Le chiffre fait froid au dos, d’autant plus qu’il est communiqué le plus officiellement du monde par le ministère du Travail, en début de semaine dernière à, la suite d’une enquête portant impact de la crise sanitaire sur l’emploi.
La source, en effet, fait état de pas moins de 50 000 pertes d’emploi, depuis mars dernier, soit le début de l’application des mesures de confinement ayant conduit à un quasi-arrêt de l’activité économique du pays. Selon les résultats de l’enquête du ministère du Travail, «seulement» 25 % des travailleurs sont allés au travail pendant la période de confinement, outre qu’environ 200 000 travailleurs algériens sans ressources, 50 000 autres ont perdu leur poste de travail et près de 180 000 salariés ont subi un retard dans le versement de leurs salaires ».
Une enquête qui se veut d’autant plus alarmante qu’elle s’est faite, assure la même source, sur la base uniquement d’un «échantillon de quelque 3 600 entreprises, employant 440 171 travailleurs», ce qui suggèrerait un taux de pertes d’emplois dues à la pandémie de la Covid-19, bien plus supérieur.
L’étude fait état aussi d’une autre série de chiffres illustrant tout le marasme qui est celui de l’emploi en contexte de crise sanitaire. Ainsi, «près de 12% des travailleurs sont concernés, par une fermeture provisoire de leur entreprise et 1% par une fermeture définitive, soit près de 50 000 personnes».
F. D.