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Diversification de l’économie, commerce extérieur, stabilisation des prix… Les priorités du nouveau gouvernement - ECOTIMES

Diversification de l’économie, commerce extérieur, stabilisation des prix… Les priorités du nouveau gouvernement

Diversification de l’économie, commerce extérieur, stabilisation des prix… Les priorités du nouveau gouvernement

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a procédé à la nomination d’un nouveau gouvernement, tout en renouvelant la confiance en son Premier ministre, Nadir Larbaoui. Cela constitue, en effet, une reconnaissance pour les efforts qu’il a fournis depuis son arrivée au Palais du gouvernement, en insufflant une nouvelle dynamique dans l’exécution des décisions prises lors des différents Conseils des ministres, notamment en ce qui concerne les questions socioéconomiques.

Par Akrem R.

La nouvelle composition du gouvernement pour ce second quinquennat reflète l’attention particulière que le président de la République accorde à la diversification de l’économie nationale.

Des secteurs comme les mines, l’agriculture, l’industrie et l’économie de la connaissance seront les locomotives de cette transformation.

L’accent sera également mis sur la promotion des exportations hors hydrocarbures, avec une gestion améliorée du commerce extérieur et une attention particulière à l’activité commerciale intérieure.

Dynamiser les exportations hors hydrocarbures

Dans ce cadre, le chef de l’État a décidé de séparer le commerce extérieur du commerce intérieur, en créant un nouveau ministère chargé de ce secteur, qui représente un véritable défi.

Il s’agit du ministère du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, dont la gestion a été confiée à Mohamed Boukhari.

Cette décision témoigne de la volonté du président Tebboune de dynamiser le commerce extérieur, considéré comme un levier de croissance et de soutien à la production nationale.

Dans son programme présidentiel, le chef de l’État s’est engagé à atteindre un objectif ambitieux : exporter au moins 15 milliards de dollars hors hydrocarbures d’ici 2027. Cet objectif nécessitera d’énormes efforts et un travail en synergie entre les différents acteurs.

Ainsi, la création de ce département témoigne également de la vision du gouvernement visant à garder un œil permanent sur les importations.

La rationalisation des opérations d’importation est l’un des dossiers phares qui seront pris en charge par ce nouveau département.

Ce dernier devra mettre en place une stratégie garantissant à la fois la disponibilité des marchandises et des matières premières sur le marché, secteur dans lequel l’Algérie connaît un déficit, tout en luttant contre le gaspillage dans le commerce extérieur.

Dans sa première déclaration à la presse, Mohamed Boukhari a précisé que l’élévation du commerce extérieur vers l’excellence prendra du temps, ajoutant que le travail se concentrera sur deux axes : d’une part, les exportations, afin de créer un environnement propice et de haut niveau pour promouvoir les exportations vers diverses destinations, et d’autre part, les importations, dans le but de protéger et encourager l’économie nationale, de répondre aux besoins du pays et de maintenir l’équilibre financier.

Réguler le marché national

Par ailleurs, dans un souci de mettre fin aux dysfonctionnements sur le marché intérieur, le chef de l’État a également décidé la création du ministère du Commerce intérieur et de la régulation du marché national, dont la gestion a été confiée à Tayeb Zitouni, qui dispose déjà d’une grande expérience dans ce domaine.

Les missions de ce ministère sont claires, comme le précise son appellation : il sera chargé de la régulation du marché intérieur, de son approvisionnement et de la préservation du pouvoir d’achat.

La lutte contre l’inflation, la maîtrise du marché parallèle et la lutte contre les barons du marché figurent parmi les priorités de ce ministère.

Akrab fixe les priorités de son département

L’autre secteur qui a connu une nouvelle restructuration est celui de l’Énergie et des Mines.

Le chef de l’État a décidé de rattacher le secteur des énergies renouvelables à ce ministère, en chargeant Mohamed Arkab de la gestion de cet important département regroupant l’Énergie, les Mines et les Énergies renouvelables.

Il sera appuyé dans cette lourde mission par deux secrétaires d’État auprès du ministre de l’Énergie : le premier, en charge des Mines, est confié à Mme Karima Tafer, et le deuxième, en charge des Énergies renouvelables, est confié à Noureddine Yassaa.

