Le secrétaire général du ministère de l’Energie et des Mines, Abdelkrim Aouissi, a révélé, dimanche soir à Skikda, que le secteur « œuvre à créer plus de 40.000 emplois à moyen terme ».
Par Farid D.
Ce nombre « important » de postes de travail devra être généré grâce aux nouveaux projets en cours de réalisation particulièrement dans les filières des mines et de la pétrochimie, a précisé ce même responsable à l’APS en marge du 12ème congrès de la Fédération arabe des travailleurs du pétrole, des mines et de la chimie (FATPMC) qui se tient pendant deux jours dans la commune touristique de Filfila.
Le même cadre a rappelé que le nombre de travailleurs du secteur de l’énergie et des mines a atteint en juillet 2022 plus de 300.000 et les effectifs du secteur progressent annuellement de 1,5 %.
Il a affirmé que le secteur accorde une grande importance au développement des ressources humaines par la formation continue et l’accompagnement des travailleurs dans leur processus professionnel par le biais des établissements et instituts de formation relevant du secteur à travers le pays.
Le secrétaire général du ministère de l’Energie et des Mines a évoqué les efforts de l’Etat pour développer le secteur par l’intégration de la transition énergétique parmi les priorités, le recours aux énergies renouvelables et la rationalisation de la consommation énergétique pour préserver ses ressources aux générations futures et parvenir à un développement durable compatible avec les engagements internationaux du pays.
M.Aouissi a salué également le rôle majeur assumé par le partenaire social dans le secteur de l’énergie et des mines permettant la concrétisation des divers projets programmés pour le secteur.
Nécessité de la relance du projet de marché arabe commun
Par ailleurs, les participants au 12ème congrès de la Fédération arabe des travailleurs du pétrole, des mines et de la chimie (FATPMC), ont plaidé « la nécessaire relance du projet de marché arabe commun visant à consolider les échanges économiques entre les pays arabes ».
Dans une déclaration à l’APS en marge des travaux d’après-midi du congrès, le secrétaire général de la FATPMC, Imad Hamdi, a indiqué que le projet de marché arabe commun constitue « un accord entre plusieurs pays arabes qui n’a pas encore été concrétisé dans les faits », ajoutant que son objectif est « l’échange de marchandises dans les divers secteurs entre les pays arabes pour parvenir à l’autosuffisance à l’échelle du monde arabe et consolider les monnaies arabes ».
Pour sa part, Selouane Semiri, secrétaire général de la Fédération générale de pétrochimie relevant de l’Union générale tunisienne du travail, a indiqué que ce congrès « plaide » pour la création du marché arabe commun qui sera un appui pour les peuples arabes.
M.Semiri a affirmé que les syndicats arabes œuvrent constamment à soutenir et unir les efforts arabes dans le domaine du développement de l’action syndicale arabe commune et à concrétiser l’esprit du travail arabe commun.
Khaled Al Zayoud, président du syndicat général des travailleurs du pétrole et de la chimie de Jordanie, a considéré dans une déclaration à l’APS que ce congrès « intervient dans une conjoncture marquée par les multiples difficultés rencontrées dans la région arabe » et permettra de « débattre des modalités de tirer avantage des autres expériences économiques pour développer le marché arabe commun ».
Al Zayoud a ajouté que ce congrès « arabe par excellence » ouvrira la voie à un débat pour concevoir des stratégies de relance du travail syndical arabe dans l’intérêt des travailleurs.
Ce congrès de deux jours regroupe près de 100 délégués d’organisations syndicales de 17 pays arabes sous le slogan « le dialogue social pour la concrétisation du marché arabe commun ».
F. D./agences