Par Lyazid Khaber
«Pour ce qui est de l’avenir, il ne s’agit pas de le prévoir mais de le rendre possible.»
Antoine de Saint-Exupéry
Une année s’achève et une autre commence. Nous sommes tous d’accord sur le fait que l’année 2020 est celle qui a été la plus éprouvante. En effet, rien ni personne n’a échappé à la crise. Tant sur le plan macro-économique que micro-économique, les conséquences de la crise sanitaire induite par la propagation du Coronavirus Covid-19, avec ses innombrables corolaires qui forme une sorte de crise globale qui n’a épargné aucun secteur, l’année qui s’achève demeure gravée dans la mémoire. Toutefois, si tant le constat négatif est fait, faudrait-il rester cloué à ce niveau de l’effarement, ou plutôt aborder l’avenir avec sérénité ? La deuxième option est pour le moins la plus intéressante. Car, le temps n’attend pas. Les événements ne manqueront pas de se précipiter et notre présence d’esprit est plus que jamais sollicitée. L’Etat Algérien, confronté à la crise au même titre que les autres pays de la planète, souffre toutefois de ses propres problèmes spécifiques. En plein passage d’une époque où toutes les tares ont été institutionnalisées, à une autre que d’aucuns espèrent meilleure et plus à même de mettre fin aux injustices, aux inégalités, mais surtout à la dictature des gangs et des incompétents. Oui, le changement est plus que jamais nécessaire, car si le discours a changé, il demeure que certains reflexes subsistent encore dans les rouages de l’administration. Ceci dit, le retour du Président de la République, après sa convalescence, doit marquer un nouveau départ et des changements profonds. L’administration des affaires de l’Etat doit changer de cap, et les responsables qui ont prouvé leur incompétence doivent inévitablement être remerciés. Le secret de la réussite est là. Avec des échéances électorales annoncées pour les tous prochains mois, il est temps d’impulser une nouvelle dynamique, et apprendre aux gens que le respect de la loi est fondamental dans le renforcement des bases de l’Etat. Les Algériens attendent des signaux forts, et croient que l’avenir peut aisément être meilleur. Alors, parions que 2021 sera meilleur…
L. K.