Le soutien franc de l’Etat au profit des start-up ne cesse de se confirmer. Le Projet de Loi de Finances pour 2021 le confirme. En effet, le ministre des finances, Aymen Abderrahmane, a affirmé que l’Etat œuvrera à la relance des activités des sociétés et opérateurs économiques, notamment ceux touchés par la crise sanitaire (covid-19), permettant de contribuer à la relance économique.
Les start-up qui ont bénéficié d’un intérêt particulier dans le programme du gouvernement, vont bénéficier de plusieurs aides, notamment des exonérations qui permettront de réunir les meilleures conditions de concurrence. Selon M. Benabderrahmane, ces mesures constituaient «un catalyseur» pour l’économie nationale car permettant de créer de l’emploi et drainer les devises au profit du Trésor public.
Entre autres avantages fiscaux octroyés aux start-up et aux incubateurs, figure l’exonération, pour une durée de 5 ans, de la taxe sur l’activité professionnelle (TAP) et de l’impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS). Quant à la deuxième catégorie, elle sera exonérée de l’impôt sur le revenu global (IRG) pour une durée de 2 années, a-t-il poursuivi.
Les start-up devront être exonérées de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et soumises au taux de 5% des droits de douanes concernant les équipements acquis par ces entreprises, entrant directement dans la réalisation de leurs projets d’investissement, a soutenu le ministre, ajoutant que ces exonérations permettront l’émergence de petites entreprises devant renforcer le tissu industriel du pays.
Entre autres facilitations, «la prolongation de la réduction de l’impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS), au profit de sociétés dont les actions sont en circulation en bourse, pour une période de 3 ans en vue d’encourager les entreprises à recourir aux marchés des titres pour couvrir leur besoin».
L. K.