Le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Prospective, Mohamed Cherif Belmihoub, a affirmé que la sécurité énergétique doit être vue comme un projet national devant intégrer toutes les forces du pays afin de garantir sa disponibilité et sa pérennité.
Présidant, en fin de semaine dernière, les travaux de l’atelier de lancement de l’étude prospective sur la sécurité énergétique nationale, abrité par l’Ecole nationale d’administration (ENA), M. Belmihoub, selon notre confrère en ligne Maghreb Emergent, a affirmé que la question de la sécurité énergétique constitue un projet national pour lequel toutes les institutions de l’Etat, des acteurs de la société civile, les chercheurs, ainsi que les entreprises doivent s’impliquer en vue de permettre au pays d’assurer son approvisionnement à travers toutes les ressources existantes, fossiles et renouvelables.
« La sécurité énergétique est l’affaire de tous. C’est une question importante qui engage toute la nation. Il faut produire de la réflexion même si cela va nous mener vers des études divergentes, l’essentiel et de ne pas être surpris par des évènements », a-t-il soutenu lors de son intervention.
Estimant que la sécurité énergétique est « un défi important », le ministre délégué a mis l’accent sur le rôle de l’énergie comme facteur d’impulsion des autres secteurs notamment économiques, créateurs d’emplois et de richesses.
«Nous sommes sereins et disponibles à collaborer avec tous les secteurs concernés pour élaborer des scénarios de prospective sur notre sécurité énergétique », a-t-il fait savoir.
Selon le ministre délégué, la question de la sécurité énergétique reste « délicate » surtout pour les pays exportateurs, étant donné l’abondance de la ressource.
«Nous avons tendance à devenir des gaspilleurs de l’énergie, ce qui risque de nous créer un réel problème d’approvisionnement dans l’avenir d’où la nécessité de réfléchir dès maintenant à la transition énergétique, à la rationalisation de la consommation et préserver nos capacités d’exportations », a-t-il également fait observer.
R. N.