La Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC) (ex.FCE) se place en «force de propositions», et se veut une organisation active pour accompagner la relance économique du pays.
Relevant l’intérêt de travailler en adéquation avec les évolutions mondiales et de s’adapter au contexte imposé par la crise sanitaire actuelle, le président de CAPC, M. Sami Agli, qui a animé ce matin (mercredi 23/09/2020), une conférence de presse au siège de l’organisation à El Mouradia, a annoncé qu’un travail de fond est fait pour formuler des propositions tirées de la réalité du terrain. Ainsi, indique-t-il, «la CAPC prépare un livre blanc de l’économie nationale qui sera dévoilé d’ici quelques semaines», afin de donner une vision détaillée de l’organisation patronale concernant les défis de l’économie nationale.
Dans le même sillage, l’orateur qui évoque l’impact de la crise sanitaire sur les entreprises algériennes, ainsi que l’importance de mettre en place de nouveaux mécanismes de soutien, M. Agli a annoncé que son organisation compte initier prochainement un fonds d’investissement au profit de l’économie du savoir, et ce avec la contribution de ses membres.
En réponse aux questions des journalistes présents, notamment au sujet du plan de relance économique lancé récemment par les pouvoirs publics, l’orateur déclare «soutenir la volonté du président de la République d’aller vers un nouveau modèle économique basé notamment sur le soutien de l’investissement et des start-up, le développement de la production et de la transformation agricole ainsi que la mise en place d’une industrie forte, estimant « qu’aller vers ce nouveau modèle est une nécessité et non un choix». «La réalité économique impose de nouveaux réflexes et de nouvelles stratégies», ajoute-t-il.
Evoquant la décision prise récemment par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, concernant la stabilisation des lois, M. Agli a admis que les l’instabilité juridique a causé beaucoup de torts à l’Algérie, et c’est pour cette raison d’ailleurs qu’il a salué cette décision, non sans faire remarquer que les lois qui doivent être élaborées à l’avenir, doivent se faire dans un cadre concerté, pour éviter de retomber dans les même erreurs du passé.
L. K.