Après avoir exprimé sa profonde gratitude envers le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour la confiance renouvelée en lui, Mohamed Arkab a tracé sa feuille de route pour le prochain quinquennat, réaffirmant son engagement à poursuivre la mise en œuvre de la stratégie nationale définie par le président de la République, visant à construire un avenir énergétique durable et prospère.

En effet, les priorités stratégiques du secteur sont bien définies et consistent à développer les hydrocarbures et le gaz naturel, à travers le renforcement de la production de gaz naturel, tout en maintenant le rôle de l’Algérie en tant que fournisseur majeur sur le marché international.

De plus, il est prévu de lancer de nouvelles initiatives d’investissement pour attirer des entreprises étrangères dans l’exploration et le développement des hydrocarbures.

À cela s’ajoute le développement des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert, à travers la mise en œuvre du programme de production de 15 000 mégawatts d’énergies renouvelables d’ici 2035, et en concentrant les efforts sur les projets d’hydrogène vert pour renforcer la position de l’Algérie en tant qu’acteur régional clé dans ce domaine.

Dans le domaine minier, le ministre a affirmé que les efforts seront axés sur la mise en production de grands projets comme celui du fer de Gara Djebilet, des phosphates à Tébessa et Souk Ahras, et du zinc et plomb à Oued Amizour (Bejaïa), tout en soutenant l’exploitation artisanale de l’or et en développant la recherche et l’exploration minière.

L’autre priorité de ce nouveau département est l’accélération de la mise en place de nouvelles stations de dessalement de l’eau de mer afin de garantir la sécurité hydrique.

Par ailleurs, dans le domaine de l’électricité, le ministre a mis l’accent sur la nécessité de poursuivre les efforts pour le développement du réseau électrique et du transport de l’électricité, avec pour objectif de garantir l’accès à l’électricité pour tous les citoyens, agriculteurs et industriels.

Il a ainsi évoqué le projet de raccordement régional, notamment la réalisation du câble sous-marin pour l’exportation de l’électricité propre vers l’Europe, et la poursuite du projet du gazoduc transsaharien, considéré comme un ajout stratégique à la sécurité énergétique régionale.

Relancer l’industrie nationale

Le remaniement partiel effectué lundi par le chef de l’État a également conduit à la fusion du ministère de la Pêche avec celui de l’Agriculture et du Développement rural. Ce ministère sera désormais dirigé par Youcef Cherfa.

En remerciant le président de la République pour la confiance renouvelée, le ministre a souligné que cette confiance serait un véritable moteur pour atteindre les objectifs fixés dans ce secteur stratégique, mettant l’accent sur les « défis majeurs » à relever pour développer le secteur agricole, dont la priorité est de garantir la sécurité alimentaire.

De plus, le président de la République a décidé de revoir la structure du ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, en procédant à la nomination de Sifi Ghrieb en tant que ministre de l’Industrie, succédant ainsi à Ali Aoun.

Un ministre délégué a également été nommé en charge de la Production pharmaceutique.

Lors de cette cérémonie, l’ex-ministre Ali Aoun a remercié tous les cadres du ministère pour leur coopération et leur a souhaité plein succès dans leurs missions.

Il a précisé qu’il restait plusieurs dossiers en attente de traitement, notamment celui des téléphones mobiles et, surtout, celui de l’industrie automobile, qui demeure un dossier de grande importance.

De son côté, le nouveau ministre de l’Industrie, Sifi Ghrieb, a promis de relancer l’industrie en s’appuyant sur des méthodes scientifiques modernes. Il a ajouté qu’il concentrera ses efforts sur la valorisation des cadres du ministère.

Il convient de rappeler que le Président Tebboune s’est engagé à dynamiser l’industrie nationale, avec l’ambition d’en augmenter la contribution au PIB national à 12 % d’ici la fin de ce quinquennat, contre seulement 5 % actuellement. Un effort considérable reste donc à fournir pour atteindre ces objectifs.

Les autres départements ministériels en lien avec l’économie, tels que ceux de la Poste et des Télécommunications, du Tourisme et de l’Artisanat, des Transports, de la Formation professionnelle, ainsi que celui de l’Économie de la connaissance, des Startups et de la Micro-entreprise, ont vu l’arrivée de nouveaux ministres, dans le but d’insuffler une nouvelle dynamique à ces secteurs, avec l’ambition d’améliorer la qualité de service aux citoyens.

A. R.

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