Par Lyazid Khaber
«Pour vivre en harmonie avec autrui, rejoignez la diplomatie, elle portera ses fruits !»
Monique Moreau
Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum qui a eu, jeudi dernier, un entretien téléphonique avec le Commissaire européen à l’élargissement et à la Politique de voisinage, Oliver Varhelyi, a mis l’accent sur «la nécessité de renforcer le dialogue et la concertation entre l’Algérie et l’Union européenne pour élaborer une vision commune sur les priorités de l’Accord d’association ainsi que toutes les questions régionales et internationales d’intérêt commun», selon un tweet sur son compte officiel. Le même avis est partagé par le partenaire européen, et ce, en dépit des incompréhensions qui peuvent survenir à tout moment, notamment, en ce qui concerne l’application des accords signés des deux côtés. Oui, nous avons tous relevé les manquements, et certains sont allés jusqu’à désigner les accords de libre-échange entre l’UE et l’Algérie, comme étant la source de tous nos maux, or, ce genre de déconvenues existent. Mais, à bien écouter M. Boukadoum, on comprend bien que celui-ci agit bien avec tact et s’éloigne des raccourcis que d’autres ont dû emprunter en extrapolant. L’Algérie gagne en renforçant ses relations avec ses partenaires, et l’UE est un partenaire de taille que l’on ne peut négliger pour une quelconque raison. D’abord, sur le plan géographique, l’Algérie est dans le même espace que les pays européens, notamment, ceux du Sud du vieux continent, avec lesquels nous avons des relations historiques et stratégiques. Et c’est pour cette raison que nous avons tout intérêt, aujourd’hui à renforcer ce front de coopération qu’aucun autre partenaire ne pourra remplacer. Pour ce qui est du différend né de la mise en application de l’accord d’association, il n’y a point de raison de s’affoler, et le ministre des AE ne pourra être plus clair à ce sujet, lui qui précise dans son tweet, qu’«il y a une volonté de dialogue» entre l’Algérie et l’UE concernant l’Accord d’association qui lie les deux parties depuis 2005, soulignant que «sa révision doit assurer un équilibre entre les intérêts des deux parties.»
L. K.