Selon un communiqué de la Banque d’Algérie, qui nous est parvenu, hier lundi, le Comité des opérations de la politique (COPM) de l’institution, a tenu ce jeudi 4 février 2021 , sa réunion ordinaire sous la présidence de M. Rosthom Fadli, Gouverneur de la BA.
Cette réunion a été consacrée à la revue des principales évolutions de la situation économique et financière nationales et internationale, ainsi que ses perspectives à court et moyen termes, notamment, celle ayant trait à l’évolution de l’inflation, des ressources des banques, (liquidités bancaires), du crédit et de la croissance économique. Il a été étudié entre autres :
-Le niveau modèle de l’inflation moyenne enregistré en 2020. Bien qu’il soit en légère baisse par rapport à celui enregistré en 2019, reste en ligne avec les objectifs de la politique monétaire et a atteint 2,4 % à fin décembre 2020 contre 1,9% en 2019.
– La croissance de crédits est estimée à 3% pour la fin 2020 en contexte de fort choc interne induit par les effets de la pandémie.
-l’évolution des ressources des banques, s’est nettement améliorée comparativement à son évolution du 1 er semestre 2020. Cette évolution positive est observée depuis septembre 2020 et a été induite par la mise en œuvre des orientations menées tout au long de l’année 2020
– Malgré le redressement récent des prix du pétrole, l’évolution du marché pétrolier reste problématique et fortement soumise à la reprise de la demande mondiale en contexte des signaux conjoncturels positifs et d’annonces de plan de relance économique conséquent.
– Le plan de relance économique national nécessitera un accompagnement certain du secteur bancaire en termes de financement.
A la lumière de ces évolutions et de leurs perspectives à moyens termes, le COPM à décidé de réduire le taux de réserves obligatoire de 3 à 2% à compter du 15 Février 2021
La décision prise à l‘issue de cette réunion est de permettre de libérer pour le système bancaire, des marges supplémentaires de liquidités à même de renforcer davantage les capacités de financement des banques en droite ligne avec la politique nationale de relance et de diversification économique.
R. N.