Société de droit algérien, la Sarl Zonerouge a été créée par son actionnaire fondateur, Baour Tahar expert-comptable de formation. Issu d’une famille d’éleveurs, et imprégné de ces valeurs, Tahar Baour a su maitriser les techniques relatives à ce secteur.
Par Réda Hadi
Agé de 39 ans, et après un cursus brillant, au terme duquel il a obtenu le diplôme d’expert comptable fiscaliste, cela l’a conduit à intégrer une multinationale pétrolière durant 5 ans, et le groupe algerien petrolier Sonatrach durant 10 ans.
Cette grande expérience lui a permis d’ajouter une corde à son arc, et de créer ainsi, un cabinet conseil en investissements.
Parallèlement à ce cabinet, a germé chez lui, l’idée de la création de la société Zonerouge.
Créée en pleine pandémie, cette Startup, a l’ambition d’offrir au consommateur algérien, un produit de qualité et qui ne nuise pas à l’environnement.
Tournée vers l’élevage bovin, Zonerouge se prévaut de devenir une référence et un label de qualité.
Le directeur manager de la société explique que le marché algérien est principalement tourné vers la consommation bovine, et que, la production nationale est insuffisante, à cet effet. Aussi, Zone rouge s’est engagée dans cette voie, afin de produire des viandes de qualité qui répondent aux critères actuels, dans un esprit de commerce équitable.

Le respect des normes crédo de Zone rouge
Aujourd’hui, la société veille à assurer au consommateur algérien une viande rouge ovine et bovine qui réponde au processus hygiénique et au respect de la chaîne de froid.
Comme première étape, la société présente principalement trois produits:
Animal bovin production locale destiné à l’abattage, par l’engraissement des bêtes bovines localement, animal ovin destiné à l’abattage par l’engraissement intensive des agneaux algériens qui est une technique moderne que la société a adoptée dans l’objectif de s’inscrire sur la liste des exportateurs des produits (viandes rouge) algérien, et le troisième produit, la mise en place d’une unité de transformation et découpage des viandes rouges à des prix et techniques bien étudiés, qui correspondent au pouvoir d’achat des nationaux.
Parallèlement à cela, le traitement des produits dérivés issus de l’abattage, telles que les peaux, font partie d’un processus interne de récupération,
En produits finis, semis finis ou en matière première, cela peut représenter 20 % du coût des importations nationales de viandes.
Selon Tahar Baour, «aujourd’hui, si nos responsables veulent parvenir à une réelle stratégie d’autosuffisance en viande, il faut penser à changer les mécanismes classiques de solutions. Il faut proposer des solutions réalisables et supportables par nos éleveurs et agriculteurs. L’encouragement de l’engraissement intensif de l’ovin algérien permettra la réalisation d’un excédent de production dans la matière, ce qui fera de l’Algérie une future destination d’approvisionnement en viande rouge dans le bassin de méditerranéen.
R. H.