L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés, ou l’Opep+, ont décidé, hier dimanche, lors de leur 34ème réunion ministérielle, tenue par vidéo-conférence, de continuer à baisser la production pétrolière totale de l’alliance de 2 millions de barils/jour en décembre en cours et janvier prochain, a indiqué le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab.
Par Fardi D.
Les 23 pays de l’Opep+ (13 membres de Opep et 10 pays producteurs non membres) ont opté ainsi, pour décembre et janvier, pour le maintien de leur plan de baisse de leur production globale, décidé lors de leur réunion à Vienne (Autriche), en octobre dernier.
Ainsi, à travers la page Facebook du ministère de tutelle, M. Arkab à l’issue de la réunion, a déclaré, hier, lundi, que «le 03 et 04 décembre 2022, nous avons tenu d’importantes réunions par visioconférence, aussi bien au niveau de l’OPEP que de l’OPEP+. Ces réunions nous ont permis d’échanger des points de vue constructifs sur la situation actuelle du marché pétrolier international et ses perspectives d’évolution au cours des prochaines semaines et des prochains mois. Hier, nous nous sommes réuni pour tenir la 185e réunion de la Conférence de l’OPEP où nous avons examiné des questions relatives à la gestion et au fonctionnement du Secrétariat Général ainsi que des aspects liés aux moyens d’assurer la stabilité du marché pétrolier international à court, moyen et long termes. ».
« Aujourd’hui, Il nous est apparu que depuis plusieurs semaines, une accumulation de facteurs baissiers agissent négativement sur la volatilité des prix et la stabilité du marché pétrolier international. Les craintes liées à une récession économique mondiale, le ralentissement de l’économie chinoise, l’inflation élevée et un dollar fort pèsent sur les perspectives de croissance de la demande mondiale de pétrole alors que le marché est suffisamment approvisionné. », ajoute le ministre.
Au terme des discussions, « nous avons décidé de poursuivre nos efforts communs au sein de l’OPEP+ pour assurer la stabilité et l’équilibre du marché pétrolier international, conformément à l’accord que nous avons conclu le 05 octobre dernier à Vienne. Nous restons extrêmement vigilants à l’évolution des fondamentaux du marché pétrolier international.».
F. D.