La rentabilisation des mines déjà ouvertes, ou à l’être, est aussi à l’ordre du jour. Aussi, le président Tebboune a instruit le gouvernement d’entamer l’exploitation de 3 grands gisements de fer, de zinc et de phosphate.
Une décision qui fera du domaine minier une priorité du plan de relance économique. Les experts miniers, les professeurs en géologie minière et économistes sont nombreux à plaider pour consentir de l’investissement, du développement, de l’exploitation, de l’industrialisation en passant par la transformation des différents gîtes avérés qui constituent ce fort potentiel en produits diversifiés que recèle l’Algérie.
L’exploitation de la mine de fer de Ghar-Djebilet, située dans la wilaya de Tindouf et de celle de zinc d’Oued Amizour, dans la wilaya de Béjaïa, sera enfin entamée, après une longue attente, en vue de valoriser toutes les richesses naturelles inexploitées.
En effet, le président de la République Abdelmadjid Tebboune, a instruit les membres du gouvernement, lors d’une séance de travail qu’il a présidée, le 8 juillet dernier, en présence de plusieurs ministres, et qui a été consacrée à l’examen du projet de Plan national de relance socio-économique, à l’effet d’entamer l’exploitation de ces deux importants gisements. Cela tout en mettant l’accent sur «l’impératif de générer de la valeur ajoutée dans chaque projet», et en appelant à «explorer toutes les terres, y compris celles qui renferment des minéraux rares, aux fins d’amortir le recul des recettes de l’Etat.»
Début 2019, une étude a été entamée aux fins de l’exploitation de la mine de Ghar-Djebilet afin de créer «une usine-type dans la région», outre l’exploitation du gisement de manganèse.
Des richesses inépuisables
Quelle est la richesse minière de l’Algérie ? Le ministre des Mines a fait, état, de plus de 1.000 ressources minérales souterraines réparties à l’échelle nationale, dont 70 millions tonnes de fer à Ouenza et Boukhadra et 3 milliards de tonnes à Ghar Djebilat, tandis que les capacités minières en phosphate s’élèvent à 2,5 milliards de tonnes à Bir El Ater et environs (Tebessa), outre d’autres métaux précieux et non précieux.
«L’Algérie, possède un potentiel géologique intéressant pour l’investissement et le partenariat visant l’exploration minière, le développement et la production de certaines substances minérales», souligne à cet effet le ministère des mines sur son site. Le département ministériel rappelle qu’avant l’indépendance (1962), l’activité minière en Algérie était orientée principalement vers l’exploitation des gisements de fer et de plomb zinc.
H. R.