Le problème des liquidités dont ont particulièrement souffert les Algériens, depuis le début de la pandémie du coronavirus, a tout autant mis à mal la crédibilité des autorités politiques du pays.
Au point que le Président lui-même a dû demander une enquête sur les tenants et aboutissants de ce phénomène qui dure encore. Enquête dont les conséquences ne se sont pas fait attendre, puisque pas loin de la semaine dernière, le DG de la poste, en plus de cadres de l’institution, ont été limogés.
Néanmoins, la situation semble en voie d’être dénouée selon, du moins, le ministre des Finances, Aymen Benabderahmane, qui a promis, lundi dernier à la Radio nationale que «le problème sera définitivement réglé, au courant du mois d’octobre, au plus tard».
S’agissant des raisons du manque de liquidités, le ministre en a situé l’origine à la «baisse de l’activité économique, consécutive de la crise du coronavirus, qui a impacté toutes les économies du monde entier».
Sur un autre registre, Aymen Benabderahmane a révélé que ses services s’attellent à «une profonde réforme de l’impôt», dans la mesure où, a-t-il expliqué, «l’actuel système constitue un véritable verrou pour le recouvrement de l’impôt», promettant un «élargissement de l’assiette fiscale qui touchera, dans le cadre de la loi de finance 2021, d’autres catégories jusque-là épargnées et certaines niches fiscales».
F. D.