à diversifier ses sources d’énergie, en cherchant à développer de nouvelles sources propres, telles que les énergies renouvelables et l’hydrogène, que l’Algérie envisage d’élargir dans les années à venir.

Arkab a souligné la nécessité de renforcer la coopération internationale et les partenariats pour relever les défis techniques posés par la technologie de fusion nucléaire.

Il a ajouté que l’Afrique, dont certaines régions souffrent d’un accès limité à l’énergie, représente un terrain prometteur pour l’application de ces solutions énergétiques innovantes.

Sur ce point, le ministre a exprimé le soutien de l’Algérie aux efforts de l’AIEA pour faciliter la coopération technique et l’échange scientifique au niveau international.

Une vision commune pour un avenir énergétique durable

Cette réunion ministérielle a permis d’établir une vision commune visant à soutenir le développement de l’énergie de fusion nucléaire à l’échelle mondiale.

«L’Algérie est convaincue que, grâce à un engagement collectif et une coopération solide, il sera possible de répondre aux besoins énergétiques mondiaux tout en protégeant l’environnement et en garantissant un avenir énergétique durable pour les générations futures», a-t-il dit, réaffirmant l’engagement de l’Algérie à travailler aux côtés de ses partenaires internationaux pour réaliser une énergie de fusion concrète et bénéfique pour tous.

Pour sa part, le directeur général de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi, a déclaré que : « Nous entrons aujourd’hui dans une phase cruciale du développement de l’énergie de fusion. C’est pourquoi il nous faut redoubler d’efforts dans tous les secteurs concernés, qu’il s’agisse de la mise au point des technologies et des matériaux nécessaires, de la consolidation des partenariats public-privé, de la mobilisation de capitaux privés pour atteindre la viabilité commerciale ou encore de la formation d’une main-d’œuvre compétente à l’échelle mondiale».

En somme, les investissements dans la recherche sur l’énergie de fusion et dans la commercialisation de l’énergie de fusion promettent des avantages économiques importants, qui ne se limitent pas aux possibilités liées à la décarbonation.

En effet, les technologies dérivées de la fusion pourront être utilisées, selon le DG de l’AIEA, dans les domaines de la santé, de la propulsion spatiale, de l’imagerie industrielle, des forages géothermiques et de la gestion des déchets nucléaires, entre autres applications, ce qui ouvre des perspectives commerciales nouvelles qui vont bien au-delà de la production d’énergie.

A. R.

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