Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, avait récemment indiqué que l’économie parallèle constituait un préjudice pour la conformité fiscale qui hypothèque les efforts de l’Etat, visant à relancer et à promouvoir l’investissement en ce qu’elle bafoue les règles de la concurrence loyale, et prive l’Etat des ressources financières escomptées.
Dans une allocution, notamment, lors des travaux des assises nationales sur la réforme fiscale, tenues en début du mois courant, le Premier ministre avait précisé que «l’économie parallèle, malgré tous les efforts déployés par les pouvoirs publics pour faciliter son intégration, continue de bafouer les règles légales, ce qui constitue un préjudice pour la conformité fiscale».
Il évoquera dans ce sens, «l’absence de contribution aux recettes fiscales des opérateurs activant dans le circuit parallèle (qui) oblige les opérateurs activant dans la légalité et honorant leurs obligations fiscales à supporter l’ensemble de la charge fiscale».
Selon le Premier ministre, le phénomène de l’économie parallèle «contribue également à réduire l’efficacité des politiques publiques de relance et de promotion de l’investissement car, a-t-il souligné, elle constitue un obstacle à la bonne marche de l’économie nationale, qui bafoue les règles de la concurrence loyale et prive l’Etat des ressources financières escomptées».
F. D./agences