Hadj Tahar Boulenouar président de l’Anca (Association nationale des artisans et commerçants) n’a pas été de main morte envers les producteurs qu’il accuse de laxisme, sinon de complicité.
Selon lui, les causes sont multiples et de citer en exemple, l’augmentation de la matière première dans le processus de transformation alimentaire, (argument repris majoritairement par les producteurs), la dévaluation du dinar, les conséquences de la Covid-19, les coûts du transport maritime et des marchandises et la hausse des loyers (magasins).
Pour Boulenouar, «certains grossistes et vendeurs ne semblent privilégier que l’enrichissement, obsédés par l’envie de faire des bénéfices même en cette période de dégradation du pouvoir d’achat. Pour 2021, si la dévaluation du dinar cesse et que la production nationale augmente, il y aura stabilité des prix, sinon, ce sera de plus en plus difficile de remplir son coufin».
«La dévaluation du dinar s’est répercutée directement sur les prix des produits alimentaires de première nécessité» a-t-il encore affirmé. «Les causes sont donc multiples, et les conséquences restent toujours les mêmes, au grand dam les citoyens, notamment ceux au revenu faible», nous a précisé M. Boulenouar
D’autre part, le président de l’Anca met en cause les producteurs les accusant de jouer le jeu des grossistes, «sinon pourquoi n’afficheraient ils pas leur augmentations ? Dans un marché de l’offre et de la demande, seul le producteur est responsable de ses prix».Au producteur de veiller alors à l’application stricte des prix de sa gamme.
Le commerçant selon Boulenouar, «ne fait que répercuter sa marge bénéficiaire, et n’est nullement responsable d’une autre hausse» a-t-il conclu