Par Lyazid Khaber
La crise économique que nous vivons à présent ne doit pas nous dissuader d’aller de l’avant. En effet, comme disait si bien Albert Einstein, «Au cœur de la difficulté se trouve l’opportunité.» L’Algérie, à l’instar des autres pays de la planète, ne peut faire l’exception, et c’est là où réside toute la question. Cela dit, au lieu de se focaliser sur les insuffisances et les difficultés de l’heure, il vaut mieux se projeter dans l’avenir et chercher les solutions. En regardant de très près, on se rend compte que beaucoup de gisements restent inexploités dans le pays, ce qui doit être plutôt un élément encourageant. Car, il suffirait de voir comment les mettre à profit. En effet, en partant des diverses sources d’énergie, des mines et autres gisements comme celui des déchets ou encore des potentialités humaines extraordinaires le pays recèle, on se rendra à l’évidence que le défi de la relance économique est loin d’être une utopie. C’est possible ! Oui, il faut le dire, car ce n’est qu’en croyant en nos capacités que nous pouvons avancer. En ce moment présent, l’Etat a lancé plusieurs chantiers auxquels nous devons croire. En plus du plan de relance, qui préserve les acquis sociaux et qui met le cap sur une gouvernance qui tienne compte des impératifs de l’heure, le gouvernement – malgré toutes les difficultés – s’affaire à baliser le terrain dans la perspective d’un redémarrage de l’économie productive. Les chantiers sont nombreux et les défis ne sont pas des moindres. Car, il faut admettre qu’il n’est pas évident de soustraire toute une société des habitudes ancrées depuis plusieurs décennies, où la rente a toujours été au cœur de la démarche tant de l’Etat que des opérateurs économiques. Maintenant que nous savons tous où est le mal, il est plus que jamais nécessaire d’accepter la remise en cause, et d’affronter l’avenir selon de nouveaux paradigmes. Des réformes profondes sont attendues, et la structure juridique, jusque-là en déphasage avec la réalité du terrain, est à son tour appelée à être totalement revue, notamment avec la mise en pratique de la nouvelle Constitution, qui sera soumise, le premier novembre prochain, au référendum populaire. Ce qui devra donner un nouveau souffle, et d’impulser une dynamique que nous souhaitons salvatrice. Une chose est sûre, par contre, la relance économique n’est pas l’apanage de l’Etat et des institutions seulement, mais elle est l’affaire de tous.
L. K.