Afin de booster la roue du développement, lever les contraintes et améliorer le climat de l’investissement et l’attractivité de l’économie nationale, l’Etat a opté pour la révision de la règle 51/49, régissant l’investissement étranger en Algérie, et ce, dans la loi de Finances 2020, votée le 28 Novembre 2019, stipulant la restriction de l’application de la règles 51/49, qu’aux secteurs stratégiques et souverains.
A ce titre, il reste impérativement nécessaire de préciser les secteurs exclus de la suppression de l’application de cette règle, jugés stratégiques et souverains, qui, selon divers experts, sont les secteurs des Hydrocarbures, de l’Energie, des Mines et des banques et assurances.
Sur ce point là, le président de la République dans le Conseil des ministres qui s’est tenu le 11/05/2020, a donné des instructions à l’effet de soumettre la règle 51/49 à des textes réglementaires transparents, afin d’éviter toute mauvaise interprétation ou équivoque quant à la préservation des richesses nationales.
La suppression de cette règle sur les secteurs non-souverains a alimenté une motivation intense auprès des investisseurs étrangers, venant principalement de Chine, Turquie, communauté syrienne et divers pays européens, qui se sont approchés des services du CNRC, en vue de la création de diverses entreprises exerçant dans plusieurs domaines, pour contribuer au développement économique et à la création de l’emploi, de la richesse et du transfert technologique.
Tout en signalant que ces investisseurs étrangers en question, n’auront besoin ni de concession de terrain, ni de crédit bancaires, tant qu’ils vont investir de leurs propres moyens, et ne vont pas faire recours à la demande des avantages fiscaux et parafiscaux dans le cadre de l’ANDI et autres organismes.
Mais, fort malheureusement, les services habilités du CNRC, qui sont sous la tutelle officielle du ministère du Commerce, ont toujours montré un comportement répulsif et reticent à l’égard de ces investisseurs étrangers, en leur disant principalement que la règle est toujours en vigueur, ce qui contredit les dires et propos de l’Etat algérien.
Tenant compte du retard flagrant de la mise en place du nouveau code d’investissement, par le ministère de l’Industrie, causant le ralentissement actuel du climat de l’investissement, il aurait été préférable que ces investisseurs étrangers reçoivent un traitement plus favorable de la part des services du CNRC, quant à leurs projets d’investissement.
Pour mieux éclaircir cette ambigüité et repousser le climat flou entourant cette nouvelle mesure, on aimerait bien savoir qui est en train de mettre les bâtons dans les roues à de divers investisseurs étrangers, qui se sont montés prêts à investir en Algérie par leurs propres fonds en créant des entreprises à 100% de capital étranger, après avoir entendu de la suppression de la règle 51/49 régissant l’investissement étranger en Algérie.
M. S.