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Dr. Ali Kahlane, Consultant en stratégie digitale et innovation : «La transformation digitale passe par une stratégique claire, publiée et connue par tous»

Par Eco Times
27 janvier 2025
Dans Interview
774
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Dr. Ali Kahlane, Consultant en stratégie digitale et innovation : «La transformation digitale passe par une stratégique claire, publiée et connue par tous»

Dr.Ali Kahlane, informaticien et essayiste algérien, est une figure de la transformation numérique en Algérie. Ancien conseiller du ministre des Transports, il a contribué à la numérisation du secteur, pionnier des technologies Internet. Il est également vice-président du think tank CARE, et milite pour l’innovation et l’entrepreneuriat.

Entretien réalisé par Zoheir Zaid

  • Ecotimes : En sus de l’implication parentale, comment structurer et protéger nos enfants contre l’utilisation forcenée des smartphones et la propagation insidieuse des ondes électromagnétiques ?

Dr. Ali Kahlane : Pour cela, il faut adopter une approche adaptée au contexte local, en éduquant les parents via les médias et en sensibilisant les enfants à travers des campagnes ciblées dans les écoles.

Bien que les effets des ondes électromagnétiques sur la santé humaine ne soient pas encore clairement établis, les considérer comme un risque potentiel peut encourager des mesures préventives.

Maintenant, la réglementation actuelle gagnerait à être simplifiée et renforcée pour limiter les émissions d’ondes, tout en encadrant strictement les contenus publicitaires adressés aux enfants. Parallèlement, promouvoir des activités éducatives, culturelles et sportives alternatives, aussi bien à la maison qu’à l’école ; cela réduirait substantiellement la réduction de la dépendance numérique.

Durablement, la recherche et les collaborations internationales sont indiquées comme solutions adaptées aux spécificités algériennes.

Une coordination entre les institutions publiques, société civile, experts en santé et technologie, combinée à une sensibilisation accrue au niveau communautaire, bâtira un environnement numérique plus sûr et équilibré pour tous.

À l’instar de la protection contre les cyberattaques, dont la solution est de moins se connecter à Internet, voire de ne pas posséder d’ordinateur, la meilleure façon de protéger nos enfants est tout simplement de ne pas leur donner de smartphones !

  • Le processus de numérisation, à l’échelle macro, grince un peu. Où est le problème, selon vous, et comment y remédier, d’une manière plus durable bien sûr ?

Il existe plusieurs raisons structurelles qui ralentissent la numérisation à grande échelle en Algérie. D’une part, l’absence d’une vision stratégique claire, publiée et connue par tous, réduit considérablement la portée des efforts entrepris.

En l’absence de planification à long terme, appuyée par un leadership engagé et une coordination intersectorielle efficace, ces initiatives risquent de manquer de cohérence et de direction. D’autre part, l’absence d’infrastructures modernes constitue un obstacle majeur.

De nombreuses institutions accusent un retard technologique important, ce qui nécessite des investissements conséquents dans des centres de données modernes, une connectivité très haut débit fiable et stable et des outils numériques performants cyber sécurisés.

Un autre enjeu clé réside dans le développement des compétences. La transformation numérique est impossible sans des personnes formées et qualifiées. Une coopération active entre les secteurs public et privé est indispensable afin de renforcer les capacités des employés, des entrepreneurs et des managers en général.

L’inclusion numérique est un facteur non-négligeable. Cette transformation doit inclure les populations rurales, les petites et moyennes entreprises, ainsi que les groupes marginalisés comme les zones blanches, pour garantir une numérisation plus équitable et inclusive.

Enfin, la gouvernance numérique doit être optimisée, notamment via la simplification des procédures administratives, la mise en place de plateformes unifiées et l’amélioration de l’interopérabilité entre les institutions.

Ces mesures sont les bases d’une réforme numérique durable et harmonieuse, mieux adaptée aux besoins et aux spécificités du pays, et facilitatrices des échanges entre les citoyens, l’administration et les entreprises.

  • La protection des données est le cheval de bataille des gouvernements. En Algérie, on tâtonne un peu, d’autant que le rush des personnes connectées sur des réseaux sociaux de plus en plus addictifs et budgétivores de données personnels, doit être interprété comme une alerte. Quelles solutions préconisez-vous?

