Par Akrem R.
Le marché pétrolier se stabilise. Les prix de l’or noir poursuivent leur tendance haussière et dépassent pour la première fois, la barre de 60 dollars depuis un an. En effet, hier à Londres, le baril de Brent de mer du Nord a dépassé la barre des 60 dollars (60.14 dollars), en hausse de 0,79% par rapport à l’ouverture, tandis qu’à Chicago, le prix du baril du West Texas (WTI) affiche 57.60 dollars, en hausse de 0,67%.
La limitation de la production par les membres de l’Opep+ et le début de la campagne de la vaccination à travers le monde, sont à l’origine de cette amélioration des prix qui avaient atteint, au début de la pandémie, le plancher à moins de 25 dollars le baril.
Ainsi, la décision surprise de l’Arabie saoudite de réduire sa production en dehors de l’accord Opep+ d’un million de barils par jour en février et mars, a bouleversé les marchés mondiaux, en tirant les prix de l’or noir vers le haut et la réduction des niveaux de stocks qui avaient connus un surplus depuis plusieurs mois.
Le ministre algérien de l’Energie, Abdelmadjid Attar, avait prédit un baril à 55 dollars pour ce premier semestre et à 60 dollars dès le deuxième semestre. «Actuellement le marché pétrolier est stable, et je pense que le prix du baril va rester autour de 55 dollars (US), et peut monter à 60 dollars au cours du deuxième semestre, si on réussit à contrôler la pandémie par la vaccination», avait-t-il souligné, tout en expliquant que cette remontée des prix par la stabilisation du marché pétrolier, en louant l’effort extraordinaire de l’OPEP+ consenti durant 2020 dans l’absorbation du surplus et la réduction des stocks dans le monde.
Au courant de 2020, elle (l’Algérie) n’a engrangé que 22 milliards de dollars en exportant le pétrole et gaz et certains dérivés. Soit avec un manque à gagner de 11 milliards de dollars par apport à 2019.
Cependant, le département de Attar table sur une croissance significative des exportations pour l’année en cours, en atteignant les 28 milliards de dollars. L’amélioration des prix du pétrole serait salutaire pour l’économie nationale et une bouffée d’oxygène pour le Trésor public, souffrant d’un déficit de 2700 milliards de DA, soit 13% du PIB.
La loi de Finances 2021, a été élaborée sur la base d’un baril à 40 dollars, rappelle-t-on. Ainsi, il permettra également au gouvernement de travailler dans le calme et sérénité, concernant la mise en œuvre du plan national de relance économique.
Un programme ambitieux à travers lequel le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, compte faire sortir notre pays de la dépendance des hydrocarbures, en développant des filières hors hydrocarbures (industrie, agriculture, économie de la connaissance et startups).
D’ailleurs, des chantiers de réformes sont d’ores et déjà engagés dont le but est de mettre en place une législation adéquate afin de faciliter l’émergence de ces nouvelles filières.
A. R.
Les cours du pétrole ont pris 15% Depuis début 2021
Au plus haut depuis le début de la pandémie, le pétrole surfe sur une tendance haussière qui le porte à des niveaux inespérés.
A Londres, le baril de Brent de mer du Nord a dépassé la barre des 60 dollars ce lundi à 8h GMT (60.14 dollars), en hausse de 0,79% par rapport à l’ouverture. Tandis qu’à Chicago, le prix du baril du West Texas (WTI) affiche 57.60 dollars, en hausse de 0,67%.
Vendredi à la clôture, les cours du pétrole ont encore augmenté. La semaine dernière, les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs alliés ont signifié leur confiance dans la reprise de l’économie mondiale, et par ricochet celle de la demande de pétrole brut, tout en maintenant leur politique de contrôle drastique de l’offre.
Selon les spécialistes, les commentaires de soutien de l’OPEP au sortir de leur réunion de mercredi sont le principal moteur de cette hausse.