L’Algérie a célébré, avant-hier vendredi, le 70e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution du 1er novembre 1954, en organisant un impressionnant défilé militaire sous la supervision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Une occasion pour le chef de l’État de réaffirmer son engagement envers la poursuite du développement et le processus d’édification de l’Algérie nouvelle.
Par Akrem R.
Dans un discours prononcé à cette occasion, le Président Tebboune a souligné qu’en dépit des conditions économiques et sécuritaires que traverse actuellement le monde, « nous poursuivons le processus d’édification de l’Algérie nouvelle et d’accomplissement des réalisations ».
Il a rappelé, dans ce sens, que des projets de développement prometteurs sont lancés, visant en premier lieu à la création de richesse, de valeur ajoutée et d’emplois, ainsi qu’à la diversification de l’économie nationale.
C’est, en effet, le cheval de bataille du gouvernement depuis 2020, nécessitant une véritable révolution similaire à celle du déclenchement de la Révolution, pour réussir le projet de relance et de diversification économique.
Le chef de l’État, depuis son élection en 2019 et sa réélection en 2024, n’a pas cessé d’appeler à la mobilisation de tous les citoyens pour la concrétisation de cet ambitieux projet de l’Algérie nouvelle.
D’importantes actions et mesures ont été prises par le gouvernement pour moraliser la vie politique, améliorer le climat des affaires et préserver la stabilité sécuritaire, grâce aux efforts consentis par l’Armée nationale populaire (ANP) dans ce domaine.
Place maintenant à la concrétisation des projets stratégiques et au développement industriel, numérique, agricole, minier, et autres.
En effet, c’est sur ces projets de développement prometteurs que les pouvoirs publics misent pour «hisser l’Algérie au niveau escompté et réaliser les aspirations des citoyens à une vie digne, dans le giron de la sécurité et de la stabilité », a souligné le président de la République, en mettant l’accent sur la conjugaison des efforts de tous les patriotes qui croient en les capacités de notre pays et à ses atouts.
Des secteurs prioritaires à développer
Outre la poursuite des efforts pour le renouvellement des ré- serves nationales en hydrocarbures et le développement de nouvelles énergies comme l’hydrogène vert et les énergies renouvelables, dont des investissements colossaux sont prévus en partenariat avec des géants mondiaux dans le domaine énergétique, l’Algérie s’est orientée vers le secteur minier en lançant des mégaprojets, à l’instar de celui de Gara Djebilet (Tindouf) pour la production de fer, dont l’exploitation industrielle est pré- vue à partir de 2026, soit après la réception des premiers tronçons de chemin de fer et également des unités de transformation de ce minerai.
Un deuxième projet de grande importance dans le domaine minier est également prévu à Bejaïa pour l’exploitation du zinc et du plomb.
Les études sont finalisées et la société mixte créée à cet effet commencera l’exploitation en 2026. À ces deux projets s’ajoute celui de Tébessa pour l’exploitation du phosphate.
D’un investissement de près de 10 milliards de dollars, ce mégaprojet intégré contribuera au développement de toute une région et surtout à l’augmentation des exportations hors hydrocarbures.
Ces dernières devraient atteindre, selon les prévisions du gouvernement, 15 milliards de dollars d’ici 2027 et 30 milliards à partir de 2030.
Dans un autre registre, le président de la République s’est également engagé, dans son programme présidentiel, à augmenter la contribution de l’industrie au PIB à hauteur de 10 à 12 % d’ici la fin de ce quinquennat.
Le ministère de l’Industrie travaille déjà sur ce dossier, en fixant un taux de contribution à 7 % du PIB d’ici 2026. Le département d’Ali Aoun mise notamment sur l’industrie automobile pour atteindre cet objectif ambitieux.
De nouvelles unités et usines de production de véhicules devraient voir le jour à partir de 2025, tout en contribuant à la création d’un véritable tissu de sous-traitance, d’autant qu’un taux d’intégration de 40 % est fixé dans le cahier des charges.
Le domaine agricole est également un secteur stratégique pour le gouvernement, qui souhaite renforcer la sécurité alimentaire du pays et réduire la facture d’importation.
Avec des taux de croissance importants, ce secteur est en plein essor.
D’importants investissements sont en cours de réalisation par des nationaux et en partenariat pour le développement des cultures stratégiques : céréales, légumineuses, maïs, lait et oléagineuses.
En somme, le train de développement est en marche et les ambitions de l’Algérie sont grandes, visant à bâtir une économie forte, solide et diversifiée, en exploitant toutes les richesses.
Le chef de l’État a fixé l’objectif d’atteindre un PIB de 400 milliards de dollars en 2027 et d’intégrer le groupe des pays émergents.
A. R.
