Adnane Belahcen, avocat d’affaires au Barreau de Paris (France), associé du cabinet «Lincoln Legal Services», un cabinet d’avocats dédié au développement des grandes infrastructures en Afrique du Nord et Afrique Subsaharienne, a longtemps conseillé de nombreux investisseurs internationaux dans le cadre du développement de leurs projets industriels en Algérie. Il est par ailleurs très familier avec le modèle IPP algérien pour avoir conseillé de nombreux sponsors dans le cadre de ce type de projets. Ayant travaillé sur des projets inhérents aux EnR en Algérie, Me Belahcen explique ici, que «contrairement à une idée répandue, l’Algérie dispose d’une expérience significative en matière de développement de projets de production indépendante d’électricité dans le cadre d’un schéma de financement sans recours. En effet Sonelgaz et Sonatrach ont participé entre la fin des années 1990 et le début des années 2000 au développement de nombreux projets IPP et IWPP dans le cadre de ce type de schémas. Leurs équipes sont par conséquent sont parfaitement eu courant de ces prérequis et des exigences des prêteurs internationaux en la matière. Et même si certains de ses projets furent in fine financés par les banques locales à la suite d’une décision prise par les pouvoirs publics, la documentation contractuelle négociée à l’époque répond globalement à nombre des préoccupations traditionnelles des sponsors et prêteurs internationaux. Cette documentation pourra utilement servir de base au cadre contractuel devant être mise en place et être adaptée pour prendre en compte les évolutions que le marché a connu depuis les derniers projets développés dans le cadre de ce schéma afin de bâtir un projet attractif et susciter la plus large concurrence possible.
N. A.