Toufik Hakkar, le PDG de la compagnie pétrolière nationale, Sonatrach, s’est exprimé mardi 15 décembre, à propos de l’affaire du fuel frelaté expédié au Liban et dont les autorités ont mis en cause la filiale de la compagnie algérienne SPC Londres.
Le premier responsable de Sonatrach, intervenant sur la chaîne Echorouk, a en effet d’emblée, décliné toute responsabilité dans cette affaire de la société mère nationale, dans la mesure où, a-t-il expliqué, la filiale de Londres est dotée, de « son propre règlement et elle est libre dans l’achat et la vente des produits pétroliers ».
SPC Londres, qui, a rappelé M. Hakkar, avait signé en 2005 un contrat avec le ministère libanais de l’Energie et de l’eau pour la fourniture du fuel utilisé dans la production de l’électricité au Liban.
Et Toufik Hakkar, de affirmer que de « 2016 à 2019, il n’y avait aucun problème », jusqu’en 2020. « Il n’y avait pas de fuel frelaté, mais, il y avait une norme qui, peut-être, n’était pas conforme aux clauses du contrat », a précisé le PDG de Sonatrach, poursuivant que la SPC Londres « avait pris ses précautions et remplacé la cargaison avec une autre et l’affaire a été close ».
« Cette affaire a été utilisé d’une manière horrible contre l’Algérie et Sonatrach», déplore Toufik Hakkar qui fait remarquer, par ailleurs, qu’ « il n’y aucun cadre de Sonatrach poursuivi dans cette affaire.
«Nous considérons que cette affaire est libano-libanaise », a-t-il dit, en ajoutant qu’après cet incident, SPC Londres avait pris la décision de ne plus renouveler son contrat avec le ministère libanais de l’Energie.
F. D.