La révision du code de l’investissement devient une nécessité, en ce moment où tous les acteurs économiques et autres décideurs, sont unanimes à dire tout le mal qu’ils pensent des conséquences dues à l’ancienne législation et à sa mauvaise application. La conférence nationale sur le plan de relance pour une économie nouvelle, tenue la semaine dernière à Alger, était l’occasion pour les participants d’évoquer cette question lancinante, concluant ainsi à la nécessité de revoir, dans le fond, l’ossature juridique. Pour les participants à l’atelier autour du développement industriel, qui s’est penché sur la question, l’objectif premier demeure celui de cesser de pondre des lois par le bon vouloir du seul pouvoir exécutif. Ainsi, la nécessité de consolider la concertation en prévision de la révision du code de l’investissement et de l’adopter dans un processus global et participatif, a été présentée comme un préalable à toute réforme dans ce cadre.
Les participants ont, également, conclu de «la nécessité d’assurer la stabilité et la synergie du cadre juridique et réglementaire qui régit l’investissement, et de consolider la coordination entre les différents organismes en charge de l’investissement, en vue de garantir une intervention coordonnée et efficace des différents organismes publics.» Cela, en plus de la nécessité de créer des systèmes d’information économique, une cartographie des entreprises et des opportunités d’investissement, à même de servir d’outil de prise de décisions et de moyen d’évaluation des politiques publiques d’amélioration des procédures réglementaires, à travers le concept de «l’organisation intelligente».
Ceci dit, et de l’avis de l’ensemble des opérateurs et des représentants des pouvoirs publics, la création d’un cadre de coordination pérenne, entre le secteur industriel et les reste des secteurs en lien, devient un impératif en vue d’accompagner les compétences communes.
N. Adam