La protection des données personnelles est un enjeu majeur en Algérie, particulièrement avec l’essor des réseaux sociaux et des plateformes numériques, où la collecte massive de données inquiète. La création de l’Autorité Nationale de Protection des Données (ANPDP) en août 2023 est un pas important, mais à renforcer.

Cette autorité doit disposer des moyens nécessaires pour superviser les entreprises, sanctionner les non-conformités et sensibiliser les citoyens à leurs droits. Elle pourrait aussi certifier les technologies utilisées en Algérie pour assurer leur conformité aux standards internationaux.

Des campagnes de sensibilisation en direction des populations, à titre éducatif, sont également importantes. via les médias, les autorités habilitées doivent expliquer les bonnes pratiques de confidentialité, les risques liés au partage excessif de données et les outils pour protéger sa vie privée, en collaboration avec l’ANPDP.

Sur le plan technique, l’Algérie doit investir dans des infrastructures sécurisées, comme des centres de données nationaux, pour limiter les transferts de données à l’étranger, et renforcer la cybersécurité. Former davantage d’experts locaux est crucial pour relever ces défis.

Enfin, les plateformes numériques doivent respecter des obligations strictes : transparence sur l’utilisation des données, stockage local des données sensibles et conformité réglementaire, soutenus par des audits réguliers pour garantir la confiance des utilisateurs.

  • C’est connu : l’intelligence artificielle est basée sur la donnée. En l’absence de celle-ci, il est encore prématuré d’en parler. Qu’en pensez-vous ?

Dire que l’intelligence artificielle repose sur les données est une évidence : elles en sont son carburant. Mais affirmer qu’il est trop tôt d’en parler en l’absence de données abondantes, c’est se fermer des portes.

L’Algérie peut poser les premiers jalons de son développement dans ce domaine, même si son écosystème de données n’est pas encore mature.

La première étape est de créer une culture de la donnée. Il faut encourager les institutions, publiques et privées, à collecter, organiser et valoriser les données existantes. Des secteurs comme la santé, l’agriculture ou l’éducation regorgent de données non structurées et inexploitées, qui pourraient alimenter des projets d’IA.

La numérisation des services publics pourrait aussi faciliter l’accès à des données utiles. En parallèle, la formation est essentielle : les compétences sont tout aussi importantes. Former des experts en traitement des données, en apprentissage automatique et en développement d’algorithmes est prioritaire.

L’Algérie dispose de jeunes talents à accompagner grâce à des programmes académiques et des formations continues.

Enfin, il faut rappeler que l’IA repose aussi sur des approches innovantes, comme l’apprentissage fédéré ou les simulations, permettent de développer des applications d’IA même avec peu de données. Ces méthodes ouvrent la voie à des solutions adaptées aux réalités locales.

  • La gouvernance de l’IA : conformité légale, mais surtout responsabilité sociale de l’IA. Quels conseils donneriez-vous aux entreprises algériennes qui, timidement, commencent à adopter l’IA ?

La gouvernance de l’intelligence artificielle doit allier conformité légale et responsabilité sociale. Pour les entreprises algériennes qui adoptent timidement l’IA, voici quelques conseils clés.

Respectez les réglementations locales, notamment sur la protection des données, la cybersécurité et la transparence des algorithmes. Ces mesures garantissent des systèmes sécurisés, éthiques et compréhensibles, surtout dans des secteurs sensibles comme la santé ou la finance.

Adoptez une démarche de responsabilité sociale. Assurez-vous que vos applications d’IA respectent les droits fondamentaux et évitent toute discrimination. Sensibilisez le public aux avantages et limites de l’IA pour favoriser son acceptation. Concentrez-vous sur des projets à impact social, comme l’amélioration des services publics, l’agriculture ou la gestion des ressources en eau et en énergie.

Investissez dans les compétences. Collaborez avec des universités pour des formations adaptées et organisez des mises à niveau régulières. Attirez et retenez les talents locaux en IA pour une expertise durable.

Renforcez l’écosystème collaboratif. Formez des partenariats public-privé, soutenez les startups innovantes et investissez dans des infrastructures performantes. Ces collaborations stimuleront l’innovation locale.

Z. Z.

Tags: AlgérieAli Kahlanehigh-techInnovationstratégie digitaletransformation digitale
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