Par Lyazid Khaber
«Le droit, l’ordre éthique, l’État constituent la seule réalité positive et la seule satisfaction de la liberté.»
Georg Wilhelm Friedrich Hegel
Les temps on changé, il est temps de comprendre. L’Etat moderne ne peut s’encombrer à chaque fois des visions étriquées de ceux qui le servent où qui le prétendent. A la base il y a un seul élément essentiel : l’intérêt suprême de la nation qui donne une solide assise à l’organisation qu’est l’Etat. Avec les nouvelles transformations au niveau mondiales, impliquant à chaque fois des changements dans le comportement même des individus, dont l’influence est certaine dans la conduite des affaires publiques, une autre manière de voir les choses s’impose. Le changement agissant comme un torrent qui emporte sur son passage tout ce qui pourra ralentir sa trajectoire, arrive à chaque fois à façonner tant les formes d’organisation qu’on se donne que les mentalités des uns et des autres. Les grands peuples apprennent à suivre la trajectoire du développement, et les perdants restent accrochés aux visions excentriques qu’ils ont hérité d’un passé pas tout-à-fait bon tel qu’ils se l’imaginent. Et c’est pour cette raison qu’il faille juste vivre son temps, évoluer au grès des situations et des besoins de la société. Etant dans le monde, nous ne pouvons rester à l’écart. Notre pays ne faisant pas l’exception, il s’installe bien sur cette démarche de changement profond, au moment où des forces rétrogrades, intéressées par sa destruction ou par ses richesses, s’affairent à le tirer vers le bas. L’obscurantisme alimenté par les cercles tous-terrains et dont l’idéologie est entretenue dans les chapelles sombres de la bien-pensance, ne s’avouera jamais vaincu, et c’est pour cette raison que le bon sens doit primer. Les contingences ne sont pas figées, et trouvent toujours, et parfois même des issues auxquelles on s’attend le moins, d’où l’intérêt à faire primer les intérêts suprêmes de la nation, quitte à combattre farouchement et sans concession les pulsions réfractaires qui se nourrissent du conservatisme débile et des sous-couches imbibées aux idées révolues du moyen-âge. Nous devons bien savoir aujourd’hui ce que nous voulons. Car se draper derrière les idées dites universalistes, pour donner corps à des monstres sacralisés par la bêtise, n’est ni plus ni moins que de l’irresponsabilité. Demain nous appartient. Nous devons le façonner de la meilleure des manières. Car, c’est là où nos enfants seront appelés à vivre.
L. K.