La nécessité d’un avenir énergétique équilibré et protecteur de l’équilibre naturel impose des réformes profondes des secteurs énergétiques, mais également de gros investissements. Le potentiel solaire algérien figure parmi les plus importants au monde, et c’est pour cette raison que les autorités publiques y voient une opportunité et une alternative aux énergies faucilles.
Par Nabila Agguini
Pas moins de 2.000.000 km2 de la superficie pays reçoit un ensoleillement de l’ordre de 2.500 KWh/m2/an. Pour s’assurer d’une meilleure exploitation de ce gisement inépuisable, le Gouvernement a mis en place une stratégie énergétique inscrite résolument dans la voie du développement durable. Le dispositif législatif et réglementaire adopté témoigne de cet engagement à généraliser l’usage de ces énergies nouvelles.
L’Algérie, consciente de l’importance des énergies renouvelables, a d’ailleurs placé le programme national des énergies renouvelables au rang de «priorité nationale».
C’est dans ce contexte d’ailleurs que le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Chems Eddine Chitour, a réitéré, il y a quelques jours, l’engagement de l’Algérie dans la réalisation de ses objectifs à travers la mise en place d’un modèle énergétique à horizon 2030 axé sur le développement des énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et les économies d’énergies.
De plus, il a exprimé «le souhait d’établir des partenariats qui donneront une forte impulsion à la coopération entre les deux pays, notamment dans les domaines de la géothermie et de la formation et de la recherche au niveau de l’Institut de la Transition énergétique et des énergies renouvelables (ITEER), et ce, à travers le partage de savoir-faire, de renforcement des capacités dans le domaine de l’hydrogène vert où l’Algérie souhaite bénéficier de l’expertise espagnole».
N.A.