Loin de satisfaire à ses besoins de consommation interne, l’Algérie continue à dépendre de l’importation pour satisfaire ses besoins de consommation de blé. Ainsi, donc, l’Office Algérien Interprofessionnel des Céréales (OAIC), vient de lancer une nouvelle opération d’importation de blé, à travers le lancement d’un appel d’offres en blé pour chargement du 21 au 31 mars et pour avril, selon le cabinet Agritel.
Pour les spécialistes, cette nouvelle commande n’est pas pour déplaire aux grands exportateurs de blé, étant donné que cette opération ne manquera pas d’influer sur les cours déjà en plein renchérissement.
En effet, les prix du blé poursuivaient leur progression de la fin de semaine dernière, hier à la mi-journée. Selon le Figaro d’hier, «un appel d’offres inattendu de l’Algérie, lancé dimanche, amenait toutefois un peu de soutien au blé, faute de nouvelles fracassantes par ailleurs.»
Par ailleurs, et concernant la provenance du blé qui sera importé, si l’OAIC n’a pas encore communiqué à ce sujet, le cabinet Agritel estime qu’«Il sera intéressant de suivre le volume retenu et la part que la France devrait s’octroyer comme origine compétitive, notamment sur cette destination»,
Du côté de la bourse, il est à retenir qu’hier, peu avant 12H45 (11H45 GMT) sur Euronext, la tonne de blé tendre progressait de 1,25 euro sur l’échéance de mars à 225 euros, et d’un euro sur le contrat de mai à 219,25 euros, pour un peu plus de 6.000 lots échangés.
E. T.